KooJa entourée de fleurs et de douceur.. _ Ikou Madayade

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Ja Hyun Koo entra dans ce jardin majestueux remplit de diverses fleurs aussi colorées les unes que les autres. Pour le trouver, elle dût passer dans beaucoup de couloirs qui sont également bien décorés, elle commence à aimer cette école rien qu'à son apparence. C'est si grand & si beau. KooJa s'est dirigée vers le jardin car elle apprécie particulièrement ce qui est doux, calme & apaisant comme le vent qui passe à travers les feuilles des arbres ou tout simplement comme la beauté des fleurs et leur odeur. Cet endroit était presque vide mais il s'y trouvait quelque personne, filles & garçons qui ont tous l'air assez sympathique. Elle se dirigea vers les tulipes rouges qui sont ses préférées et s'accroupit pour les toucher et les sentir. Elles sont si belles et si douces.. Rien ne peut combler aussi bien KooJa que le calme et la douceur.

Hyun Koo aime ce qui est doux, calme & apaisant car son enfance fût comme ceci. Son père était vraiment gentil avec elle et elle ne savait pourquoi. Elle ne lui posait jamais la question car elle trouvait cela normal. Elle ne se demandait qu'une chose et assez souvent : « Pourquoi n'ai-je donc pas de mère ? Où est-elle ? ». Ce n'est que plus tard, vers ses 15-16 ans, que Kohuse lui dévoila tout en restant calme et en ne brusquant pas les choses. Il lui avoua que sa mère, Ja Eun Soo, très belle jeune femme coréenne, était morte à la naissance de sa fille, Ja Hyun Koo. C'est pour cela qu'il donna un prénom coréen à KooJa et il lui donna également le nom « Ja » de sa mère. D'ailleurs, KooJa lui ressemble énormément. A première vue, on dirait de KooJa que c'est une Coréenne : Elle a la peau claire et des cheveux d'un noir intense. Ce qui cloche, ce n'est que ses yeux.. Ceux de sa mère. Ils sont d'un vert intense tel une Européenne blonde ou rousse. Par contre son père, lui est un japonais typique. Dès qu'on le croise on peut dire de lui qu'il est Japonais. Il a une coupe d'homme d'affaire et des cheveux noirs, ses yeux sont également noir et sa peau est un peu foncée mais pas trop. Quand KooJa a apprit cette nouvelle brutale, elle ne savait quoi penser.. Elle était restée sage et calme. Elle n'a jamais connu sa mère et ne l'a jamais vue en photo car son père n'a rien gardé d'elle.. du moins c'est ce qu'elle pensait. Son père avait rangé toutes ses lettres d'amour et ses photos dans une armoire au grenier. Il les lui montra et lui décrit chaque choses. KooJa était triste pour elle.. mais beaucoup plus pour son père qui n'a jamais regardé une autre femme dans les yeux. Il s'est promit de ne plus jamais tomber amoureux. Maintenant, elle sait pourquoi son père est si gentil avec elle.. Ca lui fait mal au coeur, elle se culpabilise et se dit que c'est à cause d'elle si sa mère n'est plus. Elle s'approcha donc de son père et lui fit un énorme câlin tout en douceur.

Voilà pourquoi KooJa est si calme et douce. Même son apparence est apaisante. Elle aime porter de belles robes élégantes ou de beaux tailleurs d'une jolie couleur comme le rose, le bleu, le jaune et le blanc mais toutes ces couleurs doivent être claires. Elle n'est brusque avec personne, elle est gentille et attentionnée, comme son père. Par contre, KooJa sait très bien se battre mais elle n'agit que quand c'est nécessaire.. Ce n'était qu'une petite parenthèse pour mieux comprendre KooJa sur elle et sur sa vie..

Hyun Koo se releva. Elle prit un arrosoir qui se trouvait jute à côté et arrosa les plantes. Elle commença à arroser les plantes. Presque aucunes fleurs ne sont fanées, les gens prennes bien soin du jardin dans cette école. C'est une nouvelle chose que KooJa apprécie ici. Elle continua à arroser et passa aux violettes qui son les fleurs préférées de son ex. petite amie.. mais par maladresse, elle mouilla une personne qu'elle ne vit pas.. Cette personne était accroupie c'est pour cela qu'elle ne l'avait pas vue..

