Que pour pousser la chansonnette Eh bin j'vous l'dis y'a pas d'âge (Ikou)

Quel heure est il ? Oh et bien juste 5h30 du matin, pourquoi s'etre réveillé si tôt ? Eh bien tout simplement un étrange cauchemard, il n'avait jamais rêvé à cela, il c'était retrouvé dans un endroit vraiment sombre, entendant des bruits de chaines, et de métal, lorsqu'il avait ouvert les yeux dans son rêve, il était dans une prison, entouré de monstre, mais une cellule brillé, et il avait crut voir sa grand mère, celle qu'il n'était jamais allé voir encore en prison.
Etait ce un message pour lui dire d'aller la voir ? En tout cas Aiba c'était reveillé en ce cognant la tete contre le mur, et était tombé de son lit, dans un grand fracas, oui il ne faisait pas de cauchemard souvent, mais quand il en faisait, il était bruyant.
Aiba se leva alors, en se massant le crane,et boitant un peu, car il n'était pas habitué à ce genre de reveil, il regarda autour de lui, heureusement il n'avait révéillé personne, il enfila alors son uniforme des Kumi, une chemise blanche, avec une veste, et le pantalon noir et des chaussures noires, et une cravate verte.
Il se recoiffa bien, comme il fallait, vérifiant s'il n'avait pas de bleu, il regarda ensuite son appareil photo et son chapeau de paille, et hésita entre les deux, puis prit finalement l'appareil photo.

Il referma doucement la porte, puis descendit les marches, en repensant au cauchemard, fallait il vraiment qu'il y a voir en prison, sa dite grand mere...Il n'avait même pas envie d'aller en ville, c'était un peu comme un chat qui avait vécu toute sa vie à la campagne, et que l'on envoyait dans un appartement, le chat finirais par devenir sois fou, sois gros et inactif, et bien Aiba serait plutot un grand inactif, ou si vous voulez un autre exemple, voyez l'oiseau là qui volent dans le ciel, n'est il pas merveilleux, toutes ces couleurs brillantes sous le soleil, ciel mais pourquoi l'attraper et le mettre en cage, il ne se sentirais vraiment pas bien, il se sentirais de trop pas dans ce monde, et bien voila Aiba avait peur de ne pas se sentir à son aise en ville, de ce sentir en trop ou bien à l'écart.

Pendant cette longue réflexions, Aiba était entrain de se diriger, vers un chemin, de terre, l'appareil toujours pendu à son cou...il se mit à chanter cette drôle de chanson, car il aimait bien cette chanson, et sincèrement sa voix n'était pas déplaisante à entendre, d'ailleurs lui ni faisait pas trop gaffe..mais il chantait seulement quand il était seul.

J'suis vieille et moche un peu fluette
Assez souvent mal embouchée
Trop malpolie pour être honnête
J'ai tendance à me pochetronner
J'envoie valdinguer mes assiettes
Dès qu'j'suis quelque peu contrariée
J'sais bien qu'ça doit pas tous les jours être aisé
Pour toi de m'aimer
J'voudrais jamais qu'tu r'grettes
De m'avoir un jour rencontrée
Que'ques fois c'est juste qu'il faut qu'j'admette
Mais tu l'sais
Que pousser la chansonnette
Bah moi y'a que ça qui m'plaît

Je chante pour toi mon amour
Dans tes bras de velours
Je roucoule et j'en oublie mes peines
Je chante pour toi nuit et jour
Près de toi je savoure
Les si doux climats de ma touraine
Je chante pour toi sans un clou
Mais tout ça on s'en fout
C'est l'amour qui remplit ma voix

J'ai le dos qui s'barre en sucette
Les seins qui tombent et la vue basse
Les cheveux blancs d'puis belle lurette
On m'dit bonne à foutre à la casse
Mais je suis toujours une vedette

