Un peu de silence...enfin..[Mizuki]

Invité

Le silence est d’or mais dans le lycée on a du mal à le trouver.
Il y a toujours du monde, toujours du bruit. Quand on veut se concentrer sans être enfermé, c’est plutôt compliqué.
Hirose avait enfin trouvé un lieu calme : le salon. Normalement il y a toujours du monde mais pour une fois même Nao était silencieux.

Le salon était grand et lumineux, des fauteuils et deux canapés était à son centre.
Il y avait aussi une vieille commode et un grand tapis.
La pièce n’avait rien de spéciale mais elle était plutôt chaleureuse avec ses couleurs chaudes.

Le jeune homme était avachi sur un fauteuil, les écouteurs dans les oreilles.
Il bougeait la tête aux rythmes de la batterie.
Il avait un calepin sur les genoux et il dessinait des petits personnages.

Hirose normalement n’est pas solitaire, mais il préfère parfois être un peu seul, surtout quand il dessine. Il n’a pas croisé grand monde de la journée ce qui le chagrine un peu. Il aurait bien aimé rencontrer des personnes.

Au rythme d’une chanson de « Alice Nine », il ne se rappelle plus le nom de la chanson (bizarre), il se mit à dessiner un portrait. De qui ? Il y avait dans le salon une cheminer et au dessus d’elle un portrait de femme. Surement la directrice ? En tout cas un très beau portrait qu’Hirose s’amusa à reproduire.

Soudain Nao se manifesta :

« C’est bien calme aujourd’hui…
-Oui, mais ça évite que tu dragues la première fille qui passe.
-Je suis fatigué aujourd’hui, je prendrais le relais demain…
-Reposes toi bien ! »

Il est vrai que normalement les deux frères ne s’entendent pas, mais il faut bien cohabiter. Et ils ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre ça, c’est sûr. Et puis à pars que Nao n’est parfois pas très sympathique et polis, il respecte la plupart du temps Hirose.
Et, même si Nao s’amuse à détruire les liens d’amitiés que forge Hirose, le jeune homme le comprend.

Invité

#Ho nan, pas lui....#

(Désolée de l'attente, j'étais d'abord pas d'humeur à rp, puis j'ai pas eu le temps, excuse moi >o<)

Invité

Hirose était transporté par son portrait, il dessinait, sa main bougeait toute seule.
C’est comme si elle avait sa propre volonté, les traits se suivaient, les courbes, les lignes, tous semblaient à sa place sur la feuille de papier.
Aucun trait ne paraissait être un défaut. Toute les lignes se ressembler en étant différentes.
Le dessin petit à petit vit le jour, il semblait sortir du papier.
Le portrait sur le mur en semblait même être un gribouillit.
Le portrait de la dame semblait vous suivre des yeux, son regard n’était pas froid, non, au contraire, il était si doux, mais en même remplis d’une peine indescriptible.
Hirose était absorbé par son dessin, il en oubliait où il était c’était comme si son calepin se découpait sur un font bleu, rien au tour ne pourrait faire changer son regard de vue.

Il ne remarqua même pas la présence de la jeune fille.
Au bout d’un moment il soupira et pencha sa tête en arrière. Il regarda le plafond, comme si, dans ce grand plafond blanc, résidait toutes les solutions, toutes les questions.
Il reposa ses yeux sur le portrait, il effaça un trait, le refis. Il glissa entre ses lèvres son crayon, recula son calepin de lui.
Le regarda sous tous les angles.
Puis il reprit son dessin entre ses doigts fins et déclara sur un ton enjoué :

« Fini ! »

Il se leva, s’étira et enfin il se rendit compte de la présence de la jeune fille.
Elle était particulièrement jolie, il se souvenait très bien d’elle.
Nao avait déjà essayé de la draguer.
D’ailleurs Nao avait il remarqué la présence de la jeune fille ?
Hirose attendit et pendant un long silence il comprit que Nao se reposait.

Il sourit puis regarda la jeune fille de son regard doux.
Il s’approcha d’elle, tenant son calepin derrière lui.
De son grand sourire un peu gamin mais très mignon il lui envoya un bonjour à la cantonade.

Il savait très bien qu’elle n’avait pas apprécié Nao et, qu’elle serait sur ses gardes.
Hirose ne voulait pas avoir une ennemie de plus, cette jeune fille semblait tout à fait aimable et sympathique.
Le jeune homme n’avait qu’une envie, voir du monde mais la plupart des personnes avaient peur de Nao et ne s’approchaient pas de lui.
Mais, Nao n’était pas là pour le moment, alors autant en profiter, non ?

[désolé pour l'attente, pas mal de soucis, lycée, ami(e)s, je te prie de m'excuser.]