KooJa _

, dit KooJa assez calmement pour ne pas commencer une dispute.

Elle prit son mouchoir et commença a essuyer la chemise de ce jeune homme. Oui, c'était bien un garçon. On peut déduire celui en voyant son accoutrement et sa coiffure. Il ne porte pas l'uniforme de l'école, KooJa non plus ne l'a pas encore car elle ne sait pas ce qu'il faut mettre. Elle aida à relever le jeune garçon et lui demande son prénom. Son visage était doux, lisse, elle le trouvait vraiment très joli et ses yeux.. d'une couleur grise intense ! Magnifique. Sa coiffure lui va merveilleusement bien. Ses lèvres sont vraiment bien dessinée, c'est à croire que cet homme pourrait être mannequin et surtout grâce à sa fine taille et à sa longueur.

KooJa _

, lança KooJa pour démarrer la conversation.

Song, like a Requiem.

Le temps à l'extérieur était-il beau aujourd'hui? Grisâtre, ou lumineux? Est-ce que les gens étaient nombreux à sortir? Bonne question, à laquelle le jeune homme était incapable de répondre. La seule chose qu'il savait, c'est qu'il ne faisait pas froid, et que l'air n'était pas encore trop humide, donc qu'il ne risquait peut-être pas encore de pleuvoir aujourd'hui. Alors qu'il avait passé un moment seul dans la chambre, à écouter quelques airs de piano, histoire de se reposer même si dormir représentait ces derniers temps une véritable épreuve de force, le jeune nippon s'était enfin décidé à pointer son nez dehors. Il irait seul aujourd'hui, et pour cause, Hikari, son guide, avait des impératifs vétérinaires auxquels on ne peut pas échapper, donc pour aujourd'hui, Ikou se débrouillerait en solitaire, attendant le soir pour revoir son ami. Il savait marcher sans chien, mais c'était toujours bien difficile, et il lui fallait toujours un moment avant de se décider à le faire. Après avoir rangé du mieux qu'il pouvait son coin de chambre, même si le jeune homme était toujours quelqu'un de très ordonné et qu'il n'y avait pas trop de travail dans ce sens là, sans arrêter le petit concerto qui tournait tranquillement dans son ordinateur, le nippon prit sur lui de se préparer pour sortir, après tout, le temps était encore clément, alors autant en profiter.

Il aurait du mettre son uniforme, mais pas moyen de mettre la main dessus. A tâtons, la tâche la plus insignifiante, comme se trouver des vêtements, était toujours une épreuve, et à défaut de trouver ce qu'il cherchait, notre jeune aveugle attrapa un pantalon noir, et une chemise qui se trouvait à côté, avant d'aller se préparer en silence, toujours. Même sans uniforme, il restait toujours vêtu assez sobre, ainsi, on ne pouvait guère lui en vouloir de se tromper, chose qui lui arrivait assez souvent, avouons le. Tout de noir vêtu, ses vêtements toujours assez justes au corps semblant l'affiner encore plus, lui qui déjà n'était guère gros pour un athlète, un petit coup de maquillage, qui était une chose que, miraculeusement, il arrivait toujours à mettre de façon à peu près égale, et un coup de brosse, c'était bon, pas la peine de chercher plus loin, restont dans le simple s'il vous plaît. Bien entendu, deux petites clochettes continuaient encore et toujours de tintinnabuler autour du fin cou de l'aveugle, lui donnant une présence rassurant de par leur petit son agréable, qui variait à chacun de ses mouvements, c'était pour lui, une sorte de porte bonheur.

Spoiler:

