Magasinage! [Tôda Yukio & Ishikawa Kiyoko]

C'était un dimanche ensoleillé. Daichi marchait à Tokyo, au japon (évidemment), plus précisément au Ginza, elle se dirigeait vers les boutiques de luxe. Elle avait besoin d'une tenu du soir, pour aller au mariage de sa tante, qui se tenait dans deux semaines. Le soleil lui tapait le crâne et la pauvre Chi avait peur d'attraper un coup de soleil sur les épaules. Bref, ce matin là, son envie de magasiner des beaux vêtements ni était pas, petit un, ses amies étaient toutes occupé, elle devait donc y aller toute seule. Petit deux, avec la température qu'il faisait, elle aurait aimer pouvoir s'entraîner un peu. Mais bon, il lui fallait une tenue, et pour ça il fallait magasiner. Chisato-san ne pensait pas s'éterniser là-bas, gros maximum deux heure et demi. Elle avait fait exprès de partir tôt pour ne pas que sa lui prennes la journée. Il était dix heures et les magasins venaient d'ouvrir, et c'était un samedi, ce qui veut dire que les magasins serait probablement bondé... Mais bon, c'est ça la vie, comme elle le répétait si souvent. Enfin, chisato aperçu la boutique au bout de la rue. Elle commença tout de suite à penser à une robe qui serait jolie sur elle. Une petite robe blanche avec des brillants, juste assez pour que sa reste sobre, mais jolie lui plairait. Courte et sans manche. Elle les adorait. Dès qu'elle entra dans la boutique de luxe, elle marcha vers le rayon des robes de soirée, et commença à fouiller un peu partout. La chance était avec elle, étendu sur un support, une magnifique robe d'une blancheur immaculé assez courte, et sans manche reposait bien tranquillement sur un mannequin en plastique. Daichi s'approcha lentement de la robe sans la quitter du regard et commença à fouiller sur les modèles à vendre. Elle espérait que sa taille s'y trouverait. Encore une chance, elle trouva sa taille, mais la tâche pour sortir la robe fut plutôt laborieuse. Comme vous auriez pu vous en doutez, sa taille était la dernière robe au fond. Chi-chan allongea son bras et réussit tant bien que de mal à extirper le vêtement. Elle fila ensuite au salle d'essayage, et se mit dans la file attendant patiemment son tour... Une fois venue, on lui donna un carton avec un numéro, et elle alla essayer son morceau. Elle se regarda dans le miroir, et se dit qu'avec une petite ceinture blanche, des gants blanc fait de dentelle brillante, un collier blanc et peut-être une boucle blanche pour ses cheveux, sa serait magnifique. Parfait pour un mariage! Chisato-san enleva le tout, sortit et marcha jusqu'au rayon accessoire. Elle regardait les ceintures quand quelqu'un lui tapa l'épaule.

[Désolé, c'est un peu court, mais je me reprendrait après! >.< Le temps manque et si je laisse mon texte, quelqu'un va fermer l'ordi et je vais tout perdre! T.T]

Daichi regardait attentivement le rayon des ceintures et se demandait laquelle irait le mieux avec la belle robe qu’elle voulait acheté. Il y en avait de toute sorte, des grosse noirs, des larges brunes foncé, des longues ivoires, mais Chi-chan savait exactement ce qu’elle cherchait, une ceinture de taille moyenne, ni trop large, ni trop mince, juste parfaite et de couleur blanche. Pourtant ce n’était pas difficile à trouver non? Mais bon, la japonaise passa sa main dans ses cheveux et les replaça avant de changer de comptoir et de revenir à celui-ci. C’est alors qu’elle se pencha un peu afin de voir les dernières ceintures du raque. C’est alors qu’elle la vu, LA ceinture qui lui fallait.. Blanche un peu fripé, un blanc plus opaque que celui de sa robe, avec une belle boucle en argent au milieu, qui avait une forme étrange, qui ressemblait vaguement à un papillon en argent. C’est alors qu’elle sentit le souffle de quelqu’un derrière son oreille. Il sentait la gomme au framboise. Une voix masculine parla doucement et dit quelque chose qui perturba Daichi.

