toi et moi sur le toit de l'école... XD (Oruni Hirose)

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Nanaka en avait marre de passer ses journées à la bibliothèque, pour rattrapper tout son retard. Vue qu'elle était nouvelle, et qu'elle venait de France, les études était plus difficiles que celles de France, elle devait faire un gros effort pour tout rattrapper. Elle était resté là-bas durant tout le long de son enfance, et était revenue au Japon. Et ce n'était pas facile pour elle, de passer d'une langue à une autre...Même si elle savait les maîtriser.
Ce matin, la jeune fille n'avait que du temps libre. Pas question de rester en permanence ! Et elle n'avait pas les clés de chez elle, donc elle ne pouvait pas rentrer en douce, et revenir...
Elle marchait dans les couloirs vides, tranquillement. De toute façon, son père lui avait signé une autorisation pour sortir quand elle voulait, sous prétexe qu'elle était étrangère, et qu'il lui fallait du temps pour rattrapper son retard.
Alors qu'elle marchait dans les couloirs, elle croisa un garçon bizarre qui avait les sourcils épilés. Elle s'arrêta, en se retournant sans arrêt, en se demandant si c'était un garçon ou une fille. Au tymbre de sa voix, elle compris alors que c'était un garçon :

- Hellooooow !
lui avait-il dit, en bougeant frénétiquement ses sourcils.

Elle secoua la tête en levant les yeux au plafond, et repris sa marche. Au dernier étage, elle passa par une passerelle, et sortie par une issue de secours.
Elle leva la tête vers le ciel: il était d'un bleu harmonieux, enveloppé de doux nuages blancs. Elle avait bien envie de monter sur le toit, pour observer la belle vue panoraomique. Comme un petit singe, l'asiatique grimpa le long d'une gouttière. Tiens, il lui avait semblé avoir vue Tito, le chat du concierge... Elle rafolait de ce chat ! Elle montait souvent sur le toit, pour aller le caresser. Elle le mettait sur ses genoux, il ronronnait tranquillement, tandis qu'elle profitait de la belle vue.
Arrivée sur tout en haut de la gouttière, la japonaise bondit sue le toit, en criant joyeusement :

- Je t'ai trouvée !!!

Ah non, ce n'était pas Tito qui était sur le toit, mais un jeune homme. D'ailleurs, il n' y avait pas de traces de ce chat...

- Ouuuups ! Gomen !
dit-elle, alors que ses joues prirent une teinte rouge.

Il devait sûrement la prendre pour une tarée....

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Il faisait beau aujourd’hui, cela peut sembler subtile, mais, même quand on aime la solitude, être seul, sous le soleil c’est mieux !
Nao avait séché le cours, en faite, pas tout à fait.
Il était venu en cours, un miracle me direz-vous, et bien oui.
Malheureusement, en rentrant en classe, il dût subir le regard de ses « camarades ».
La plupart des garçons le regardaient de haut, le méprisait, il disait, sans se cacher, que Nao utilisait sa beauté pour arriver à ses fins. Et les filles…Pfff les filles…Elles craquaient toutes pour lui, mais elles en avaient trop peur.
Nao passa rapidement dans la salle, il fit un clin d’œil à une belle blonde puis alla s’assoir à une table près d’une fenêtre.Bien sûr, réaction des filles, elles se mirent à glousser et à rigoler.
Nao se fit vite oublier. Mais, quand le prof passa la porte d’entrée, puis balaya la salle des yeux, il remarqua de suite qu’une personne était en trop ! Il fixa Nao et déclara sur un ton plus qu’hautain :

« Alors, Monsieur Oruni, on daigne se montrer ? Waouw ! C’est un jour béni … ou peut être l’inverse. »

Cela fit vite rire tout le monde, mais Nao jeta un regard au prof qui le stoppa net, il parcourut la salle du regard et de suite, un silence planait, un silence pesant. Nao se leva, prit ses affaires, et passant assez près du prof pour que celui-ci doive reculer il le salua.Finalement, Nao avait essayé de revenir un peu en classe, mais, c’est loupé !
Le garçon alla poser ses affaires, puis, il se balada dans l’établissement.
Il s’était fait une réputation plutôt rapidement, cela faisait maintenant trois ans et pourtant même les premières années avaient entendu parler de lui.
Les filles elles, disaient que cela rendaient plus « sexy » d’être rebelle comme elles disent.
Nao n’en avait pas grand-chose à faire.
Chaque semaine, il était vu au bras d’une autre fille.
Puis la plupart du temps, la fille changeait d’établissement, où changeait de classe, pour moins le croiser.
Au moins, pour les queues, genre cantine, il n’avait aucun problème. Il pouvait passer avant tout le monde, cela ne gênait pas.