Après tout, il s'agissait là d'un des seul cadeaux que son père lui avait fait. une des seules fois ou ce dernier avait daigner le considérer un peu, autrement que comme l'assassin de sa femme. après tout, il n'y était pour rien le jeune Ikou, de la disparition de sa mère, il n'avait fait que naître, c'était tout, mais c'était certainement déjà bien trop, d'après son père. Et pourtant, depuis tout petit, il n'embêtait jamais son paternel, était serviable et agréable envers tout le monde, apprenait sans soucis le violon, le piano, ou bien la harpe, faisait des courses pour les vieilles dames de son voisinage, travaillait à la bibliothèque, sortait courir dans la forêt qui entourait la ville, bref, il n'avait jamais été une personne désagréable, et pourtant, il lui semblait que son père l'avait toujours considéré comme un poids... Depuis cinq ans pourtant, depuis que Ikou avait perdu la vue, à cause, en grande partie, de l'ignorance dont son père faisait preuve envers lui, il lui semblait que cela allait un peu mieux, sans pour autant que l'amour qui est habituellement donné aux enfant par les parents ne soit à portée de main pour Ikou. Non, juste que son père était un peu moins distant, et s'inquiétait un peu plus facilement lorsque la santé fragile de son fils défaillait, encore et encore... Mais rien de plus rien de moins. S'il fallait à chaque fois que quelque chose de grave ou d'irréversible survienne pour que Ikou puisse avoir un peu d'attention de son père, alors mieux valait, selon lui, que tout reste comme avant...

Sa canne de fer dans l'une de ses mains fine aux longs doigts effilés, et longeant les murs comme à son habitude, son petit sac contenant un livre en braille et son ordinateur sur l'épaule, le jeune homme descendait tranquillement vers le parc, faisant attention à chaque pas, en se souvenant de sa chute dans les escaliers, l'autre jours, qui lui avait laissé comme souvenir, des pansements sur le genou, la main gauche, et le front... Pas pratique pour un gaucher, et plutôt peu esthétique sur un endroit comme le front, mais il avait tenté de remédier à cela en le cachant par ses fins cheveux décolorés. Le résultat n'était pas là à cent pour cent, mais c'était mieux que rien, et si on n'y faisait pas attention, cela passait comme une lettre à la poste. chantonnant d'une voix douce et calme, il réussit avec l'aide d'un élève ou deux, à trouver son chemin, afin d'arriver dans ce parc qu'il adorait traversé, car couvert de l'odeur agréable des fleurs encore ouvertes, et du calme qui régnait, totalement différent du brouhaha des couloirs! Reposer ses oreilles, et pouvoir utiliser tous ses sens encore fonctionnels, voilà une occupation qui pouvait prendre des heures à notre jeune homme! Ainsi, s'était-il rendu là où il savait qu'il pourrait trouver des fleurs, toujours dans une discrétion étonnante mais remarquablement belle, sa fine canne frôlant le sol pour éviter les mauvaise surprises, d'un air prudent, il avait fini par s'accroupir vers un parterre de petites fleurs, histoire de pouvoir les toucher, restant aussi délicat que s'il frôlait les ailes d'un papillon, et de sentir leur odeur fraîche et agréable. Mais bien vite il fut troublé par... De l'eau? Sursautant légèrement, il ne dit pourtant rien, ses yeux dans le vide, cherchant un endroit où se poser, en vain, il ne lui fallu guère de temps pour attraper sa canne, jusqu'à présent posée à côté de lui, et se relever, l'air un peu perdu! Oui, il avait bien entendu un bruit d'eau, caractéristique de celui d'un arrosoir qui se vide, mais il n'avait pas réagit, ne pouvant voir que ce dernier se trouvait non loin de lui...

Il entendit les excuses précipitées d'une demoiselle... Cela devait être elle qui l'avait, effectivement, mouillé, mais pas de quoi en faire la guerre, elle n'avait pas à s'en faire! Le visage neutre, pas de sourire, rien, il restait de marbre, et pourtant, il ne semblait pas méchant, l'air toujours assez amical derrière une réserve de sentiment énorme. Le jeune homme inclina doucement la tête, l'air calme, les yeux... posé dans une direction totalement hasardeuse:

" Ce n'est rien, ne vous en faites pas, ça arrive à tout le monde, et puis, ce n'est que de l'eau, ça sèchera vite. "

