| | | Le destin fait bien les choses [PV Maki] |  |
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Nobuki Kietsuko
Admin Méchant èwé
Nombre de messages : 3244
Âge ~ Année : 18 ans ~ 3ème année
Activité : Ô Roméo, pourquoi es-tu Roméo ? Leader de la troupe de théatre (H)
Sexualité : Le cul entre deux chaises et prêt à finir par terre xD Hétéro incertain pouvant se travestir quand l'envie lui prend (a)
Humeur : Beh ma foi bien hein n__n
Am I ... ? : Un fou furieux tout droit sorti de l'asile & qu'il faut capturer au plus vite '-'
Situation : Libre comme l'air & très bien comme ça
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| Sujet: Le destin fait bien les choses [PV Maki] ![Le destin fait bien les choses [PV Maki] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Sam 14 Mar - 0:49 | |
| Le chant des oiseaux audible de votre lit et un rayon de soleil qui envahi votre chambre de toute part, que demander de plus pour un parfait réveil ? Comme à son habitude, c'est avec joie et bonne humeur que Kietsuko se réveilla. A peine avait-il posé ses pieds à terre qu'il sautait dans sa douche pour en ressortir une dizaine de minutes plus tard dans une tenue disons pas très appropriée à ses colocataires de chambre qui - heureusement - étaient encore paisiblement endormis. Il avait beau être le lève-tôt de son dortoir, on ne pouvait pas dire qu'il respectait pour autant le sommeil des autres qu'il jugait bien trop long à ses yeux. Parce que comme le dit si bien le proverbe, l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Après une séance d'habillage intensive et un léger parfumage abusif, il prit la direction du hall.
Arpantant les couloirs, il observait les différentes affiches qui avaient été placardées au mur. L'une d'entre elle faisait la promotion des Sunset, tandis qu'une autre annoncait une prochaine compétition entre dortoirs sans trop de détails. S'il y participerait ? Bien sûr quelle question, il allait même gagner. Mais histoire de mettre toutes les chances de son côté, Kietsuko allait en quelques sortes forcer le destin. Les couloirs étaient déserts et cette affiche vraiment très mal placée. Alors pourquoi ne pas l'enlever ? Oh ce n'était vraiment rien, après tout, il devait en avoir dans tous les recoins du lycée.
C'est curieux comme l'envie d'être le premier motive les gens. Après réflexion, Kietsuko avait fini par craquer et dévalait désormais les couloirs à toute allure, rafflant toutes les affiches de la compétition sur son chemin. Arrivé au terme de sa course, il se laissa tomber sur le premier mur qui passait, essouflé tel un marathonien à l'article de la mort. Tout ça c'était bien, mais maintenant il fallait bel et bien se débarasser de toutes ces affiches. Les poubelles ? Non, parmis tous ces curieux qui peuplaient le lycée, il devait bien en avoir un ou deux qui faisaient les poubelles, il fallait donc tout de suite oublier cette idée.
« Nobuki-kun ! »
Cette voix masculine qui venait de l'interpeler eu l'effet d'un électrochoc sur Kietsuko. Il venait de commettre un crime et avait les bras remplis de preuves. Instinctivement, il ouvra la première porte qui passa et s'engouffra dans la pièce qui était derrière. Non sans violence, il bouscula l'étagère de ce débarras qui faisait office de placard à balais où était entreposés les différents matériels des sportifs de l'école. Il était d'une maladresse monstre et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'avait pas l'attention de ranger. Tout ce qui l'intéressait à présent c'était de trouver l'interrupteur et d'accéder à la porte sans trébucher.
*& la lumière fût*
Tandis que son doigt enclenchait l'interrupteur de la lumière, Kietsuko s'empressa de tirer sur la poignée de la porte qui finalement lui resta dans la main. Encore une fois, la chance ne lui avait pas souri, et comme on dit, ces jours là on ferait mieux de rester couché. Sa première réaction fût de regarder la poignée attentivement. Sa deuxième de se jeter contre la porte. Sa troisième ? Hurler.