J'vais pas laisser comme ça ma place
à n'importe quelle jeunette
J'suis tenace
Vaut mieux m'prendre avec des pincettes
Parce qu'avec le temps qui passe
Bah ma foi ce s'rait bien d'admettre
De grâce!
Que pour pousser la chansonnette
Eh bin j'vous l'dis y'a pas d'âge

Le sourire jusqu'au oreilles, il continuait de chanter cette drôle de chanson, en s'arretant quelques secondes, et prit en photo un petit moineau, qui picorait, et qui le regardait avec un air étonné...
Une fois la photo prise, il ne c'était toujours pas arrété de chanter, et avait même tourné sur lui même en regardant le ciel, ses pas l'avait mené au stade...c'était bien étrange, mais lui ne savais pas que c'était le stade, car un grand buisson voir meme deux arbre entouré de buisson, cachait le stade...
Aiba s'arreta quelques secondes s'asseyant contre l'herbe verte, il entendit seulement quelques minutes, aprés avoir terminé sa chanson, un jappement de chien, un chien blanc comme la neige, avec la truffe trés n oir comme le charbon, il le regarda un peu plus longuement, et dit comme ça comme ci c'était commun de parler à un chien.

"Qui es tu ?" "D'ou viens tu ? plus précisément, je me demande bien qui peut etre ton maitre? Si tu en as un biensur, et Tu t'appelles comment ?"

Il avait dit la derniere phrase, en cherchant sur le chien un éventuel collier indiquant le nom...Mais apparement il n'en avait pas, enfin il ne l'avait pas vu en tout cas....Aiba s'était relevé appuyant sur le museau du chien, comme pour le taquiner, soudain le chien jappa de joie, sans aucune raison apparente, s'en allant quelques centimetre plus loin, aboyant comme pour qu'il le suive, il allait surement le faire passer par un endroit difficile, mais ce n'était pas grave, il s'y connaisait dans ce genre d'endroit..Il resta quand meme un moment perplexe en profitant pour prendre le chien en photo.

"D'accord D'accord je te suis....attend"

Il prit son appareil photo, le rangeant dans sa housse, nettoyant son derriere, puis suivit le chien.

Like a requiem

Voici un matin comme beaucoup d'autre, l'un de ces jours qui s'alignent sans qu'on ne prenne plus la peine de les compter, sans qu'on voit le temps filer. Le voir, c'était bien là le problème. Ce n'était certainement pas Ikou qui pouvait y arriver, et il ne pourrait certainement pas avant un certain temps, à moins d'accepter qu'on lui agresse la rétine à coups de laser pour ne serait-ce qu'avoir un faible espoir d'un jour pouvoir revoir une mince ombre ou un filet de lumière terne...Pour le moment, il ne voyait que le néant, même pas le noir que l'on s'amuse à voir lorsque l'on se met un bandeau sur les yeux, non, le néant, rien, quelque chose de tellement indéfinissable que cela en serait incompréhensible... Et puis, il n'était pas prêt pour le moment, à se faire maltraiter des yeux encore douloureux cinq ans ou presque après le passage de sa maladie. Il avait pour le moment appris à vivre avec, et c'était ainsi, le temps suivait son fleuve tranquille, et le nippon se laissait couler à son gré entre le vents frais et les remugles des vagues environnantes...

Ce matin là, il n'avait pas de cours, et, n'étant pas de ces gens qui en auraient profité pour dormir jusqu'à midi, à environ six heures trente, le voilà fin près et habillé, direction, un peu d'entraînement plus utile que ronflotter dans les draps sans pour autant dormir, à cause d'une fichue insomnie qui durait et durait encore, depuis qu'il était incapable de discerner la lumière, il n'arriver qu'à peine à dormir... Si de grande fatigue, il tombait comme une loque, mais sinon, rien. Ayant pris sa canne de fer, le jeune home avait armé son fidèle compagnon à quatre pattes qui lui, n'avait guère tardé à comprendre ce qu'il se passait en voyant son maître attraper sur l'une de ses fines épaules un petit sac de sport. nos deux "joyeux" lurons étaient donc sortis à la fraîche, en direction du stade, histoire de se faire un peu d'entraînement dans le calme pour Ikou, et une bonne séance de défouloir pour Hikari qui ne demandait qu'à courir.