Nao était donc, entrain de se balader, il marchait, de couloir à couloir, il avait l’air déterminé, savait il vraiment où il allait ?
Puis soudain, il poussa une porte avec un panneau « entrée interdite » et grimpa un escalier, il monta sur la balustrade et grimpa sur le toit. Il faisait beau, pourquoi se priver d’un si beau temps ?
Il s’allongea les bras croisés sous la tête, il observait le ciel. Son âme était ailleurs, à quoi réfléchissait-il ?
Personne n’a jamais réussi à le savoir. Même ses yeux ne le trahissent pas.
Aucun bruit, le calme parfait.

Soudain, il entendit quelqu’un grimpait sur le toit. Il ne bougea pas pour autant. Mais il entendit une voix joyeuse et plutôt jolie, sûrement une jolie fille. Nao se redressant en s’appuyant sur son avant bras gauche (miam miam) regarda la jolie jeune femme.
Il entendit la demoiselle s’excuser, il se leva, lui offrit son plus beau sourire, puis s’approchant d’elle sans mal, on aurait dis qu’il avait toujours vécu sur un toit, aussi agile sur une pente que sur une surface plane, il la questionna avec sur les lèvres toujours, son sourire :

« Ce n’est pas dangereux pour une si jolie demoiselle de grimper sur le toit ? »

Il était arrivé à sa hauteur, il avait remarqué les pommettes teintées de la jeune femme mais n’en laissa paraître rien, comme s’il ne les avait pas vues. Son visage rayonnait de splendeur et de bonne humeur.

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Nanaka regarda intensément le jeune homme. Il était allongé sur le côté, s'appuyant sur son bras à gauche. Chacun prenait le soin de dévisager l'autre. Il avait des yeux couleur d'orage, et des mèches noires de jais retombaient sur son visage fin. Alors que la jeune fille contemplait son visage, ses yeux se baissèrent sur la chemise blanche du garçon, dont les premiers boutons étaient ouverts. Il portait une sorte de collier. Mais... Il était gay ou quoi ? Enfin, c'était sûre que ça ne justifiait en rien ses préférences sexuels, mais tout les japonais qu'elle avait vue avec un collier, étaient plus ou moins gay.
La japonaise se demandait ce que l'asiatique pensait d'elle en cet instant. Il devait sûrement se demander qu'elle genre d'idiote se tenait devant elle. Bah en même temps, combien de gens de son espèce s'amusait à sauter sur les toits pour faire peur aux personnes ? Remarque, ce jeune homme ne lui avait pas semblé avoir eu peur. Au contraire, il était resté calme et sérein. Peut être qu'il l'était en toutes situations.... En d'autres occasion, on aurait vite fait de hurler sur la jeune élève.
Celui-ci se releva, avec un beau sourire qui lui allait bien, et qui lui donnait du charme, et lui demanda en quelque sorte la raison de sa présence ici. Il devait avoir l'habitude de monter sur les toits, car il semblait aussi agile qu'un félin.
Par ailleurs, son visage ne lui était pas inconnue.

- Tu me prends pour qui ? Ce n'est pas un toit qui va représenter un danger ! De toute façon, rien ne me fait peur....
répondit Nanaka avec un air un peu prétentieux.

Malgré qu'elle était une fille très coquette, elle avait passé pratiquement toute son enfance à grimper dans ses arbres, et à monter sur des toits. Ce qui était étonnant chez elle, c'est qu'elle avait un côté féminin et masculin à la fois. Elle pouvait passer de la fille superficielle, au garçon manqué. Et aussi, elle pouvait être une fille gamine, comme elle pouvait être sérieuse et adulte. En fait, elle avait plusieurs facettes, en quelque sorte. Elle était ainsi, elle changeait selon son humeur. Mais c'était tout ces petits défauts qui faisaient son charme.
La jeune Kisado aperçut une petite araignée sur son épaule. Elle poussa un cri, en la chassant. Celle-ci retomba par terre. Bon... Sa seule phobie, était les araignées... Elle s'accrocha au sommet du toit. De là, elle appercevait toutes les maisons qui n'étaient pas loin. Et on pouvait sûrement voir tout Tokyo. Un brise fit virevolter les cheveux de l'asiatique. Cette dernière aperçut une dame de troisème age qui tondait la plouse. Cette vieille bique, qui était sa voisine, s'amusait en permanence à les espionner. Pas aujourd'hui, puisque tout le monde était sortie.