Dernière édition par Nobuki Kietsuko le Mer 10 Juin - 18:27, édité 2 fois | |
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| | Sujet: Re: Le destin fait bien les choses [PV Maki] Lun 16 Mar - 23:27 | |
| « Komatsu-sempai ! »
Maki, qui marchait gaiement dans les couloirs en cette belle matinée, se retourna d’un coup après avoir entendu son nom. En ce levant ce jour-là, elle avait eu l’envie soudaine de passer une journée tranquille, sans trop se forcer. Se la jouer zen quoi. Elle qui n’était pas du genre passive avait aussi ses moments où elle n’avait rien envie de faire. o.o Si si, je vous assure ! Et pourtant, le simple fait d’entendre « Komatsu-sempai ! » lui fit sentir que ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait pouvoir se poser. Allez savoir pourquoi, elle avait un pressentiment ; cette journée allait être riche en événements.
Maki regarda son interlocuteur. Ou plutôt, son interlocutrice. C’était une élève du club de cuisine en première année, qui s’approchait d’elle timidement. Notre petite nippone lui adressa un sourire rayonnant, tout en se dirigeant vers elle. Elle avait prévu d’aller se chercher un bon livre à la bibliothèque, mais rien ne pressait. Elle avait toute la journée pour se prélasser au soleil et lire. Et puis… Elle avait la réputation d’être gentille avec tout le monde. Pas question de montrer un autre aspect d’elle. Enfin. Si on peut dire qu’il s’agissait d’un autre aspect. x.x
« Oui ? »
« Anoo… »
La jeune fille baissa les yeux, rougissant légèrement. Maki se demandait bien ce qui pouvait susciter tant de gêne chez elle, mais resta silencieuse, attendant qu’elle veuille bien lui répondre. La jeune fille fit encore quelques pas en direction de son sempai, tendant ensuite les bras vers elle. Elle laissa alors apparaître un petit paquet de biscuits faits maison, rougissant de plus belle.
« Vous… Vous voulez bien les accepter ? »
Maki la regarda surprise, mais néanmoins toujours souriante. Elle avait beau recevoir régulièrement de petites attentions comme celle-ci, elle ne s’y habituerait jamais. Cependant, à chaque fois, elle était profondément touchée de l’attention qu’on lui portait. Elle n’était pas différente des autres élèves. Elle montrait juste sa joie de vivre, laissait sa bonne humeur éclater au grand jour. Et apparemment, ils aimaient ça.
« Vous êtes un modèle pour moi, alors ça serait un honneur. »
Kawaii ! *o* Maki ne pouvait pas refuser. Elle prit alors le petit sachet, soigneusement décoré, avec une petite étiquette où était inscrit « Pour Komatsu-sempai ». Notre petite nippone laissa un nouveau sourire apparaître sur son visage.
Entendre qu’elle était un modèle pour quelqu’un la motivait encore plus. Elle voulait se donner à fond dans la cuisine, afin que tous soient fiers d’elle. Ses parents, sa sœur, Kana et tous les autres élèves. Pour rien au monde elle ne voudrait que sa vie soit différente.
« Merci beaucoup. Ca me touche énormément ce que tu me dis là. »
La jeune fille leva la tête, son visage était soudain éclairé par un énorme sourire. Maki ouvrit précautionneusement le petit sachet, sortant alors un biscuit. Elle le porta à sa bouche, croqua un petit morceau et laissa les saveurs envahir sa bouche. Ses papilles étaient comblées ; cette petite irait loin dans la cuisine, elle en était certaine !
« Oishiii *o* »
Et là, PAF ! Le drame.
Enfin non, pas tout à fait. o.o En fait, Maki laissa tomber sans le vouloir le biscuit par terre. Elle était déçue d’avoir gâché un aussi bon biscuit. Rah la la. Maladroite comme pas possible parfois, j’vous jure ! x.x
Elle s’apprêtait à se baisser pour ramasser le précieux biscuit, quand quelqu’un passa entre les deux filles. Et posa –bien évidemment- son pied sur le biscuit, le réduisant alors en miettes. Chose qui fit bouillir Maki à l’intérieur.
