I'm a silly boy (Nanaka)

Les rideaux d'une fenêtre ouverte d'un dortoir, virevoltaient. L'air s'engouffrait dans la pièce. L'atmosphère était calme et paisible. Le dortoir était vide. Il n'y avait pas un chat. Sauf sur un lit, une jeune fille y était allongé. Cette jeune fille était Nanaka. Sa longue chevelure cuivré étaient éparpillée sur son coussin. Ses mèches ondulées encadraient son visage. Les yeux clos, elle dormait paisiblement. Sa bouche était si belle, et si bien dessiné, que n'importe quel garçon aurait envie de les toucher. On la sentait si gracieuse, si délicate, qu'on aurait dit une jolie poupée. Sa position (allongée) faisait rappeler un célèbre conte qui avait souvent bercé les rêves d'enfant. Celui de la belle au bois dormant. Malgré qu'elle n'avait pas les cheveux blonds, et qu'elle ne se reposait pas depuis un siècle, on aurait pu croire qu'elle attendait le prince charmant. La jeune fille ressemblait vraiment à une princesse, avec ses traits nobles et réguliers.
La porte s'ouvrit. Une vingtaine de filles entrèrent. Elles faisaient un tel boucan, qu'elles tirèrent Nanaka de son sommeil. Celle-ci ouvrit doucement ses paupières. Ses jolis yeux bruns, dotés de longs cils noirs, regardèrent les filles qui venaient d'entrer. Tranquillement, elle se redressa, et s'étira.

- Oh gomen ! On te dérange ?
- Tu dormais peut être ?
Dirent deux d'entre elles.

¤ Non non, je jouais les natures mortes ! ¤
pensa t-elle furieusement.

Elle leur fit un sourire hypocrite, et dit :
- Non, non, ça va ! De toute façon, je devais me lever...

Ce qui était bien vrai ! A propos, pourquoi son réveil n'avait pas sonné ? Elle jeta un coup d'oeil à sa belle montre Dolce & Gabana qui ornait son poignet. Mince ! Il fallait qu'elle se dépêche, si elle voulait manger quelque chose...
La belle asiatique se releva, et s'habilla en vitesse. Elle jeta un regard en biais aux filles.
¤ K'so* ! Quelles baka* quand même ! ¤
(= merde* ! Idiotes *)

Ses pensées cassait un peu le mythe qu'elle s'était créer. Mais heureusement, personne ne pouvait lire dans ses pensées. Elle se dépêcha d'aller au self. Elle se pris un « miroir aux fraises ». Puis après avoir fini de manger, elle alla à son cours de Physique.
La matinée passa rapidement. La japonaise avaient eu deux contrôles. Elle se sentait assez fière, car elle était sûre d'avoir réussi. Comme d'habitude, d'ailleurs. De toute façon, elle ne se plaignait jamais au niveau de ses résultats scolaires. Un vingt à peu près partout. Eh oui ! Ce n'était pas pour rien qu'elle était dans la classe des intellos....
Vers 14h30, quand la cloche sonna, annonçant le dernier cours de sa journée, la jeune fille retourna dans son dortoir. Mais dans les couloirs, elle croisa son ami Yuki, qui semblait complètement excité. Il avait quelque chose d'important à lui montrer. Comme il insista fortement, elle dut accepter de le suivre, même si c'était à contre coeur. Il l'emmena donc dans le salon des dortoirs des garçons. Étant donné qu'elle était la seul fille à entrer dans ce milieu d'hommes, tout le monde se détourna vers elle. Chacun la regardait avec une curiosité insistante, et certains, comme si elle était une extra-terrestre.
Ne faisant pas attention à tout cela, son ami la fit installer sur un fauteuil, tout près d'un jeune homme qui dormait sur un canapé. Puis, il se précipita dans le dortoir, pour aller chercher quelque chose. La jeune Kisado était un peu mal à l'aise, face à tout ces regards rivés sur elle, malgré qu'elle ne le montrait pas.
Le jeune homme se réveilla. Se redressant, il l'interpella, en lui demandant l'heure qu'il était. Ses mains appuyés contre les bras du fauteuil, Nanaka releva sa manche, et consulta sa jolie montre couleur or (D&G).

- 14 h 40 !
annonça t-elle.

Puis, elle regarda le garçon. Il était tout en sueur. A croire qu'il avait fait du sport pendant toute la journée. Malgré son air endormi, et sa tête dans les vapes, elle trouvait qu'il était mignon. Il avait une tête de hamster. Elle avait une folle envie de prendre ses joues, et de s'amuser avec. Comme l'on faisait avec un bébé.

- Tu devrais allumer le ventilateur qui est à côté de toi ! Je crois que tu en aurais besoin...
dit-elle avec un léger sourire.

Nana se demandait pouquoi est-ce qu'il avait aussi chaud. La chaleur n'était pas aussi étouffante que cela... Même elle, qui s'agitait sans cesse dans son lit comme un asticot, elle n'avait pas aussi chaud. Sauf quand elle faisait un cauchemar... Peut être était-ce le cas pour lui ? Même si elle, elle supportait la chaleur... Quelque soit le temps, elle s'habillait légèrement. Elle supportait tout climat. Ou presque...
Bref, cessons de nous embrouiller pour rien. La jeune fille observait le jeune homme qui prenait une tête d'idiot en s'aérant devant le ventilateur. Elle en rit. Malgré sa tête de baka, il était si kawaiiiiiiiiiiiiiiii !!!
Alors qu'elle se demandait ce que fabriquait Yuki, qui s'était absenté depuis un long moment déjà, le japonais se détourna du ventilateur vers elle. Il lui demanda si elle pouvait lui faire un massage, et que l'équipe de base-ball lui en serait reconnaissante, si elle le faisait.
L'asiatique en parut déconcerté. Avait-elle bien entendu ? Un massage ? Et puis quoi encore ?? Pourquoi pas lui apporter le petit déjeuner au lit, pendant qu'il y était ?!
Mais en voyant son sourire, elle ne put résister d'avantage devant ce visage d'hamster. A prendre cela dans un terme affectueux, bien sûr.

- Soda soda !
(= d'accord/bien sûr)
dit-elle avec un sourire.

Elle se leva, et alla le rejoindre sur le canapé. Heureusement que la plupart des garçons avait quitté la salle. Sinon, de quoi aurait-elle l'air ?
Elle glissa ses mains sous le tee-shirt du jeune homme. Elle commença à masser ses épaules.
Plusieurs minute s'écoulèrent en silence, tandis qu'il profitait du massage.
Au bout d'un certain temps, la japonaise lui demanda :

- Et quel nom porte ce champion de Base-ball ?

La jeune Kisado espérait quand même que personne n'irait répandre une fausse nouvelle sur eux, comme quoi ils sortiraient ensemble, ou quelque chose dans le même genre. Même s'il y avait de quoi nourrir des doutes, ce qu'elle faisait était juste un service, sans arrières-pensées. Elle commençait à descendre ses mains sur le bas du dos...