« Est-ce que cette jeune femme est aussi jolie que l’odeur qui émane d’elle? »

L’adolescente se tourna, s’attendant à voir quelqu’un qu’elle connaissait, mais non. Mais pourtant, il lui disait quelque chose. Mais, ça ne lui revenait pas, elle se rappelait vaguement l’avoir déjà vu quelque part, mais c’était très vague… La brunette baissa la tête à gauche et ensuite à droite un air interrogateur flottant dans les regards. Elle lui fit un petit sourire, rien de plus mignon, et sentit le rouge lui monter au joue.

« Arigatou! » Bafouilla-t-elle un petit sourire gênée sur le visage.

La petite japonaise renifla l’air, et de sa toute petite voix demanda poliment :

« Est-ce que je peux avoir de la gomme? » Avec un petit sourire enfantin qui illuminait son visage d’ange.

Tout en disant cela, Daichi mis sa ceinture sur sa robe, et marcha vers le rayon des colliers, bracelets et gant, en attendant la réponse du japonais.






[Ta réponse était pas courte du tout O.O XD]

Sa voix était adorable. Il souriait à l'écoute d'un timbre aussi kawaii que celle-ci. La jeune femme semblait chercher une ceinture apparemment, celle qu'elle avait choisi était belle certes mais Yukio trouva ça trop... "blanc".
Son odeur était enivrante, il avait envie de la câliner bien qu'il ne la connaissait pas. D'un petit air amusé, il prit sa question comme quelqu'un de joyeux et quelqu'un qui ne le repoussa pas. Pour elle, il marchait du chewing-gum, pourtant ce n'était pas du tout le cas.
D'abord, il regarda la jeune femme d'un air étonné et réfléchis. Il tapa dans ses mains comme un enfant et sorti de sa poche un petit bonbon rose, au centre ça ressemblait à un petit cœur liquide. Il était dur de l'extérieur mais avait un de ces petits liquides aux arômes de fruits rouges, ce sont ces petits bonbons que l'ont trouve au combini. Ce soir là, il avait acheté une boîte de Pocky à la fraise et ces fameux bonbons dont il ne se souvenait plus du nom.
Il laissa tourné entre ses doigts la petite perle rosâtre et s'amusa avec tout en regardant d'un petit regard dragueur la jeune femme, il enleva le papier et le mit dans sa poche. De son autre main, il aggripa la jeune fille lorsqu'elle s'en alla vers un autre rayon, il l'emmena derrière un grand portique de vêtements et d'un geste, mit le bonbon dans sa bouche et sans réfléchir, embrassa la jeune fille sans la forcer ni avec violence, c'était un baiser doux et agréable.

« Peut-être est-ce moi. Mais je trouves qu'il a meilleur goût lorsque nos salives se mélangent. »

Il ricana et se dégagea de là, il lui sourit tout en lui tapotant sur la tête. Ses lèvres étaient douces et froide à la fois, chaude et piquante. Elles avaient toutes les qualités et tout les défauts, Yukio apprécia ce petit baiser qui ne dura qu'une demi-seconde. Il avait laissé le bonbon dans la bouche de la jeune femme, mais, il y avait un détail qui tout d'un coup le troubla. Son visage lui était familier... elle ressemblait à une de ses connaissances et ça, il le savait. Est-ce une fille qu'il avait déjà dragué, un soir ?! Non, ça ne devait pas être ça sinon elle l'aurait reconnu mais pourtant il se posa néanmoins cette question.

« Enchanté, mademoiselle. Je m'appele Tôda Yukio, mais tu peux m'appeler Yuu-kun si tu le souhaite. J'ai dix sept ans, tu es vraiment mignonne. »

A cet instant, Yukio soupira et tapota de nouveau la tête. Il rigola et lui dit d'un air tout à fait naturelle.

« Tu me fais penser à Hachikō regarde, tu es aussi mignonne qu'un petit chien. Oui ! Tu es le petit chien de la gare de Shibuya. Ne prends pas ça mal surtout, c'est affectueux. Ca donne envie de te protéger... il est quand même resté près de dix ans après la mort de son maitre en attendant comme ça près de la gare. Tu devrais avoir un petit collier tout brillant ! »

Que racontait-il ?! Il était complétement cinglé, Hachikô n'avait aucun rapport avec elle. Alors, pour se rattraper il regarda par dessus les vêtements et vit un très joli collier, c'était une petite chaîne en argent où se trouvait une petite croix scintillante, voilà ce qu'il lui fallait. Il courit vers le rayon et l'attrapa, un grand « Kawaii, neeeee ! » retentit dans le magasin, les vendeuses le regardèrent déjà de un, parce qu'il était beau mais aussi parce qu'il se surexcitait pour un simple bijou.
Il le déposa sur le comptoir et le paya, il couta 3, 500¥ - ce qui fait environ 27€ et 42$ - lorsque la vendeuse voulu emballer le bijou, il lui prit des mains tout en s'excusant mais il n'en aurait pas besoin, il le glissa tout simplement dans la poche arrière de son pantalon en prenant soin de demander à ce que le prix soit enlevé. De nouveau, il agrippa la jeune femme par le bras et l'emmena dehors, d'un air joyeux il sortit le petit bijou de sa poche et le lui donna.