« Eh toi ! Oui, c’est à toi que je parle ! Tu aurais pu faire attention ! … Les gens parfois, j’vous jure è.é »
Elle jeta un dernier regard à la personne, qui s’éloignait en se demandant qui était cette folle. Hum. Nous nous passerons de tout commentaire. Vous vous imaginez ? Moi, une pauvre narratrice innocente, je dois vous raconter ses éclats de voix et sa colère. Rah la la. C’est dur. x.x
Maki regarda la jeune fille, montrant sur son visage qu’elle était réellement déçue. Elle jeta ensuite un coup d’œil au biscuit en miettes.
« Bon… Merci encore pour les biscuits ! Ne t’en fais pas, je vais chercher de quoi nettoyer ça. Tu peux y aller. n_n »
Maki adressa un dernier sourire à la jeune fille, puis tourna les talons en lui faisant un signe de la main. Puis elle regarda droit devant elle, partant en direction du placard à balais. Rah. Comme ça pouvait l’énerver quand même ! u.u
Une fois arrivée au placard, elle posa sa main sur la poignée et tenta d’ouvrir la porte. Cette dernière bloqua un peu et finit par se laisser ouvrir. Maki regarda à l’intérieur, à la recherche d’un balai. Mais au lieu de trouver un tel objet, elle trouva un jeune homme, à moitié endormi, dans un fouillis pas possible. Il avait renversé une bonne partie des objets sur l’étagère et plein de feuilles étaient un peu partout. Maki put lire rapidement de quoi il s’agissait ; c’étaient les annonces pour la prochaine compétition entre dortoirs. o.o Eeh! Qu’est-ce que ça faisait là, ça ?
Elle reporta alors son attention sur le jeune homme qui semblait émerger doucement.
« Eh.. Ca va ? »
Assez curieuse de savoir ce qui s’était passé, elle se tenait devant la porte et attendait une réponse. Rah la la. Tu ne changeras jamais Maki ! o.o
Ce qu'elle ne savait pas... C'est que sa journée tranquille était sur le point d'être chamboulée. Héhé. |
| | | | Nobuki Kietsuko
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| | Sujet: Re: Le destin fait bien les choses [PV Maki] Mar 24 Mar - 23:29 | |
| Les couloirs de Kyôgaku étaient déjà si peu peuplés, qui pouvait-on bien trouver dans un placard à balais ? A terre et recroquevillé sur lui-même au milieu de ses dizaines d'affiches, Kietsuko se voyait déjà pourrir ici avec comme seule compagnie quelques araignées (et encore fallait-il que celles ci lui fassent honneur de leur présence). Inévitablement, il ne pu s'empêcher d'imaginer l'avenir qui lui était réservé, ou plutôt l'avenir qu'il n'aurait jamais. Il ne connaitrait pas une seule fois les joies d'être père, ne mangerait plus jamais tous ces délices qu'il aimait emprunter au club de cuisine, sans oublier qu'il n'aurait jamais eu la chance de connaitre l'âme soeur.
[ Kietsuko ] « Je vais mourir ici ... Je reverrais plus jamais personne. Quand je pense que je fais tout ça pour la compétition ! & je ne pourrais même pas y participer ... ! Baka ! »
Le comédien dramatique qu'il était refaisait surface et se lancait dans des discours 'd'adieux'. Il ne manquait plus que l'autel et le prêtre et on pourrait croire à une véritable confession, jusqu'au moment où un signe de vie se fit sentir. Ce n'était finalement peut-être pas ses 'dernières fois' ... Des bruits de pas lointains étaient désormais audibles et se faisaient de plus en plus bruyants. Kietsuko pouvait distinguer sous la porte une ombre, signe que quelqu'un était là. Et sans même qu'il est le temps de faire quoi que ce soit, le quelqu'un en question se battait avec la poignée de la porte avant de pouvoir enfin entrer et constater les dégâts.