Comme prévu, le stade était vide lorsqu'ils arrivèrent, après que Ikou se soit perdu deux ou trois fois dans l'établissement, faute d'en voir les lieux, heureusement qu'il avait pris le temps de les repérer avant de commencer ses cours, car même ainsi, il lui arrivait souvent d'avoir du retard... Passant aux vestiaires rapidement, le jeune homme en sortit fin près dans la tenue de sport habituelle des étudiants, et le chien avait quant à lui, eut droit à une autre tige pour le harnais, une tige de plastique noire, moins lourde et plus fine que la tige de fer habituelle... Posant ses affaires dans un coin du stade, les deux jeunes amis firent leur petite reconnaissance préalable des lieux, préférable pour éviter de se prendre un plots oublié où un trou en courant alors que l'on ne peut le voir! Et une fois fait, c'était parti pour l'entraînement. Oh pas le genre d'entraînement où on se force, puisque c'est très déconseillé pour les animaux qui se lassent très vite, mais des jeux par ci par là, histoire de se dépenser et de reprendre un peu du métier, rien de tel pour se vider les idées, et c'était ici les rares moment où l'on pouvait voir Ikou sourire et jouer... Mais cela, jamais il ne le faisait en public et ne l'accordait qu'à son fidèle ami qui lui rendait cent fois sa gratitude.

Enfin, vint le temps d'une petite pose, et profitant du fait qu'il n'y avait personne, Ikou décida d'accorder à son ami sa petite demie heure de liberté, après tout, rester attacher à son maître durant toute la journée n'était pas agréable pour le chien aussi patient soit-il! Ainsi, lui envoyant une balle dans le vide,e t le plus loin qu'il pu, le jeune homme laissa le chien vaquer à ses occupations. De toute façon ici tout était clos, et il n'y avait, d'après ce que savait Ikou, pas d'autres chiens ou bêtes de ce genres dans l'établissement. Puis, Hikari portait une puce et son harnais, jamais Ikou ne le lui enlevait, même s'il détachait la tige rigide, il laissait le harnachement, trop difficile pour lui à manipuler, accroché sur le chien. Durant ce temps de pause, le jeune nippon alla s'asseoir près de ses affaires, jouant avec sa canne de fer tranquillement, et reprenant ses force et son énergie qui, de par sa nature frivole et plutôt frêle, il s'essoufflait très vite et perdait rapidement en vitalité s'il ne se reposait pas régulièrement, sûrement que ses nombreuses insomnies n'y étaient pas pour rien d'ailleurs!

Lorsque le chronomètre du jeune aveugle sonna, ce dernier cessa de jouer avec son tee-shirt, se releva et appela le chien pour que ce dernier revienne. Oh il n'eut guère à attendre que déjà il entendait le berger japper. Ce qu'il ignorait, c'était que l'animal qui revenait en courant de toute sa puissance lui ramenait une surprise bien inattendue! Attrapant la tige de plastique, il la remis au harnais, en parlant à son chien comme il aurait parlé à n'importe quel ami, lui demandant plus particulièrement ce qu'il avait fait durant sa pause, des choses comme cela... Seulement, un bruit très léger, et que n'importe quelle personne dotée de la vue n'aurait pas entendu, atteint les oreilles du nippon qui se stoppa net, abandonnant tout sourire, levant la tête, ses yeux électriques voilés de blanc fixant le ciel sans la moindre expression, mais son visage, lui en disait long sur sa méfiance, et le ton qu'il employa par la suite aussi... A cette heure, il avait toujours très peur des gens qu'il pouvait bien croiser! Et ce, même s'il était accompagné d'un colosse de presque cinquante kilogrammes, soit environ le poids du jeune maître, assez androgyne pour que bien des gens se moquent de lui ou le confondent avec une demoiselle!