« Mademoiselle, je vous prie d'accepter ce présent. Onegai shimasu ! »

Il fit une révérence, resta tête baissé les bras en avant jusqu'à ce qu'elle accepte.

Dimanche. 10h30. Kiyoko marchait nonchalamment à Ginza. Les doux rayons du soleil caressaient son visage d'une agréable chaleur et une délicate brise soufflait légèrement dans ses longs cheveux. Tous avaient le sourire aux lèvres et se baladaient avec gaieté. Enfin, presque... L'adolescente était bien embêtée de se retrouver parmi une horde de magasineurs à cette heure.


9h00. Kiyoko s'assit paresseusement dans son lit en se frottant les yeux. Elle s'étira avec nonchalance et se leva. Les membres toujours engourdis par le sommeil, la jeune femme se rendit à la salle de bain afin de prendre une douche. Elle ouvrit l'eau et se glissa sous le jet. L'eau froide entra en contacte avec sa peau, ce qui acheva de la réveiller. Lorsqu'elle sortit, elle enfila un pantalon, un t-shirt au hasard et empoigna un sac. Automatiquement, elle y fourra ses vêtements de danse et se tourna vers ses chaussures de danse sans pour autant les prendre. L'adolescente les observa un moment. De nombreux trous perçaient les semelles et le tissu souple, les lacets étaient complètement effilochés et l'intérieur était déchiré de partout. Kiyoko se passa la main dans les cheveux. [color:de8c=sky blue]*Je devrais peut-être en acheter des nouveaux... Et puis, non. Ils sont encore utilisables. Les magasins attendront!*
L'étudiante se pencha pour ramasser ses baskets. Quand elle se releva, elle leur jeta un dernier coup d'oeil et arqua un sourcil. Bien que les chaussures soient dans sa main, les semelles, elles, étaient restées bien au sol. Une lueur de désespoir traversa son regard. *Pourquoiiiiii????*


C'est donc ainsi que Kiyoko se trouvait à faire les magasins plutôt qu'à pratiquer sa nouvelle chorégraphie. Alors qu'elle marchait à la recherche d'une boutique où elle pourrait se trouver des chaussure adéquates, elle aperçut, de l'autre côté de la rue, deux silhouettes qui lui semblaient familières. Elle traversa et marcha vers elles. La première était de petite taille, avait de longs cheveux et un petit visage innocent. Il s'agissait de Daichi. Étrange qu'elle ne soit pas plutôt en plein entraînement à cette heure. Devant elle, se tenait un grand jeune homme à la silhouette svelte et au regard enjôleur. Yukio... Kiyoko arriva finalement devant eux, sans même leur adresser la moindre salutation. Celle-ci les regarda plutôt de manière suspicieuse. Elle s'attarda sur le collier que portait à présent Chi-chan, puis fixa un moment le jeune homme.

-J'espère que ce n'est pas ce que je pense, espèce de dragueur à la noix!

Le fait que Yukio aime à collectionner les petite copines ne l'embêtait pas particulièrement. Sauf s'il s'agissait de de Daichi. Là, c'était une tout autre histoire...

Daichi le regarda un petit sourire illuminant son visage. Il mis sa main dans sa poche, et en ressorti ce qu’elle prit d’abord pour un chewing-gum, mais c’était un petit bonbon à l’emballage mauve. Il l’enleva et le mis dans sa poche, jouant avec la friandise qu’il tenait entre ses doigts. Il l’a regarda d’un air que la jeune femme ne pu décrire. Elle attendait une réponse, et décida de se rendre au rayon des gants et des bracelets. C’est alors qu’elle se sentit tirer vers un autre rayon, le japonais lui mis un délicieux bonbon au goût fruité dans la bouche et l’embrassa. L’adolescente ne sût comment réagir sur le coup, ses lèvres était toute douce et chaude.