* Héhéhé ! Pour une fois, c'est moi qui l'espionne !*
pensa t-elle avec un sourire triomphant.

Soudain, elle se rappella où elle avait déjà vue le visage du japonais. Elle se rappella les paroles d'une amie... Mais oui ! Elle l'avait même déjà croisé dans les couloirs.... Elle se retourna lentement vers lui....

- Tu ne serais pas Hirose-senpai ?
demanda t-elle.

La jeune Kisado était sûre que c'était lui. Les premières années ne faisaient que de parler de lui...

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Le garçon avait eus le temps de bien contempler la jeune femme, elle était plutôt jolie.
Elle était habillée avec des couleurs vives, cela lui allait très bien.
Était-elle une pure asiatique ? Elle était pourtant plus jolie que la plupart des asiatiques.
La demoiselle semblait à la pointe de la mode, elle avait beaucoup de goût à première vu.
Nao avait bien remarqué qu’il avait attiré son regard et cela lui plu.
La jeune fille répondit vivement à sa semi-question, avec un petit air prétentieux qu’il apprécia énormément.
Il eut un petit sourire amusé en répondant :

« Je m’excuses ! La plupart des filles ont peur de venir ici, elles ont peur de se casser un ongle ? Enfin passons.
Pour une fois que je rencontre une fille débrouillarde ! »

La réponse de la jeune fille avait beaucoup amusé à Nao, il n’aimait pas trop les filles cruches, il préfère quand elles sont un peu difficile. Il ne voyait pas l’intérêt d’approcher une fille idiote et qui cris dès qu’elle voit une bestiole…
Soudain, la jeune femme regarda son épaule et...elle vit une araignée.
Elle se mit à crier, finalement, c’est bien une fille normale.
Cela fit rire Nao, mais il ne reste jamais sur ses premières impressions, il attendait de voir plus, de la jeune demoiselle.
Il la suivit au sommet du toit.
Le plus beau lieu de l’école ? Je crois que c’est ici.
On pouvait voir tout Tokyo presque.
Et le plus beau c’est au couché du soleil, on a l’impression que c’est infini, irréel.

« Jolie vue, hein ? dit-il en regardant dans une direction. »

Soudain, elle se retourna vers lui en demandant confirmation de son identité.
Il sourit de son sourire le plus charmeur.

« Et si c’était moi, tu ferais quoi ? »

Il savait bien que, de toute façon, les rumeurs circulaient, pour la plupart vrai mais parfois amplifiées ou parfois même l’inverse ! Ce qui énerver Nao. On rabaisse ses exploits…Quelle horreur !
Nao n’est pas des plus apprécié, il ne s’est jamais battu pourtant. Son arme ? Les mots.
Comme lui-même le dit si bien, « les mots restes, les gestes s’effacent ».
Le jeune homme regarda la jeune femme dans les yeux, un regard plutôt doux, qui incitait la confiance.
Il replaça derrière une de ses oreilles, une mèche rebelle de ses jolis cheveux blonds.

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Nanaka continuait d'observer le jeune homme. Il lui était sympathique. Ce qu'elle aimait par dessus tout chez lui, c'était son beau sourire. Il devait comprendre qu'elle n'était pas comme les autres. De l'audace, et de la témérité... Elle n'en manquait pas. Lorsqu'il lui demandait si les filles avaient peur de se casser un ongle, car la plupart avait peur de monter ici, la jeune fille fit exprès d'inspecter ses ongles avec un petit sourire en coin. Non, les siens étaient intactes.

- Oui, tu as raison. Je ne sais pas ce qui peut leur passer par la tête. Moi, je grimpe bien partout comme un petit singe, et cela ne m'abîme aucun ongle...