Le jeune androgyne eut l'air un peu étonné en sentant la demoiselle passer quelque chose sur sa chemise, un mouchoir très certainement? Mais il ne la repoussa pas, alors qu'à l'accoutumée, il évitait assez fréquemment les contacts avec autrui, là, elle ne semblait pas méchante. et puis, la stopper l'aurait certainement fait s'en vouloir encore plus, et Ikou n'avait pas envie de cela. Certes, cela n'empêcha pas qu'il la vouvoyait encore, comme il vouvoyait toujours les gens qu'il ne connaissait pas intimement. C'était une habitude, un style de politesse que lui avait enseigné son père depuis tout petit, et qu'il suivait à la lettre sans broncher, et sans se poser plus de questions que cela! Après tout, ce n'était pas un mal que d'être poli avec autrui! Et pourtant, cela n'empêchait pas, qu'on puisse toujours penser qu'il ne regardait pas les gens quand il leur parlait, surtout quand, comme à l'instant, son regard était largement déporté de la direction de la personne,e t fixait plutôt quelque chose comme le ciel... Enfin, c'était encore une chance que pour le moment, ses deux yeux soient en accord... Et sans le chien, il faisait tout de suite plus "naturel", dirons nous qu'il fallait plus qu'une regard en coin pour discerner son handicap, si l'on ne prêtait pas attention à la canne, et à sa difficulté à s'orienter.

" Enchanté KooJa. Je m'appelle Madayade Ikou, ou Koki, si vous préférez. Oui, le parc est un endroit agréable, il est toujours calme, bien plus que les couloirs en tout cas! Et puis, l'ambiance paisible est agréable ici. Oh, et bienvenue ici, même si je ne suis pas là depuis bien longtemps non plus. "

Non toujours pas de sourire, juste une voix claire et aimable, bien qu'un air quelque peu distant au fond, il restait toujours serviable, et de manière générale, était un adorable jeune homme. Bien que quelques personnes se moquaient encore et toujours de son apparence et de ses mimique efféminées, il n'y prenait jamais garde, et c'était ce qui lui donnait son air toujours si aimable, bien qu'on n'eut difficilement l'occasion de le dire "amical" à cause de sa discrétion constamment présente, prouvant qu'il intériorisait beaucoup, et même, qu'au fond de lui, il n'arrivait pas à s'accepter totalement, malgré ce qu'il en disait bien sûr! C'est que Ikou n'était pas de ces gens qui mentent sur leurs sentiments, qui disent qu'ils vont toujours bien, alors qu'ils se sentent mal, il était quelqu'un de franc, c'était certain, mais extérioriser ses sentiments était pour lui toujours très difficile, et il s'y autorisait très peu, et seulement en présence de personnes de confiance. Pour quelqu'un qui ne place la sienne en personne ou presque, voilà un pari bien difficile à relever! et pourtant, derrière ses apparences réservées, il n'y avait pas plus peluche que ce gentil jeune homme.

" Et puis, ne vous en faites pas pour l'eau, vous êtes toute pardonnée. Ça partait d'une bonne intention non? "

Se penchant le jeune récupéra, à tâtons, son petit sac qui avait, heureusement, échappé à l'arrosage, histoire de ne pas le laisser traîner, au risque de marcher dessus. Il semblait toujours un peu perdu en face de personnes qu'il ne connaissait pas, méfiant peut-être même, mais cela, il tentait de ne pas le laisser paraître. C'est que, voyez vous, lorsque l'on est aveugle, on est un peu désarmés face aux personnes de mauvaises intentions! Mais cette jeune femmes ne lui paraissait pas de celles qui sont là pour des coups foireux, non, elle semblait même relativement aimable, mais que voulez vous, chassez le naturel, il revient au galop...

•

Etudiant _

« Ce n'est rien, ne vous en faites pas, ça arrive à tout le monde, et puis, ce n'est que de l'eau, ça sèchera vite. »

KooJa était toute désorientée, confuse. Elle avait sorti son mouchoir instinctivement car son premier jour dans l'école, elle perturbe déjà la journée d'une personne, une personne sans expression faciale par ailleurs. KooJa le regardait. Il avait les yeux orientés vers le ciel mais son visage était doux que la jeune fille ne pouvait s'empêcher de le regarder. On pourrait croire qu'il est fait de porcelaine tellement sa peau est lisse & sans défauts. Enfin, quand elle eu terminé d'essuyer le tout, le jeune garçon lança quelques paroles amicales. Rien de méchant, il a tout simplement répondu à Hyun-Koo, il aurait tout simplement pu dire que ce n'était pas de sa faute et partir comme ça comme la plupart des gens ferait. Non, lui est quelqu'un d'assez mature au premier coup d'oeil. Sa voix est douce et adorable même si son facial reste neutre sans un petit sourire au coin.