« Peut-être est-ce moi. Mais je trouve qu’il a meilleur goût quand nos salives se mélangent. »

La japonaise le regarda d’un regard très (trop) innocent et pencha la tête vers la droite, mais quel étrange adolescent se dit-elle. Il se dégagea en ricanant gentiment et lui tapota doucement le dessus de la tête. Ce garçon était étrange, mais sans être méchant. La pauvre et naïve petite Chisato Daichi, ne comprenait pas qu’elle était en train de se faire draguer… Quelle innocence. Plus Daichi le regardait, plus elle se disait qu’elle l’avait déjà vu, mais personne qu’elle ne connaissait n’agissait de la sorte… Sinon, Kiyoko les aurait tout de suite éloigné d’elle. Chère kiyoko, sa grande protectrice.

« Enchanté mademoiselle. Je m’appelle Tôda Yukio, mais tu peux m’appeler Yu-kun si tu le souhaite. J’ai dix-sept ans, tu es vraiment mignonne. »

Chi-chan rougit légèrement et bafouilla un petit :

« Arigatou »

« Tu me fais penser à Hachikō regarde, tu es aussi mignonne qu'un petit chien. Oui ! Tu es le petit chien de la gare de Shibuya. Ne prends pas ça mal surtout, c'est affectueux. Ca donne envie de te protéger... il est quand même resté près de dix ans après la mort de son maitre en attendant comme ça près de la gare. Tu devrais avoir un petit collier tout brillant ! »

Chi-chan pencha la tête à gauche et ensuite à droite un regard interrogateur dans les yeux. En quoi ressemblait-elle à un chien de garde qui attend son maître depuis dix ans. Mais bon, elle savait qu’il ne disait pas cela en mal, après tout, Hachiko était une emblème très célèbre au Japon. Daichi l’avait toujours appréciée, elle le trouvait très mignon et il était tout fidèle! Le japonais regarda par dessus les rayons, et partit en courant sous le regard remplit de question de la brunette. Il revient aussi vite qu’il était partit et la pris par le bras, la traînant dehors. Une fois devant la porte de l’établissement, il sortit un magnifique collier.

« Mademoiselle, je vous prie d’accepter ce présent. Onegai shinasu! »

« Demo, je ne peux pas accepter ce présent, on se connaît à peine, tu n’aurais pas dû! » Bafouilla-t-elle gênée d’une telle attention.

C’est alors qu’elle vu s’approcher sa grande amie Kiyoko-chan! Elle semblait connaître le japonais nommé Yukio. Daichi allait lui sauter au coup (même si elle détestait ça), quand celle-ci dit d’une voix menaçante à l’adresse de Yu-kun :

« J’espère que ce n’est pas ce que je pense espèce de dragueur à la noix! »

Pour simple réponse, celui-ci dit :

« Kiyoko-chan! » en la serra de façon très fraternel. « Je suis en compagnie d’une très charmante jeune fille, ne sois pas jalouse! » Il lui tira la langue et dit quelque chose un peu plus bas que Chi-chan ne comprit pas.

« Cela dit, je ne sais pas ce que tu fiche ici, mais tu as un peu -beaucoup- grossi ma chérie! » continua-t-il en lui tapotant la tête.

Daichi regardait jusque là la scène de l’extérieur, mais ne comprenait pas trop ce qui se passait.

« Kiyo-chan! » S’exclama-t-elle en lui sautant au coup, « ça va bien? Qu’est-ce que tu fais ici à une heure pareille, tu connais Yu-kun? » continua-t-elle de sa petite voix innocente.

Normalement, Kiyoko aurait été contente de voir Yukio. Seulement, c'était plutôt le fait de voir Daichi tomber entre ses griffes qui la renfrognait (en plus du fait qu'elle était en plein magasinage, chose qu'elle détestait plus que tout). L'adolescente s'apprêta à répondre malicieusement à ces phrases limite provocatrice, lorsque sa précieuse amie lui sauta au cou. (Combien de fois lui avait-elle dit de ne pas faire ça???)

« Kiyo-chan! Ça va bien? Qu’est-ce que tu fais ici à une heure pareille, tu connais Yu-kun? » s'exclama-t-elle de sa petite voix innocente.