Invité

(Avant tout, je tiens à m'excuser de cette très très très longue absence ><)

Les yeux perdus dans le vague, Mizuki ne se préoccupait plus d'Oruni. avec un peu de chance il en ferait de même... De la chance? C'était sans compter sur sa guigne quotidienne. Chaque jour, il lui arrivait son lot de malchance. Parfois, cela consistait à renverser son verre, d'autres à ce que quelqu'un vienne lui parler alors qu'elle n'en avait pas envie, ou encore, il y avait ces fois là. Les fois où elle croisait Hirose ou son pote Miyato. Dans les deux cas, cela la mettait de fort bonne humeur. Rien de telle qu'une bonne prise de tête pour se remettre d'aplomb, n'est-ce pas ?

Tsssss. Conneries. Mizuki aimait, parfois se prendre la tête. C'est vrai, quoi, ça peut etre marrant.... Mais ces deux la étaient tout bonnement crevant. On avait beau leur démontrer de A à Z qu'ils n'étaient que deux gros abrutis, cela les faisait rire et ils continuaient de plus belle. De vraies plaies. Le genre complètement pourries et suppurantes... Le genre qu'on approchaient pas, qui dégoutaient, qui faisaient fuir.... Et dire qu'ils avaient du succès!!!!! Cela la dépassait complètement. Ils avaient beaux etre assez mignons (bon d'accord, carrément magnifiques), des connards restaient des connards, non ?
Et bien, il faut croire que tout le monde ne voit pas la chose sous cet angle... Toujours était il, qu'aujourd'hui, elle espérait juste qu'il n'allait pas venir s'amuser à l'exaspérer ou on ne sait quoi encore...

Dehors, les gens étaient insouciants. Il faisait beau, le soleil était haut dans le ciel et les oiseaux chantaient.... Un peu cliché, non ? Et pourtant...
Mizuki aimait le beau temps, mais aujourd'hui cela l'ennuyait... Elle avait juste envie de rester enfermée ici, à ne rien faire qu'observer ce qui l'entourait sans se préoccuper du reste. Sans se préoccuper des cours. De sa musique. Des abrutis qui l'entouraient. De son mal de ventre mensuel. De Shije... Non, pas de Shije. On s'en fiche de lui, d'abord. ... .... ... Mais qu'est-ce qu'il peut être saoulant! Toujours à donner des ordres! Gniagniagnia, fais ci... Gniagniagnia, fais ça! Qu'il aille se faire voir ailleurs, cela ne lui déplairait pas ! ><

Elle poussa un soupire sonore. Ici aussi elle s'emmerdait ferme. Et ses cheveux.... Rhaaaaa ses ******* de cheveux ! Qu'est-ce qu'ils pouvaient être chiants à s'emmêler comme ça! C'est vrai quoi, même Takuo avait des cheveux bien moins fouillis qu'elle... Ca l'emmerdait cette chevelure à la fin. Peut-être les couperait-elle ? Allez savoir, après tout, Mizuki était capable de tout... Et puis, ça repoussait ses machins là.
Lassée par l'étude de ses fourches, Mizuki poussa un nouveau soupire et releva la tête, comme ça.

Et Merde. Devinez qui s'agitait devant son nez ? Oruni, en plein dans le mile. Et le pire dans tout ça, vous allez pas me croire, c'est que monsieur venait de lui balancer un "bonjour" à la cantonade. Qu'est-ce qu'il mijotait encore ?
Vraiment, elle se tâtait. Lui répondre, ou non ? Rester tranquillement dans son coin à se faire chier comme un rat mort, ou se prendre la tête avec la personne qui se trouvait devant elle ?
Et bizarrement... le choix fut dur. Bien que son esprit ait tendu ses bras vers la première solution, Mizuki hésitait. Après tout cela l'occuperait, non ?

Se prendre la tête. Hurler. Faire chier les gens. Etre cynique. Vanner. Jouer des blagues. Rembarrer... Tout ceci n'était pas bien sympa, hein ? Et pourtant, la jeune fille aimait ça, par moments. Torturée ? Mmmmh... Peut-être. Mais cela importait peu. Cela l'occupait. Et seul Dieu (si il existe) sait à quel point la jeune Satoshi ne supporte pas l'ennuie.
Ses deux solutions n'étaient donc pas vraiment ce qu'elles semblaient etre : Continuer à s'emmerder en s'occupant de ses fourches, ou se fighter un petit coup avec ce cher Hirose, ce qui promettait d'être fort distrayant.

Et vu comme ça, Mizuki n'hésitait plus. Elle braqua (enfin) son regard sur Hirose, et dit de sa voix claire et monotone, d'une façon tout ce qu'il y a de plus banal et.... dénuée de tout sentiments :

« Salut... »

Oui, nan, les 'bonjour', elle les gardait pour les grandes personnes... Les autres c'était juste un 'salut'... CE 'salut', en fait.