" Qui est là? "

Il était certain qu'il y avait quelqu'un, et le jappement du chien le lui confirma, aussi, son attitude méfiante n'en fut que plus forte, tandis que sa tête semblait faire la girouette, tournant dans tous les sens, non pas pour voir cette personne qui, il ne le savait pas, se trouvait droit dans son champ de vision, mais pour percevoir un son, le moindre bruit qui pourrait lui permettre de localiser le nouveau, ou la nouvelle venu(e), il n'en savait rien lui...

KISS KISS KISS, voila a quoi il pensait comme seconde chanson, lorsque qu'il avait fini de chanter la chanson de la vieille chanteuse, il c'était assis sur l'herbe, et avait croisé cette étrange chien blanc, ou plutot ce ravissant chien blanc.
Qui l'avait pour ainsi dire, inciter, à le suivre, mais cet idiot, l'avait fait passer, par un chemin, rempli de ronces et d'ortie , mais bon, Aiba, n'avait pas touché aux orties, et avait par contre malencontreusement posé, toute sa main sur un bouquet de ronces, ce qui lui avait fait une main porc épic, je ne vous dis pas comment il allait faire pour les enlever, en tout cas, il ne pouvait pas plier la main, par encore, il allait retirer, les épines avec les dents.

Comme chez lui à la montagne, peu aprés qu'il se soit planté les épines, il poussa un cri de douleur, en agitant sa main, dans tout les sens, s'arretant quelques secondes, pour retirer toutes les épines, une a une en se massant ensuite la main, à fond.
Il réussit à sortir enfin de l'étrange chemin, qui était enfaite un raccourci, arrivant à pas de loup, sur le sable de cette endroit, tout nouveau dont il ignorait le nom, mais qu'il ne tarda pas a deviné en voyant les lignes blanches, il n'avait pas encore remarqué Ikou, le jeune homme qui dévisageait, au mauvais endroit, Aiba était a ce moment là bien trop occupé, à regarder le ciel, les athlètes, le sable tout ça, pour une magnifique photo.
Il se recula, un peu s'immobilisant enfin, et pris la merveilleuse, photo, seul le bruit du clic, fut entendu.

Aiba se recula encore un peu, lorsqu'il calcula enfin, qu'il y avait quelqu'un, et que ce n'était pas le vent qu'il avait entendu, il se tapa le front, en pensant Baka.

"Bonjour, je me présente Kurohana Aiba"

Sa voix, était calme et posé avec un fin sourire ,comme à son habitude, rien de bien, dangereux, il resta loin du garçon, car il n'était pas aussi direct, quand il ne connaissait pas la personne, en attendant il regarda, le chien, qui avait jappé, et lui tira la langue en souriant.
Il passa une main dans ses cheveux, en fixant le ciel de ses yeux bridés.

Jouant un peu avec son appareil photo, pour faire passer le temps, enclenchant sans le vouloir le flash, qui s'alluma prenant un photo le sol, Aiba souffla et prit l'appareil pour supprimer la photo.