Jouer les durs devant ce garçon ne fit pas bonne impression, à cause de cette araignée qui fit tout gâcher. L'asiatique le regarda rire, en esquissant un sourire. Bon à part ce mauvais point, elle restait néanmoins une fille courageuse, et assez active. Ses amies lui demandait souvent où elle puisait toute cette énergie. Surtout en sport. Et ce qui était étonnant, c'est qu'elle n'avait pas choisi cette année, un club de musique ou de cuisine, ou quelque chose dans le même genre.... Comme n'importe quelle fille aurait pris. Non, elle, elle avait choisi l'athlétisme. Ce qui avait étonné aussi toute sa famille, vue qu'elle était du genre à tout le temps se regarder dans une glace, en se prenant pour miss monde. Mais la japonaise était comme ça. Une fille incroyable et surprenante. Avec elle, on était pas au bout de ses surprises.
Elle remarqua que le jeune homme avait jeté un coup d'oeil à sa tenue vestimentaire. Est-ce qu'elle l'attirait ? Elle ne portait qu'un uniforme. Bien qu'il venait d'un magasin cher, elle avait rajouté quelques accessoires qui le rendait coquet. Comme des noeuds papillons, et des mini-badges sur ses chanteurs préférés, ou même sur le club de sport qu'elle fréquentait.
Regardant Tokyo, du toit de cette école, la jeune Kisado était émerveillée par la belle vue qui s'offrait devant elle. Elle avait l'impression d'être au dessus de tous, le maître suprême de tout le monde. Les gens en bas n'étaient que des insectes face à elle. Elle aimait cette sensation de supériorité, comme si le monde entier lui appartenait. D'ailleurs en cet instant, elle ne put s'empêcher de pousser une exclamation :

- Sugoî !!!
(= wow !)

Ce qui répondait en quelque sorte, à la question du jeune homme. Même si elle n'était pas sûre que c'était vraiment une question. Quand elle lui demanda s'il n'était pas Oruni Hirose, il lui répondit: « Et si c’était moi, tu ferais quoi ? ». Nanaka secoua la tête, en levant les yeux au ciel. Bon, elle voyait bien qu'elle avait affaire à un gros séducteur. Aaah ! Les garçons étaient tous les mêmes ! Ils ne changeraient jamais !

- Eh bien, je t'enverrai à l'hôpital avec la tête écrasé dans une boîte de conserve, la tête rouge comme une tomate, à force de t'avoir rué de coups. Avec une étiquette dans le dos, où il serait marqué dessus : « bottez-moi les fesses ! ». Et sinon... Qu'est-ce que tu veux que je te fasse d'autre ?
Dit-elle sur un air sarcastique.

Voyant la tête qu'il tirait, elle lui donna une grande claque dans le dos, en disant :
- Mais non, je rigôôôôle ! Prends pas la mouche !
Dit-elle avec un sourire moqueur.

Sans savoir pourquoi, elle se mit à rire. Elle s'arrêta soudainement pour regarder son visage. Malgré le masque qu'il semblait porter, elle pouvait voir une douceur se dissimuler. C'était un garçon bien étrange, malgré tout.
La jeune fille esquissa de nouveau un grand sourire, imitant un pistolet avec ses doigts, pointé sur le garçon. Elle fit semblant de tirer sur lui, en lançant un « bang ![/color][/b] », suivit d'un clin d'oeil. C'était à se demander où elle sortait cette bonne humeur permanente, qui ne la quittait jamais. Ou presque....

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Nao écoutait la jeune femme avec beaucoup d’attention, il la regardait vérifier l’état de ses ongles.
Il afficha un petit sourire amusé.
Elle jouait les durs, elle y arrivait bien d’ailleurs.
Mais l’épisode de l’araignée avait évaporé toutes ses tentatives.
Pourtant, malgré cela, la jeune femme restait une fille sympathique, malgré qu’elle soit plus courageuse que les autres, elle gardait sa coquetterie et ses manières de filles.
Nao aimait ça. Il était sorti avec de nombreuses filles, et malgré qu’il soit un tombeur, il ne s’enticher pas de filles idiotes.
Et à vrai dire, la demoiselle qu’il avait en face de lui, lui plaisait bien.
Mais qu’allait-il faire ? De toute façon, il semblait qu’elle l’est reconnue.
Elle devait donc savoir qu’il était un dragueur hors pair.
Mais bon quelle importance, on verra ce qui se passera !