Ikou _

« Enchanté KooJa. Je m'appelle Madayade Ikou, ou Koki, si vous préférez. Oui, le parc est un endroit agréable, il est toujours calme, bien plus que les couloirs en tout cas! Et puis, l'ambiance paisible est agréable ici. Oh, et bienvenue ici, même si je ne suis pas là depuis bien longtemps non plus. »

, répondit Ikou.

Ikou Madayade.. Un bien beau nom pour une si jolie personne. Hyun-Koo s'inclina une dernière fois pour s'excuser. Elle trouvait le surnom Koki assez mignon, elle pourrait nommer une de ses peluches ainsi. KooJa acquiesça de la tête pour ensuite enchaîner une réponse à ce qu'il venait de prononcer. Comme quoi, elle est peut-être nouvelle mais elle se fait vite une nouvelle connaissance et charmante connaissance en plus. Elle commence à apprécier ce jeune homme malgré qu'il n'ait presque rien dit jusque là ce qui est tout à fait normal car ils viennent de se rencontrer. Mais KooJa sent que le courant passe assez bien entre eux deux. C'est un homme efféminé, KooJa les trouve mignon. Peut-être parce qu'ils lui rappellent son homosexualité.

KooJa _

« Eh bien, enchanté Koki. Il est vrai que les couloirs sont fort bruyant. C'est pour cela que je suis venue ici & comme vous le dites, l'ambiance y est agréable. Oh, vous êtes donc nouveau vous aussi ? Cela fait un point commun que l'on a. »

, lança KooJa.

Hyun-Koo est une personne qui croit au destin. Vu leur premier point commun, ils en auront sûrement d'autres par la suite, qui sait. C'est peut-être le destin qui lui a fait arroser de l'eau sur sa chemise. KooJa sourit en pensant à cela, c'est un sujet assez intéressant même si elle n'aime pas parler de ce genre de chose avec son entourage.

Comme cette jeune fille est nouvelle dans l'école ainsi que ce jeune garçon, elle lui propose d'aller visiter le bâtiment. C'est vraiment grand et il doit y avoir beaucoup de pièces intéressantes comme la bibliothèque par exemple. KooJa est très studieuse et aime beaucoup lire surtout les gros romans aux triangles amoureux qui font penser aux dramas coréens. C'est une personne qui peut être très sensible parfois. De plus, ce genre de livres lui fait mieux comprendre les gens, leurs réactions et comment il réagirons dans certains moments délicats. Ce n'est pas donné à tout le monde de savoir comprendre les autres, c'est une qualité exceptionnelle et KooJa a cette qualité. Elle peut percevoir les pensées des gens rien qu'en les voyant pendant environ une minutes.

Mais elle peut essayer plusieurs fois avec Koki et rien ne lui viens.. Il est si neutre, sans expressions, c'est à se demander s'il vit. Mais cela plaît à KooJa, c'est la première personne qu'elle rencontre dont elle n'arrive pas à percevoir les pensées.

C'est peut-être encore une fois, le destin.. K & K.

Song, like a requiem.

Mature, il l'était, à tel point que l'on pouvait parfois en arriver à se demander s'il avait eu une quelconque enfance... Disons que cette dernière avait été un peu comme une ombre dans la vie de notre jeune nippon, rien de plus, rien de moins. Et puis, Ikou était quelqu'un de bien trop gentil de nature, pour partir comme ça, sans rien dire, après avoir simplement pardonné à la demoiselle. Connaître de nouvelles personnes n'était jamais de refus, même si l'aveugle avait toujours un peu de mal à tenir une conversation sans que sa timidité naturelle ne revienne au galop! Et pourtant, ce n'était pas faute d'essayer, mais décidément, depuis ces cinq dernière années, une sorte d'énorme gouffre semblait s'être creusé entre lui et la confiance, même minime, envers les gens. Il était aimable, certes, mais c'était tout. Sa neutralité était maintenant une sorte d'habitude, étant donné qu'il n'arrivait pas à se faire une idée des expressions faciales qu'il pouvait bien offrir aux gens, il les avait peu à peu abandonné, et transmettait généralement tout ce qui n'était pas sur son visage, par le biais de paroles, et de timbres de voix extrêmement variables, au gré de ses envies et humeurs du moment, en plus du fait qu'il était un excellent comédien lorsqu'il s'y mettait, mais cela, il ne s'en servait presque jamais.