Song, like a Requiem

Tenant silencieusement le harnais du chien, le jeune homme avait stoppé immédiatement tout mouvement en entendant un petit bruit inhabituel. Il s'était redressé, se tenant aussi droit qu'un "I", comme prêt à partir en courant à la moindre alerte, il était aux aguets, on pouvait très facilement le remarquer! Incapable de garder ses yeux morts sur un point fixe, il cherchait la provenance du bruit sans cette, ses fins cheveux lisses suivant chacun de ses brefs mouvements de tête. Tenant le harnais du chien dans son fin poing serré sur le métal froid, les quelques secondes qui passèrent entre sa question et la réponse de l'inconnu lui parurent on ne peut plus longues. Oui, vous pouvez le dire: Ikou était quelqu'un de très peureux, comme une petite bête sauvage lâchée au milieu d'un monde inconnu et immense, un rien l'inquiétait, et il n'était même pas rare que le son du vent qui faisait claquer on ne sait quelle lanière contre un objet lui file de peurs bleues! Cela, bien des gens s'en moquaient et lui riaient au nez... Déjà naturellement, lorsqu'il était petit, et même s'il passait des heures dans la forêt entourant Takayama, sa petites ville, il avait tendance à être facilement impressionné, mais maintenant, c'était bien pire encore! Oui, en effet, sans avoir droit à l'usage de sa vue, comment pouvait-il voir ce qui l'entourait,e t donc un potentiel danger? Il ne pouvait se fier qu'à une chose, Hikari. Et pour le moment, le chien, qui était entraîné à la défense de son maître aussi bien qu'à son travail de guide, et qui donc pouvait partir comme une flèche sur la simple énonciation de la part de Ikou d'un mot comme "attaque" ou "mord", n'avait pas bougé, il restait aussi confiant qu'à son habitude, et donc, c'était qu'à priori, il n'y avait rien à craindre... Et pourtant, Ikou était sur le qui-vive, certainement encore plus qu'à son habitude!

Enfin, elle arriva! La réponse tant attendue! Et bien que le jeune home à qui appartenait la voix semble assez loin, Ikou l'entendit très bien, et cela eut pour effet de le rassurer légèrement. Pourquoi? Quand on est aveugle, on apprend à connaître les gens au simple son de leur voix, connaitre les émotions, cachées ou non, si bien qu'il était très difficile de lui mentir si jamais vous aviez eut le malheur de lui avoir parlé avant, vous seriez démasqué en quelques secondes. Là en l'occurrence, il n'y avait dans la voix du jeune homme, pas la moindre animosité, pas un soupçon de moquerie, non, il semblait plutôt calme, un peu discret, et gentil, c'était un bon début. Desserrant légèrement son étreinte sur la barre de métal du harnais du chien, le jeune aveugle sembla nettement se calmer, il ne souriait pas, non il restait comme à son habitude, calme et plutôt méfiant, mais à force, on s'y faisait.

Inclinant légèrement le buste en signe de politesse, et ignorant totalement s'il était à peu près tourné vers le jeune home ou non, Ikou répondit calmement, toujours de manière un peu discret, sans bouger, planté là, l'air un peu désorienté, comme pris sur le fait... Il faut dire que c'était rare, qu'en dehors des cours de sport on le surprenne ainsi vêtu d'une chemise et d'un short blanc, lui il était plus adepte des pantalon et autres jupes longues... Enfin, il irait se changer aux vestiaires un peu plus tard, il avait le temps...

" Bonjour. Enchanté, je suis Madayade Ikou, et lui, c'est Hikari. "

Oui,il présentait toujours ou presque son compagnon, car après tout, il faisait partie à part entière de la vie du jeune aveugle, et était ce qu'il avait de plus précieux, alors le laisser de côté aurait été lâche et absolument absurde. La voix du jeune homme, bien que d'une discrétion et d'une politesse étonnante, restait tout de même très aimable et pas froide le moins du monde, au contraire, il semblait d'une gentillesse sans pareille, et on ne se tromperait guère en pensant cela, en effet, Ikou n'était pas du tout le genre de personne à s'attirer les foudres des autres, serviable, aimable, fidèle et compréhensif, c'est une vraie petite poupée idéalisée qui se trouvait dans le corps du jeune homme... Et même au niveau physique, cette petite poupée semblait pointer le bout de son nez d'ailleurs, laissant au physique de Ikou, un air de jeune fille très marqué, aussi bien dans ses mimiques que dans sa manière d'être et dans ses expressions.... Comme si au fond, il s'était trompé de corps, que sa petite âme féminine égarée avait trouvé celui ci sans remarquer qu'il s'agissait d'un corps d'homme... Et autant dire que le mélange trouvé était plutôt réussi.