Donc les deux jeunes gens, étaient entrain d’admirer la vue.
Enfin Nao admirait plutôt la jolie personne qui l’accompagnait…mais passons !
D’ailleurs, celle-ci lâcha un jolie « sugoî !!! », elle avait une jolie voix.
Nao regardait la jeune fille, on aurait dit une gamine qui voyait le monde pour la première fois, s’émerveillant devant le bleu du ciel, pleurant devant la beauté du monde.

Ensuite, elle répondit à sa question, Nao l’écoutait, cela l’amusait beaucoup, mais il n’en montra rien.
Il fit semblant d’être surpris et catastrophé. Il avait raison, elle savait son caractère.
Avait-elle peur de lui ? Il ne voyait pas pourquoi. Depuis le début, il s’était comporté comme un garçon avec des bonnes manières.
Un peu dragueur, mais sympathique.
Perdu dans ses pensées, Nao reçu une tape dans le dos.
La jeune fille se mit à rire puis elle donna l’impression de lire en lui.
Mais arrivait-elle vraiment à lire en lui ?

Nao lui sourit, la jeune femme fit mine d’imiter un pistolet et de lui tirer dessus.
Cela fut suivi d’un clin d’œil, ce qui ne fit que ravir Nao et le pousser à être d’accord avec ses pensées.
Nao approcha de la jeune fille et attrapa sa main (celle qui avait imité le pistolet).
Il lui sortit son sourire le plus charmant et, en se penchant pour lui déposé un baiser sur la joue il déclara :

« Pourquoi tant de haine ? Tu viens déjà de transpercé mon cœur de ton sourire. »

Une déclaration ? On peut dire que oui.
De son regard doux et exquis, Nao, lâcha la main de la jeune fille.
Il regarda la jeune femme quelque secondes avant de s’écarter et de reporter son regard vers le ciel et la ville.

[Désolé j'étais occupée, du coup, j'ai perdue mon inspiration ! Mais elle va revenir ;) promis]

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[ben du coup, moi aussi...]

Nanaka continuait de regarder le paysage. Elle pouvait voir des voitures circuler, un peu plus loin. Elles paraissaient minuscule, vue d'ici. Comme des jouets pour enfant. Il était vrai qu'elle se conduisait comme une enfant. Elle s'extasiait devant le monde, comme si elle le découvrait pour la première fois. Et elle aimait ça. De jouer les petites filles, je veux dire. La jeune fille était parfaitement consciente de ce qu'elle faisait, et s'en amusait. Même si c'était un peu sa nature. Et c'était ce côté enfantin qui lui donnait son charme.
L'asiatique ne cessait de jeter des regards en biais en direction d'Oruni Hirose. Maintenant, elle était bien sûre que c'était lui, malgré qu'il avait esquivé sa question en quelque sorte. Elle se tourna vers lui, alors qu'il s'avançait vers elle. La japonaise resta à contempler son visage fin, ses yeux sombres et attirants, son petit nez, et son sourire si... sexy ! Elle se demandait d'ailleurs pourquoi il la regardait avec insistance. Est-ce qu'elle l'attirait, elle aussi ? En tout cas, elle se sentait fondre sous son regard de braise.
La jeune fille commençait à dire :

- Hirose-senpai, je....

Mais elle fut interrompue par ses paroles, et par sa main qui saisit la sienne. Elle baissa la tête, et regarda la main du garçon. Elle était grande, et avait déjà les contours de celle d'un homme.
La jeune Kisado piqua un far, quand le japonaise se baissa pour l'embrasser sur la joue.
Une fois qu'il s'écarta, elle porta sa main à sa joue, comme pour vérifier si elle n'avait pas rêver. Elle se tourna lentement vers lui. Se moquait-il d'elle ou était-ce vraiment une déclaration d'amour ? Connaissant sa réputation de Don Juan, elle avait un doute, et demandait s'il n'était pas plutôt entrain de la charmer. Quoique.... elle l'était déjà !

- Hirose-senpai...
fit-elle.

Nanaka se laissa tomber sur le sol. Enfin, si on pouvait appeler ça un sol, puisque c'était le toit... Elle était retombé sur les genoux, les jambes écartées. Elle leva la tête vers le jeune asiatique, et esquissa de nouveau un sourire, comme si de rien n'était.

- Hirose-senpai ouvrirait-il son coeur a celle qui l'a transpercé ?