La danseuse sentit alors une odeur qui lui semblait familière. Elle regarda son amie et reconnut alors le parfum. La jeune femme aurait pu le reconnaître entre mille. C'était celui des petits bonbons que Yukio avait toujours en poche. Kiyoko leva les yeux vers son ex-petit ami, les yeux scintillant d'une lueur narquoise à souhait. Elle lui décocha un sourire facétieux. S'il voulait jouer à ça, il aurait ce qu'il désirait.

-Si je connais cette espèce de grand machin qui te regarde avec ses yeux d'obsédé? rigola-t-elle. J'ai le regret de te dire oui, Chi-chan... Comme il l'a si bien dit... Il semblerait que j'aie, tout comme toi, déjà goûté à la douceur de ses lèvres!

Kiyoko envoya un sourire et un regard réprobateur à Yukio. Elle poussa ensuite doucement Daichi et s'adressa à celui-ci.

-Quant à toi, n'essaie pas de changer de sujet... Je sais très bien ce que tu essaies de faire et si tu crois t'en tirer aussi facilement... FOR-GET IT!

[Quoi!!?? On peut écrire à la première personne!!! =O Si j'avais su, je l'aurais fait dès le départ!!! Enfin... Vous m'excuserez le changement du "il" au "je"!! =) ]

J'avais les dents qui grinçaient, les poings bien serrés et une irréfutable envie de cogner Yukio. Mais, c'est qu'il s'y croyait, hein? Il parlait exactement comme si c'était lui qui m'avait largué et que j'en avais pleuré pendant des semaines! Il avait l'air d'avoir oublié que j'étais aussi consentante à notre séparation. Et comme si j'avais déjà été collante. Je détestais qu'on me colle aux baskets, je n'irais certainement pas le faire à quelqu'un d'autre! Enfin... Ce n'était guerre important pour le moment. Ce qui importait à cet instant précis était que Yukio ne semblait pas du tout savoir qui il essayait de draguer. Il pouvait bien séduire qui il voulait, ça ne me regardait pas du tout, seulement cette fois-ci, il s'agissait de Daichi. Daichi que je m'étais jurée de protéger contre tous ceux qui voudraient profiter de sa naïveté. Malheureusement, aujourd'hui, mon ex petit-ami était l'un d'eux. Au moment où j'allais répondre à son «tu veux pas aller voir si je ne suis pas à... Okinawa par exemple ?!», il invita ma précieuse amie à prendre un café. Je bondis sur l'occasion pour reprendre contrôle de la situation.

-Excellente idée, Todâ-kun! m'exclamai-je en m'immisçant entre lui et mon amie. N'est-ce pas Chi-chan? Et ensuite, ça te dirais de me donner un coup de main. J'ai besoin de nouvelles chaussures de danse et je n'ai vraiment aucune idée où je pourrais m'en procurer. Tu me connais... Moi et les boutiques, ça fait deux!

Je savais bien que Chisato ne refuserait pas mon invitation. Je me tournai donc vers mon adversaire et lui lançai un regard de défi. Il était tout simplement hors de question que Yukio s'en sorte aussi facilement. S'il désirait réellement prendre Chi-chan pour petite-copine, il aurait à tout faire pour l'avoir. Je me chargerais personnellement qu'il ait à le mériter pour avoir droit à poser à nouveau ses lèvres sur celles de Daichi.

[Gosh... Mais, c'est minuscule!!!!! Désolée... Je croule sous les travaux et l'inspiration me manque!!!! --"]

Chisato demanda Kiyo-chan si elle connaissant le fameux Yunyun, et celle-ci répondit d’une façon très bourru.

-Si je connais cette espèce de grand machin qui te regarde avec ses yeux d'obsédé? rigola-t-elle. J'ai le regret de te dire oui, Chi-chan... Comme il l'a si bien dit... Il semblerait que j'aie, tout comme toi, déjà goûté à la douceur de ses lèvres!

Kiyoko envoya un sourire et un regard réprobateur à Yukio. Elle poussa ensuite doucement Daichi et s'adressa à celui-ci.

-Quant à toi, n'essaie pas de changer de sujet... Je sais très bien ce que tu essaies de faire et si tu crois t'en tirer aussi facilement... FOR-GET IT!