Se redressant, le jeune homme, fixant toujours le vide, demanda poliment, et toujours aussi calmement, une main posée sur la tête du chien, l'autre tenant toujours le harnais de l'animal:

" Vous êtes là, depuis longtemps? "

Il vouvoyait, encore et toujours, les gens lorsqu'il ne les connaissait pas, et avait toujours du mal à commencer à les tutoyer... Soumis avec exagération, peut-être, mais il n'y pouvait rien... il était comme ça.

Aprés la chanson de la vielle chanteuse de Claire Diterzi, il c'était arrêté quelques minutes, pour profiter du ciel du petit matin, s'installa doucement dans l'herbe prenant quelques photos, mais un étrange chien blanc l'avait insisté à le suivre, et c'est ce qu'il avait fait, peut être aurait il put se faire taper ou même être attaquer par une horde de chien mais en retour, il c'était retrouvé face un jeune homme un peu efféminé, répondant après quelques seconde à la question de celui ci..en se présentant, sa voix était comme à son naturel rassurante et calme, elle devait surement plaire au chien, car il n'arrêtait pas de japper peu après il s'arrêta.
Aiba pouvait sentir le climat étrangement tendu, mais il ne bougea pas de sa place, il était quand même éloigné de Ikou, et le regardait juste.
Quand celui ci finit enfin par répondre, Aiba fut un peu plus rassuré et répondit par un "Enchanté de faire votre connaissance", oui comme à son habitude; il vouvoyait les gens et ça ne changerait pas de si tôt, Mais en même temps il avait présenté deux êtres alors il fallait bien qu'il réponde par un vous..
Ce qui l'eut surpris un peu plus, fut que celui le vouvoya aussi à son tour, Aiba lui répondit en souriant, il ignorait que celui ci ne pouvait pas voir son sourire, il le trouvait juste froid en apparence...

"Votre chien viens de m'amener ici, lorsque je suis arrivé à la pelouse."

Aiba se tenait alors droit, en souriant toujours comme pour avoir ne serait ce qu'un sourire du jeune aveugle, dont il ignorais que son interlocuteur était privé de la plus belle chose qui soit au monde, la vue.
Mais c'était étrange d'avoir un animal, alors qu'aucun autre élève n'en avait par ici, enfin la plupart des personnes qu'il avait put voir, n'avait pas de chien...
Le jeune homme tapota un peu son uniforme , resserrant sa cravate, verte, cela lui allait assez bien quand même...cela le rendait beaucoup plus classe, que son habit de villageois, avec le petit chapeau de paille.
Se retournant quelques secondes, il prit une photo du stade, avec les athlétismes, qui couraient ou qui s'entrainaient à la perche, et apparemment Ikou était aussi là pour s'entrainer...

"Excusez moi, à quelle aile appartenez vous ?"

Il avait mis lui, son appareil en mode silencieux, mais le bruit d'une photo prise, se faisait toujours entendre.Le nippon, remis alors le cache sur son appareil photo, jouant un peu avec la cravate, en regardant le ciel bleu, avec un mince sourire qui le rendait si craquant, un de ces sourires dont il avait toujours eu le secret, dommage que Ikou ne puisse le voir, il ne faisait pas ça non plus pour la drague, Aiba n'était pas du genre dragueur, dommage qu'il ne puisse pas s'assoir par terre dans le sol poussiéreux, tout ça a cause de son uniforme noir, et la poussière blanche et le noir, rendait un effet assez sale, c'était désespérant, mais Aiba tenu le coup de sa grande larvitude, qui pointait le bout de son nez.

Song, like a Requiem.