La jeune Kisado dévisagea encore le garçon. A chaque fois qu'elle lui parlait, ou le regardait, ele avait l'impression qu'un poids lourd et douloureux oppressait son coeur. Elle pouvait presque voir une onde de tristesse émaner de lui. Et elle avait bien envie de délibérer ce poids. Mais réussirait-elle ? Ce n'était qu'une impression, après tout....

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Nao avait il réussi à charmer la demoiselle ?
Oh oui, Nao avait un don pour faire fondre les jolies filles.
Il sait qu’il a un physique plutôt longiligne, et il sait aussi s’en servir.
On ne sait pas vraiment pourquoi il éprouve un tel plaisir à draguer les filles.
Mais, même si Nao semblait méchant et sans cœur, il savait rendre service à ses ami(e)s, il n’en avait pas beaucoup, certes, mais quand on lui demandait un service, même s’il fait semblant de s’en foutre, il le fera.
Miyato lui a demandé un service, c’est vrai que draguer la cible du garçon ne sera pas difficile.
Aucune fille ne lui résiste, il ne sait pas vraiment ce qu’il plait tellement chez lui.
Mais à force d’avoir observé les comportements, ce qu’il faut faire, ne pas faire, il sait maintenant parfaitement ce qu’il plait aux filles.
La plupart rêve d’un prince charmant, mais à noter époque, il faut aussi que le prince charmant soit un rebelle et sache se faire respecter.
La jeune demoiselle en face de Nao, savait qui il était, elle savait sa réputation. Pourtant elle ne faisait rien pour se défendre.
Elle est tombée dans le piège de Nao, dans ses griffes.
Mais elle ne doit surement pas comprendre ce que cela veut dire.
Nao n’a jamais ouvert son cœur, il est froid et distant pourtant la jeune étudiante semblait sincère en lui demandant de se dévoiler.
Preuve qu’elle avait cru son petit jeu.
Il sait changer pour arriver à ses fins, alors cela n’est pas surprenant.
Mais, finalement, qui est Nao ?
Son seul but c’est de faire souffrir Hirose. C’est tout ce qu’on sait de lui.
Mais d’ailleurs où il est celui là ?
Cela fait un moment qu’Hirose laisse Nao jouer avec ses conquêtes.
De toute façon, Hirose n’a pas vraiment son mot à dire, il ne veut pas que cela retombe sur la jeune fille.

Nao admirait le ciel, puis il reposa ses yeux sombres sur la demoiselle, celle-ci avait prononcé de sa belle voix le prénom de Hirose. Mais quand Nao se tourna vers elle, elle était à genoux au sol. Il prit l’air inquiéter mais il savait très bien qu’il avait la jeune fille dans ses griffes, et il jouissait de cette emprise.
Il alla rapidement vers la jeune fille, la prit par les épaules et avec son regard troublé il demanda :

« Tu vas bien ? Tu ne t’es pas fais mal ? »

Il aida la jolie fille à se relevé, il fit mine d’inspecter son corps pour vérifier si aucune blessure gâchait sa peau blanche.
Puis, il lui fit un clin d’œil et posa un doigt entre ses deux yeux en se penchant vers elle.

« Penses-tu en être capable ? » (Lui faire ouvrir son cœur) Déclara t-il sur le ton de la provocation.

Il se redressa et posa ses mains sur ses hanches, et déclara avec un sourire charmant :

« Au fait, pourrais-je savoir à qui ai-je l’honneur ?
Car même si mon identité et démasquée, la tienne et toujours secrète. »

La jeune fille essayait de lire en lui, Nao savait très bien qu’elle ne pourrait pas.
Elles ont toutes essayé. Aucune n’a réussie.
Mais par contre, Nao n’avait aucun mal, pour le moment, à lire en la jeune fille, les filles sont tellement facile à deviner.
Cette fille ne ferait pas exception.