[ L'inconnue ] « Eh.. Ca va ? »
Est ce que ça avait l'air d'aller ? Ca faisait bien une heure qu'il était enfermé entre ces quatres murs et Kietsuko s'était presque fait à l'idée de préparer un testament qui serait retrouvé au milieu d'un tas de poussières des années plus tard (ou pas), et voilà que sa bonne étoile semblait lui venir en aide. Le contraste entre cette pièce sombre et la lumière qui s'émanait de l'extérieur rendait la silhouette de l'inconnu indétaillable. A qui pouvait donc bien appartenir ce corps si fin et élégant ?
[ Kietsuko ] « C'est pas trop tôt ! J'ai failli attendre ! »
A peine avait-il fini sa phrase qu'il sautait dans les bras de celle qui l'avait sauvé, la couvrant d'affection sans même savoir qui elle était.
[ Kietsuko ] « Ca c'est ... c'est pas moi ... , lança-t-il en pointant du doigts les affiches. Mais je vais bien, ça va ! » continua-t-il en imaginant que la jeune femme se soucierait un minimum de son état aussi bien physique que psychologique.
Dernière édition par Nobuki Kietsuko le Mer 10 Juin - 18:26, édité 2 fois | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Le destin fait bien les choses [PV Maki] Dim 10 Mai - 0:10 | |
| Maki, fidèle à elle-même, observa les lieux sans rien dire. N’étant pas quelqu’un d’ordonné – non, même loin de là ! o.o – elle n’allait pas faire la morale au jeune homme. Surtout qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce qui s’était passé.
La jeune fille jeta à nouveau un coup d’œil à celui qui était par terre. Il émergeait de son demi-sommeil, n’ayant pas l’impression de réaliser tout ce qui arrivait. Qui était-elle, il devait sûrement se le demander. Question que Maki pouvait retourner à son « interlocuteur ». Qui donc était-il, beau japonais allongé dans le placard à balais, entouré de feuilles éparpillées ? A peine eut-elle terminé de parler, que l’autre zigoto sembla redevenir lui-même.
« C'est pas trop tôt ! J'ai failli attendre ! »
Eh ? A vrai dire, ce n’était pas trop la phrase à laquelle s’était attendue Maki. Elle aurait plutôt pensé à un « Merciii ! Sans toi, je serais condamné à vivre dans ce placard ! » Mais non. Apparemment elle avait à faire à un petit narcissique. Ou du moins quelqu’un qui en attend beaucoup des autres. Le genre de personne dont elle ne raffolait pas. Mais pourquoi ? Il était si mignon, ce n’était pas croyable ! Pourquoi elle tombait que sur des gens comme ça ? … Et pourquoi elle partait directement dans de telles réflexions ? En réalité, Maki ne pouvait pas s’empêcher de fantasmer sur les garçons mignons. Elle rêvait de rencontrer son Prince Charmant, ou du moins le garçon de ses rêves. Mais à chaque fois, ça ne collait pas. Elle allait finir par désespérer si ça continuait comme ça.
Enfin revenons à nos moutons. Le garçon venait juste de fermer la bouche qu’il sautait déjà sur Maki. Bah dis donc ! Elle était si jolie que ça ? … Hum. Quoiqu’il en soit, elle avait droit à un super câlin made by un parfait inconnu. Parfait inconnu qui déjà ne la laissait pas totalement indifférente. Ah ces garçons, tous des bourreaux des cœurs !