Cette ambiance tendue, le jeune aveugle pouvait aussi la sentir, elle lui était même presque palpable, mais il était comme ça, jamais bien rassuré par les inconnus! Et pourtant, celui qui se trouvait en face de lui ne lui faisait pas vraiment aussi peur que tout les autres... Peut-être était-ce simplement parce que c'était grâce à Hikari qu'il s'était retrouvé ici, ce dit Aiba... Aiba, joli nom, mais ce n'était pas le sujet! Se tenant droit comme un "I", dans un position qui aurait faire grimacer un psychologue, pourquoi? Car sa façon de se tenir reflétait un parfait renfermement, comme s'il cherchait à cacher ses failles et faiblesses, alors qu'il en était en réalité dans une incapacité totale! Un tel handicap que la cécité, ce n'était vraiment pas le genre de chose que l'on peut cacher, si, peut-être durant quelques minutes, mais pas plus longtemps... sitôt que notre jeune homme devrait bouger pour de quelques pas, cela serait flagrant! Et puis, il était difficile de louper le fait que ses yeux, en plus d'avoir cette affreuse manie de ne pas être coordonnés et de parfois regarder dans différentes directions, étaient bien trop bleus pour être naturels! Et pourtant, le fait qu'il ne portait pas de lentilles était flagrant... Mais des pupilles voilées, une fois que l'on est à distance raisonnable pour une conversation, ça ne se manque pas! C'était peut-être pour ça, au fond, que le jeune homme s'accordait rarement le temps de parler aux gens. Il avait beau dire qu'il acceptait le fait de ne pas voir, c'était un fait, il lui faudrait encore un grand chemin avant d'arriver à ce genre de résultat! Et oui, mentalement il en avait pris un coup... Cela se voyait peut-être d'ailleurs, au niveau de son physique étonnamment fin malgré la présence certaines d'une musculature plutôt bien dessinée, il était un vrai fil de fer... A la santé très fragile qui plus est!

Ainsi c'était bien Hikari qui avait ramené ce jeune homme ici? Et bien, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait ce coup là ce chenapan! Toujours l'air calme, et sans le moindre sourire, une lueur amusée passa brièvement sur le visage de notre jeune aveugle, sans s'y poser, évitant soigneusement ses yeux, comme si ces derniers avaient eu la peste! Puis il laissa échappé, d'un air finement amusé, malgré que son visage resta sans expression particulière autre que son masque de marbre intouchable:

" Oh, ça lui arrive, lorsqu'il aime bien quelqu'un, il me le ramène. Il est jeune, il faut le comprendre, il a besoin de compagnie. "

Hausse délicatement ses fines épaule, notre jeune homme lâcha le chien, farfouilla dans sa poche en sortant une balle, qu'il lança énergiquement à travers le stade, à l'aveuglette. Mais à ne pas s'y méprendre, il était peut-être frêle, mais était pourvu d'une force assez étonnante! Même si bon nombre de personnes se trouveraient hautement plus costaudes que lui... Le chien ne se fit pas prier, détallant au quart de tour à la suite de la balle. c'était le genre d'animal à ne pas embêter avouons le, ou du moins, qui ne tolérait pas que l'on embête son maître... Et oui, Ikou pouvait lui dire n'importe quoi, le chien le ferait. Dressé à l'attaque, à la garde, et à la surveillance, un seul mot ou geste de la part du jeune aveugle suffisait pour que le chien morde, attende, ou même surveille les arrière de Ikou sans renâcler! Et bien entendu, en plus de cela, il était les yeux du jeune homme, c'était non négligeable... Le seul ami sur lequel Ikou pouvait compter, c'était un fait.

" Je suis de Taiiku. Je suis en athlétisme, spécialisé en course, puisque je ne peux pas vraiment faire d'autres choses. "

Une pointe d'humour, mais il était on ne peut plus sérieux! Il avait dit cela d'un air léger, mais au fond, cela l'affectait beaucoup, lui qui aimait les grands espaces, se dépenser, il ne pouvait même plus les voir et du fait, était tout bonnement incapable d'agir en jeux d'équipe, ou en saut à la perche ou quoi que ce soit d'autre, et pour cause, il ne voyait pas les marques obligatoires.... Déjà que s'il avait pu garder la course, c'était uniquement grâce à Hikari, alors...