Il ne pouvait voir la jeune fille qui s'inclinait poliment en face de lui, mais il en avait l'habitude,e t ne faisait jamais la remarque, se disait que généralement, les gens le faisaient, et si non, et bien, tant pis. il aurait pu le dire, ainsi, ceux qu'il côtoyait n'auraient pas à s'incliner sans avoir la moindre chance d'être remarquer, mais il n'y pensait pas, alors que lui restait toujours on ne peu plus poli aussi, et n'oubliait jamais la moindre courbette, que ce soit un simple signe de tête ou un salut cérémonieux! Par ailleurs, puisqu'il ne les remarquait pas, il ne répondait jamais à ce gens de choses, et encore ici, cil n'y eut pas d'exception à la règle, et ses iris immobiles, malgré un soubresaut de temps en temps, ne se déplacèrent pas plus, pas moins, tournés, encore et toujours en direction du ciel, ou peut-être ailleurs, mais qu'importe, lui voyait uniquement le néant, l'absence, pas même le noir non, c'était encore pire, encore plus profond que du noir! C'était... une sorte de vide qui lui donnait constamment le tournis, oui, à peu de chose près, on pouvait gardé le mot "néant", pour expliquer cela, même si cela restait une notion bien abstraite...

Le jeune homme acquiesça aux paroles de la jeune fille, répondant, de son ton toujours aussi calme et pourtant, qui aurait presque pu avoir l'effet de son sourire invisible, comme si ce dernier se cachait dans sa voix, lui donnant un air entre naïf et sérieux assez singulier, tandis qu'un petit geste de main incertain appuyait ses dires:

" Nouveau... Je ne sais pas trop, cela fait un peu plus d'une semaine que je suis ici, mais ravi de ne pas être tout seul à être susceptible de me perdre dans le labyrinthe de cet établissement. "

susceptible? Non, lui, il se perdait constamment, surtout quand, comme aujourd'hui, son chien n'était pas là pour le guider et lui ouvrir la voie. Des jours comme ça, il était totalement perdu, à tenir sa canne comme si sa vie en dépendant, le geste incertain, et ayant tendance à surveiller autour de lui avec largement plus d'intensité qu'à l'accoutumée.
Visiter les lieux? Pourquoi pas. De plus, il ne serait pas tout seul, et donc aurait, avec un peu de chance, moins de facilité à se perdre dans les dédales de couloirs! Et puis, il fallait qu'il passe à l'infirmerie, pour récupérer Hikari, qui devait être rentré bientôt... si la demoiselle acceptait de l'accompagner, il en serait ravi, sinon, il irait plus tard, même si chaque minutes et chaque mètre passé sans son guide était pour lui un véritable calvaire. Pas seulement parce qu'il n'y voyait pas, mais aussi parce que cela faisait comme un vide, comme s'il lui manquait quelque chose. Cela ne vous est jamais arrivé, d'oublier de prendre quelque chose, sans savoir quoi, et de chercher sans cesse à trouver ce que c'était? et bien pour lui, c'était un peu cela, sauf qu'il savait parfaitement que c'était l'absence du seul être en qui il avait confiance qui lui faisait cet effet... D'après beaucoup, c'était bête, et il ne devrait pas s'attacher ainsi à un "simple chien"... Perdez la vue, et vous parlerez après, le point de vue devrait tout de suite changer, oh que oui.

D'un signe de tête, le jeune homme accepta la proposition de la demoiselle, pour aller faire le tour de l'établissement, si elle voulait aller quelque part en particulier il n'y avait qu'à demander, Ikou savait où il se trouvait, c'est à dire, le nom du bâtiment et le numéro des salles... après encore fallait-il les trouver, car pour lui, avoir un petit plan ou non, la question ne se posait même pas, sauf si on lui en trouvait un en braille,mais ce n'était pas demain la veille que ça arriverait! Pour Hikari, il lui proposerait un peu plus tard, si sa timidité ne reprenait pas le dessus... Cette jeune fille ne laissait pas, dans l'esprit de Ikou, cette amertume qu'il avait habituellement envers les gens qu'il ne connaissait pas, non, elle lui semblait plus qu'aimable, et il se trompait assez rarement là dessus! Et oui, même sans pouvoir voir, le timbre de la voix, la sincérité, tout cela, il pouvait l'entendre et était un véritable adepte en la matière! Et pour le moment, elle ne semblait pas avoir envie de lui sauter au cou pour l'étrangler ou quoi que ce soit, alors bon! Sa voix était douce, et agréable à entendre, pas criarde, calme, bref, cela plaisait bien à notre petit nippon, c'était rare!