« Ca c'est ... c'est pas moi ... »
Le jeune homme désigna les papiers éparpillés partout. Nooon ? C’était pas lui ? Mais alors c’était qui ? Le Pape ? Et puis qui avait tout fait tomber sur les étagères, hein ? La mère Michelle qui avait perdu son chat ? Mes fesses oui ! o.o Maki n’était pas naïve, ni dupe ; elle se doutait bien que c’était le jeune japonais. Qui d’autre, enfermé dans un placard, si ce n’est lui ? Mais comme dit précédemment, ce n’était pas elle qui allait lui faire des reproches ! Surtout si c’était un Hug-Man ! *o*
« Mais je vais bien, ça va ! »
Mais c’est génial mon coco ! Ca lui change la vie ! o.o Enfin, surtout la mienne. Mais vu que je ne suis que la narratrice, eh bien je me tais et je raconte. Point barre.
Car en réalité, Maki, étant naturellement gentille et soucieuse pour les gens, était rassurée de voir qu’il n’avait rien. Ca aurait été bien fâcheux s’il avait fait un gros malaise ou s’il s’était cassé quelque chose.
Maki mourrait d’envie de lui poser plein de questions. Qui était-il ? Que faisait-il là ? Pourquoi y avait-il plein d’affiches par terre, bien qu’il ait nié être l’auteur de tout ceci ? Mais elle devait tenir, sinon elle allait effrayer son interlocuteur.
Notre petite nippone voulut se décoller légèrement, se sentant un peu gênée des bras du jeune homme autour d’elle. Seulement, elle ne maîtrisa pas ce « décollage » et tomba à la renverse sur le japonais… En refermant la porte dans sa chute. Et voilà qu’ils étaient maintenant tous les deux coincés dans la petite pièce. Manquait plus que l’ampoule saute. Encore heureux, elle semblait bien marcher.
Revenons à nos deux jeunots. La jeune fille, rouge comme une pivoine, était toujours couchée sur l’autre, gênée comme pas permis. Elle ne savait pas trop quoi faire et sentait son cœur battre à tout rompre contre sa poitrine. Nul doute que le jeune homme aussi. C’est pourquoi Maki se redressa en vitesse, de peur qu’il n’interprète mal cette réaction. Une fois accroupie à côté de lui, elle tourna la tête en direction opposée, toujours rouge. Elle ajusta son uniforme, puis inspira un bon coup. Une fois certaine de réussir à se maîtriser, elle se retourna avec un petit sourire. Aah, adorable.
« Je suis vraiment désolée. Je peux être très maladroite par moments… »
Elle se courba légèrement en même temps que ses excuses. Ils allaient devoir rester ensemble pendant un bon moment, alors mieux valait ne pas se disputer. Maki s’assit confortablement contre le mur, fixant le jeune homme qui en faisait de même. C’est alors qu’elle se rappela qu’ils ne se connaissaient pas. Un sourire apparut à nouveau sur ses lèvres lorsqu’elle reprit la parole.
« Au fait, je m’appelle Komatsu Maki. Et tu es… ? »
Tant qu’à faire, ils pouvaient faire connaissance. Ainsi elle en saurait plus sur lui, mystérieux inconnu. Elle n’était pas au bout de ses surprises en tout cas. Cette entrevue dans le placard à balais allait se révéler… Révélatrice. |
| | | | Nobuki Kietsuko
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| | Sujet: Re: Le destin fait bien les choses [PV Maki] Mer 10 Juin - 18:20 | |
| La démonstration affective qu’avait pu avoir Kietsuko à l’égard de la belle inconnue n’avait pas l’air de plaire à cette dernière qui repoussa catégoriquement le nippon lorsqu’il avait sembla vouloir partager son enthousiasme. Comment pouvait-on ne pas répondre à l’invitation comme celle-ci ? Des bras aussi accueillants que ceux de Kietsuko n’attendaient généralement qu’une chose : qu’une jolie jeune fille vienne s’y blottir tendrement. Mais la jeune fille en question n’était visiblement pas cette jolie brune, et c’était dommage. Kietsuko n’avait pas suffisamment d’estime envers lui-même pour se venter à longueur de journée de ses parties de jambes à l’air comme pouvait le faire bon nombre d’étudiants à Kyôgaku – et c’était dire qu’il y en avait un paquet -, mais sa gueule d’ange ne lui permettait pas pour autant de faire chavirer plus facilement le cœur des filles. Petit déjà, on ne cessait de le considérer comme le bon copain. Celui à qui toutes les petites écolières confiaient leurs secrets, mais jamais leur cœur.