" Et vous? "

Oui, il aurait du le voir, car l'uniforme de Aiba ne laissait aucun doute... Mais cette incapacité à le savoir trahissait sa cécité, sans même que lui n'y pense, et puis, cela, il ne tentait pas vraiment d'y cacher... Après tout, il fallait être déconnecter du monde pour ne pas comprendre au bout d'un moment, ce que signifiait la présence d'un chien ici, surtout ainsi harnaché, même si Ikou avait enlevé la barre de fer dure qui tenait le harnais!
L'air un peu curieux d'entendre tous ces déclics d'appareil photo, le jeune homme pencha légèrement la tête sur le côté, le regard dans le vague, ayant posé ses fines mains dans son cou, au lieu de laisser pendouiller ses bras:

" Vous prenez des photos? "

C'est fou ce qu'il arrivait, sans le vouloir à prendre des airs innocents, notre jeune home, mais il était comme ça, à avoir plus facilement les mimiques d'une jeune fille, que l'air dur à cuir d'un homme... Cela lui valait de nombreuses moqueries malheureusement, et pourtant il ne changeait pas, il était ainsi, que ça plaise ou non, et on ne le referait pas, et avouez... Ça avait son charme non?

Ikou Ikou, ce jeune homme si effrayé par le néan de sa maladie, non soigné, mais Aiba ignoré, tout a fait, qu'il était réellement aveugle; oui il fallait en général quelques minutes avant de dire, tu es aveugle, mais en gnénéral; il n'aimait pas le dire, car ça remué assez souvent le couteau dans la plaie. Il preferait le dire le plus souvent par une métaphore, du style; t'es yeux se sont endormis pour toujours ? ou la lumiere est éteinte, ou des petites métaphores pas toujours méchante, non Aiba n'était pas un garçon qui faisait dans la méchanceté, il ne l'avait jamais réellement connu, puisqu'au tout au long de sa vie ça avait était assez simple, et solidaire envers les autres.

Aiba le regarda pendant quelques minutes, il était vrai que ses yeux étaient étonnement claire, mais peut etre était ce normale, ce qui ne le laissa pas indifférent fut le bref sourire d'ikou sur son visage, ont aurait dit, que ses yeux n'emettait aucune expression, quelle chose étrange, Aiba n'avait jamais vu ça.

"Il doit surement bien m'aimé alors, c'est gentil"

Il fit un sourire, que Ikou ne pourrait pas voir, mais le chien si, mais celui ci ne pourrait pas lui dire, t'as vu Aiba à sourit rien que pour toi, il est assez mignon pas vrai, dommage que tu ne puisse pas le voir...mais ne nous faisons pas de films Hikari ne dirait jamais ça.
Soudainnement, il esquissa un rire quand le chien se mit à détaller pour courrir aprés la balle, surpris par la suivante question de Ikou, il le regarda l'air de dire mais mon uniforme dis tout, c'est à partir de ce moment là qu'il crut comprendre ce qu'était réellement Ikou, il était privé de la vue.

"D'accord, Je suis en Kumi, je test le dessin, mais j'aime beaucoup la chanson et la comédie "

Mais Aiba ne lui posa pas de question, sur son handicape, comme pour éclaircir son doute, si Ikou était rellement aveugle, car cela ne ferait qu'appuyé sur une cicatrice difficile à fermé, et si facile à rouvrir.
Il fut encore une fois legerement étonné par sa question mais répondit tout aussi calmement..

"Oui, je regarde les sportifs, et je prend le meilleur angle, selon la lumiere et tout un tas de chose, aimez vous la photo ?"

Il resta quelques minutes silencieux rosissant legerement, a la mimique du jeune homme.

"Excusez moi, pour cet question je n'ai pas réfléchis, cependant puis je prendre une photo de votre chien et de vous ?"

Il n'avait pas dit une seule fois le mot aveugle, ou handicape, quel personne attentionné ce Aiba.

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