Hum, par où fallait-il aller pour rejoindre un bâtiment... Il aurait l'air bien bête de rencontrer un mur plutôt qu'une porte non? L'air un peu perdu, encore et toujours, il demanda donc, gentiment:

" Vous voulez aller quelque part en particulier... Ou pas? "

L'excuse pour dire "j'avoue que je suis perdu", et puis, c'était vrai, il fallait bien commencer par quelque par non? La bibliothèque en effet ce en serait pas une mauvaise idée, mais mieux valait ne pas demander à notre pauvre Ikou d'y trouver quelconque livre! Là, ça le mettrait mal à l'aise! Enfin, il faudrait être bête pour demander ça à un aveugle... Déjà qu'il avait du mal à digérer ce handicap, et cela, malgré ses dires, se voyait, du fait que, jamais ou presque, il n'employait de termes semblables à ceux de la vision, quels qu'ils soient, il les évitait tous, et à force, cela devenait facilement remarquable...

•

Toujours avec un visage aussi monotone & sans expression, Koki répondit gentiment à la jeune fille. Comme la première fois, il a gardé sa voix si.. sensuelle dirait-elle malgré le fait qu'elle ne colle pas du tout avec son visage à cause de sa neutralité.

Ikou _

« Nouveau... Je ne sais pas trop, cela fait un peu plus d'une semaine que je suis ici, mais ravi de ne pas être tout seul à être susceptible de me perdre dans le labyrinthe de cet établissement. »

Se perdre ? Mais comment peut-il se perdre dans un endroit comme celui-ci où sont accrochées des carte à chaque étage ? En effet, KooJa ne sait pas que Koki est actuellement aveugle. Comment réagirait-t-elle quand elle l'apprendra ? Car elle le saura bien assez tôt car quand il marchera, elle verra sa canne. KooJa ne la voit pas car l'angle dans lequel elle se trouve l'empêche de la voir.. Juste après, le jeune garçon fit un signe de la tête qui répondit à la dernière question de notre Hyun-Koo. Elle était contente de voir le jeune japonais faire un signe positif de la tête. Elle s'était fait un camarade son premier jour d'école.. ce qui était rare. Elle a toujours était timide quand il s'agissait de parler à des inconnus même si ce n'était que pour demander l'heure ou quelque chose dans ce genre. Mais apparemment, ce défaut se dissipe petit à petit. Elle se demande bien combien de personne connaîtra-t-elle à la fin de l'année scolaire.

Ikou _

« Vous voulez aller quelque part en particulier... Ou pas? »

, demanda Koki.

KooJa n'avait pas d'endroit en particulier. Elle aimerait bien aller à la bibliothèque mais elle a remarqué une petite grimace faite par son interlocuteur après avoir mentionné ce mot.. Peut-être n'aime-t-il pas ce genre d'endroit tout simplement. De plus, une bibliothèque est faite pour y aller seul. Y aller en couple ou à plusieurs ferait bien du bruit et cela empêcherait KooJa de lire un livre à son aise.. et ce n'est pas très social. Elle n'avait rien à proposer. Elle laissa donc le choix à Koki qui, en terminant sa phrase, dit les mots « Ou pas » qui signifient sûrement qu'il a quelque chose à faire dans un lieu précis. KooJa l'accompagnerait, bien sûr, elle veut en savoir plus sont son compagnon.

KooJa _

« Eh bien, je n'ai pas d'endroit spécial à visiter pour le moment. Si vous avez un lieu quelconque à me proposer, je suis toute ouïe. »

Elle se demande bien où pourrait-il l'emmener. Y a-t-il une pièce qu'il n'y a pas dans les autres internats où il voudrait l'emmener ? Ou alors, il a tout simplement besoin de se rendre quelque part pour un rendez-vous quelconque. Apparemment, ça ne le dérange pas que Hyun-Koo le suive, cela ne doit pas être très important et cela devrait vite se passer.