On ne saurait expliquer comment les deux étudiants se sont retrouvés l’un sur l’autre à même le sol mais une chose était sûre : si quelqu’un d’un grade suffisamment élevé les avais surpris dans une telle situation, il n’aurait pas fallu bien longtemps pour que tout l’établissement soit au courant et que leur réputation respective en prenne un coup. La porte était désormais fermée et eux étaient coincés. La pauvre jeune fille culpabilisait d'être celle qui les avait fait prisonniers, sans doute avec elle de quoi, mais aucune onde de colère ne sembla traverser le regard de Kietsuko qui paraissait comme subjugué. Aucun des deux ne semblait manifester un quelconque signe de claustrophobie, c'était déjà ça.
Avec tout ça, Kietsuko n'avait même pas pris la peine de se présenter et c'était l'inconnue qui s'en était chargé à sa place. Lui qui n'avait déjà pas la meilleure des réputations à Kyôgaku, ça n'allait certainement pas aller en s'arrangeant. Rien ne pouvait affirmer qu’une fois sortie de ce pétrin, la jeune fille ne se précipiterait pas jusqu’à sa bande de joyeuses copines – toutes aussi jolies peut-être :o – et qu’elle ne raconterait pas cette expérience comme on raconte un râteau que l’on vient de mettre au type le plus collant de l’école. Trêve d’imagination, il s’agissait à présent d’éviter le pire et de sortir indemne de cette entrevue qui se révélait être bien plus originale qu'il ne l'aurait espéré.
[ Kietsuko ] « & moi c'est Nobuki Kietsuko. lança-t-il avec son air charmeur. Je suis enchanté, Komatsu-san. » ajouta-t-il en plongeant son regard dans celui de la jeune femme.
Ses yeux n’avaient pas encore eu l’occasion de rencontrer franchement ceux de la belle inconnue mais lorsqu’enfin il pu en distinguer clairement la couleur, il sembla s’y perdre l’espace d’un instant. Qui avait bien pu mettre cette si jolie jeune fille en travers du chemin de Kietsuko ? Mais surtout, comment se faisait-il qu'il ne l’avait jamais remarqué auparavant au détour d'un couloir, lui qui voyait bien trop souvent des gens qu'il ne souhait plus voir.
[ Kietsuko ] « C'est pas banal comme situation, hein ? » dit-il tout sourire avant de libérer un léger rire qu'il fini par taire avec un air gêné.
La situation avait de quoi être amusante. Un placard à balais ce n'était pas très glamour pour une rencontre, et s'ils avaient été à l'extérieur, Kietsuko aurait volontiers invité Maki à boire un verre par exemple, ou à faire une toute autre activité normale. Mais voilà, ils étaient là, et pour un petit moment sans doute, alors autant tuer le temps.
[ Kietsuko ] « C'est une chance que je sois tombé sur toi. Dis-moi, c'est un ange qui t'envoies et au lieu de me sauver tu as préféré sacrifier une belle journée de printemps pour t'enfermer avec moi dans ce placard ? C'est plutôt généreux de ta part. »
Les minutes semblaient interminables depuis le moment où il s'était retrouvé coincé ici, heureusement, la présence de Maki donnait un peu de gaieté à cette pièce presque morte. Seul hic : Kietsuko avait faim, et son estomac ne se gênait pas pour le faire savoir. Espérant que sa bonne étoile soit toujours là, il se leva d'un bond et commenca à fouiller dans tous les recoins possibles de ces trois mètres carrés.
[ Kietsuko ] « Ah ... Si seulement j'étais passé au club de cuisine avant de venir dans ce fichu placard, j'aurais pu prendre quelques réserves. Dans la catégorie ratés de première je voudrais Nobuki Kietsuko \o/»
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