[Et voila, elle revient, l'inspiration ! Petit à petit xD]

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Nanaka leva la tête vers le jeune homme, qui s'était baissé pour lui demander si ça allait, et si elle ne s'était pas fait mal. Se faire mal ? Elle ? Elle avait fait exprès de tomber sur ses genoux, mais en douceur. Cependant, elle se laissa faire par le jeune asiatique, qui l'aida à se relever. De toute façon, la jeune fille était dansu n autre monde. Sur une autre planète. Sur Vénus, peut être... Là, où il n'y avait plus qu'elle et le garçon qui comptaient. Elle ne se doutait pas que le jeune homme utilisait exprès son charme, il l'envoutait suffisement pour lui faire ensuite du mal.
L'asiatique planait au dessus des nuages. Malgré sa réputation de séducteur, elle ne faisait rien. Depuis quand est-ce q'un garçon s'était occupé d'elle ainsi ? Depuis combien de temps un garçon s'était préoccupé de son état lorsqu'elle tombait ? Cela remontait depuis.... bien loin de cela... Peut être même, pas du tout. Même son propre père ne s'occupait pas d'elle ainsi. Même quand elle était malade. C'était toujours la bonne qui faisait tout.
La japonaise se resaisit tout d'un coup. Surtout qu'une petite voix dans sa tête, ne cessait de lui répéter : "Ne l'oublies pas : c'est un coureur de jupons ! C'est un Don Juan ! Tu ne pourras jamais gagner son coeur !".
Hirose lui demandait si elle serait capable d'ouvrir son coeur, sur un air de défis. Ah làlà.... Le coeur de l'homme parfait est comme une mer dont on ne peut découvrir les lointains rivages....

- Il faudrait peut être que tu me donnes les clées....
dit-elle avec un petit air de malice.

Il lui demanda ensuite son nom. Elle s'apprêtait à lui répondre, lorsqu'elle entendit une voix d'en bas, qui l'interpelait :

- Nanaka ! Je sais que t'es en haut ! Tu ne veux pas descendre un peu ?

La jeune Kisado alla sur le rebord du toit, et pencha un peu la tête. C'était Ayumi, accompagnée de Ivy, et Motoko. C'étaient ses amies, qui étaient beaucoup plus superficielles qu'elle. Elles formaient tout les quatre, une bande. Elles se donnaient le nom de F4 (Flower Four), ou les "Nanaka four". C'était un tripe les plus délirant !
Les trois filles plièrent leurs doigts en même temps (sauf le majeur et l'index), en lui adressant un sourire. En mode "peace".

- Nanaka four !!! s'écrièrent t-elles en choeur.

Nanaka sourit. Comme on pouvait le voir, c'était trois copies d'elle. Pas le même visage, mais le même style de vêtements. Elle savait qu'elle avait son petit fan-club, en quelque sorte. Ces filles l'admiraient, et faisaient tout comme elle. Sauf en ce qui concernait le sport et les études (et toutes les choses qui n'étaient pas futiles, du genre : elle ne s'intéressait pas à la géopolitique du monde, aux sciences....).Et elle, elle était un peu le cerveau du groupe. C'était exactement le genre de filles, comme disait Oruni, qui avaient peur de se casser un ongle. Celles-ci savaient que leur "idole" était du genre un peu casse-cou, et aimait grimper sur tout ce qui était haut.

- Non, on a encore un peu de temps, avant le déjeuner... Vous voulez-bien me passer le ballon, là-bas ?

Par terre, non loin d'elles, il y avait un ballon de foot, laissé par un élève. Ayumi s'exécuta, le prit, et le lui lança, attérissant directement dans ses mains.

- Nana poweeeeer, shinyuu !
s'écria t-elle, en refaisant le signe "peace".

La jeune fille leur fit un clin d'oeil, avant de faire tourner le ballon sur son index. Les autres s'éloignèrent, en ne cessant de crier des "Nanaka power" ou des "Nanaka four". La jeune asiatique leva les yeux au ciel. Parfois, elles en faisaient un peu trop...
Elle s'amusa à faire rebondir le ballon de foot sur ses genoux, ou sur ses pieds. parfois, quand il partait trop sur le côté, et risquait de tomber sur le sol, elle faisait une sorte de salto avant, et attérissait en tout souplesse sur le toit, les jambes écartées jusqu'au bout.
S'amuser sur le toit, n'était bien sûr pas évident. Mais quand on la regardait.... A croire qu'elle avait fait ça toute sa vie !
La japonaise shoota tout d'un coup dans le ballon, et l'envoya sur la tête du jeune Hirose. Avec un grand sourire aux lèvres, elle lui dit :

- Une partie de foot, ça te dis ? Bon je sais qu'ici, c'est un peu petit... Mais on peut descendre en bas, et aller sur le terrain....