Pendant ce temps, KooJa essaya toujours d'analyser les pensées de son interlocuteur même si rien ne lui venait. Se yeux ne rejetaient absolument rien. Ses sourcils restaient immobiles et sa bouche ne bougeait pas d'un pouce seulement pour y faire sortir quelques mots.

*C'est un homme bien mystérieux que j'ai devant moi.. J'ai hâte de commencer à le connaître.*

, pensa KooJa.

Like a Requiem.

Oui, c'était vrai que le fait de se perdre, dans un établissement pareil, ou le chemin était souvent notifié, pouvait paraître bizarre aux yeux des gens, mais pas pour Ikou. Par ailleurs, on le remarquait bien, et du fait, il parlait de se perdre avec un naturel déconcertant! Comme si pour n'importe qui, cela était tout à fait normal de se perdre dans les couloir d'un lycée... Mais lui, il ignorait totalement ne serait-ce que la présence de panneaux ici, et tout les jours, il se mettait dans le pétrin, à tenter de retrouver son chemin comme faire se peut... Heureusement, pour lui, le fait d'arriver en retard en cours était souvent pardonné car il était d'un naturel très assidu et appliqué, il n'embêtait personne, au contraire, et on comprenait généralement qu'il puisse avoir quelques soucis d'orientations, surtout dans des jours comme celui ci, où il se retrouvait privé de son chien pour trouver son chemin...

Son regard mort perdu dans le vague néant qu'il était le seul à pouvoir percevoir, le jeune homme attendait calmement un réponse de la demoiselle qui lui faisait face, et cette dernière ne tarda pas. Ainsi donc, elle n'avait pas de lieu particulier à trouver? D'accord, alors si elle acceptait, le jeune homme la ferait passer par l'infirmerie, pour récupérer Hikari, qui devait l'attendre fébrilement à l'heure qu'il était!
L'air calme, toujours, le jeune aveugle tourna un peu la tête, pour tenter de regarder KooJa, l'œil vague, éteint, tandis qu'il redressait un peu son sac sur son épaule. hochant délicatement la tête, l'androgyne tourna la tête à droite, puis à gauche, avant de prendre la parole, toujours de sa voix calme, posée, compréhensive,e t très aimable:

" Oh, et bien, si vous n'avez nulle part où aller... Vous pouvez m'accompagner à l'infirmerie? On m'y attend, ça ne sera pas long. "

Sincère, la tête légèrement penchée, il ajouta bien vite:

" Après, si vous voulez, on pourra passer à la bibliothèque... Ce n'est pas loin. "

Oui oui, il n'aimait peut-être pas vraiment ce lieu, mais il ne refusait jamais d'y aller. Et puis, Ikou était tout, sauf égoïste! il pensait même peut-être un peu trop aux autres, et pas à lui-même, malgré ses apparences soignées et l'impression qu'il prenait soin de lui à longueur de temps, d'où son physique classifié de "poupée" par bien des gens... Si la demoiselle voulait voir la bibliothèque, il n'avait absolument rien contre, au contraire, et puis, qui sait, peut-être que la bibliothécaire avait reçu ce petit livre en braille que le nippon avait commandé? Après tout, il avait presque terminé celui qui se trouvait dans son sac, et en fervent lecteur qu'il était, même s'il ne pouvait user de ses yeux, le renouveau ne pouvait pas lui faire de mal!

faisant demi tour, prudemment, le jeune aveugle fit un petit signe de tête à Hyun Koo, pour l'inciter à le suivre, si elle le voulait bien sûr, car il ne pouvait pas la forcer à venir si elle ne le voulait pas! ...

" C'est par ici, au premier étage. "

Aimable, toujours, sa canne en main, la prudence perçait légèrement dans sa voix, cela aurait été le comble de louper une marche et de tomber devant cette demoiselle, qu'il venait à peine de rencontrer, n'est ce pas? Vivement qu'il ait pu retrouver son berger, oh que oui, vraiment, sans le canin, il était incapable de tout... Absolument tout!

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