« Je pense que tu as toujours été collante Kiyoko. Et arrête de me parler en anglais, tu te la pète pour rien mais c'est quand même moi qui t'a apprit ce que "Nobody" voulait dire. »

Répliqua Yukio en riant de bon cœur. Daichi ne pue s’empêcher de jeter un regard étonné à Kiyoko qui parlait souvent d’un anglais plutôt boiteux. Déjà moins pire qu’elle, mais bon. Yunyun continua et s’excusa à Kiyo-chan et invita Chisato-san à aller manger quelque part. Il lui mit le collier et l’entraîna vers un restaurants en lui disant de choisir ce qu’elle voulait. Elle acquiesça et le suivit, jetant tout de même un regard à sa grande amie, se disant que ce n’était pas trop son genre de se laisser balayer ainsi. Mais bon, la brunette continua avec le garçon, elle tenait à le connaître un peu plus, après tout il connaissait une de ses proches et elle ne semblait pas du tout apprécier le fait qu’il traîne(drague) Chi. Ce qui l’intriguait au plus haut point. Kiyoko les rattrapa et s’exclama :

- Excellente idée, Todâ-kun! m'exclamai-je en m'immisçant entre lui et mon amie. N'est-ce pas Chi-chan? Et ensuite, ça te dirais de me donner un coup de main. J'ai besoin de nouvelles chaussures de danse et je n'ai vraiment aucune idée où je pourrais m'en procurer. Tu me connais... Moi et les boutiques, ça fait deux!

Chi jeta un regard à Kiyo plus étonnée que jamais. Elle ne s’invitait jamais pour sortir avec elle lorsqu’elle se faisait invité quelque part. La japonaise ne comprenait pas trop pourquoi elle était si protectrice avec elle. Yunyun avait l’air très sympathique. Avant qu’elle n’est pu dire quoi que se soit, le garçon s’interposa et la somma poliment de s’en aller, lui disant qu’il ne lui ferait aucun mal. Celle-ci prit un air renfrogné et ouvrit la bouche les bras croisé et les sourcils froncés. Elle n’avait pas l’air très enthousiasme à laisser Chi partir ainsi, mais elle n’était pas sa mère, que pouvait-elle faire de plus?

« Prends ce que tu veux, je t'invite. La Yankee t'appelle Chi-chan, mais... comment t'appelle tu ? Chieko, Chinyo ? As-tu choisi ? »

Chi s’assit en face du garçon et regarda la serveuse arriva, celui-ci lui commanda un café noir et prit un des menues qu’elle leur tendait. La brunette commanda elle un café avec trois sucres et une crème (du café EXTRA sucré XD) et prit le menu à son tour avant de la remercié. Elle regarda Yunyun et fronça les sourcils.

« Chieko, Chinyo, mais c’est quoi ces noms? Demanda-t-elle en riant. Moi c’est Chisato Daichi. Chi comme dans Daichi quoi! » Continua-t-elle en riant un peu encore.

Elle ouvrit le menue et le referma en pointa le plat de ramen au miso, tout en souriant à Yunyun.

[Whouuuaaa! Je suis super en retard, je suis morte pendant quatre poste! XD]

Mais, bon sang! Il n'y comprenais rien à rien! Je regardai nerveusement mes deux amis entrer dans le restaurant. Je devais faire quelque chose. Je ne pouvais laisser faire Yukio. Même s'il m'assurait qu'il ne lui ferait aucun mal, je ne pouvais en être certaine. Le connaissant, il n'avait probablement que l'intention de la draguer. Seulement, qui pourrait résister à Daichi? Elle était si mignonne, naïve et... manipulable. Quel dragueur résisterait à la tentation d'aller plus loin avec elle? Mais, si jamais cela devait arriver, Yukio, incapable de tenir un instant en place, finirait bien sûre par faire preuve de son infidélité. Je connaissais aussi très bien Chi-chan. Si jamais Todâ devait lui briser le coeur, elle ne s'en remettrait pas. Elle qui était si innocente, elle ne comprendrait jamais qu'on puisse lui faire ce genre de chose. Tout son univers s'effondrerait, toutes ses valeurs perdraient leur sens, elle ne verrait plus jamais le monde de la même manière et elle ne serait plus jamais la même. Daichi ne serait plus Daichi... J'imaginai alors mon amie toujours sautillante, joyeuse et colorée devenir une inconnue solitaire, taciturne et terne. Cette seule image me fit tressaillir. Je n'avais pas l'habitude de m'inquiéter pour qui que ce soit, mais Chisato était la personne la plus importante à mes yeux. Elle était ma première véritable ami fille et la seule à connaître le plus profond de ma pensée. Elle ne m'avais jamais jugé et m'avait toujours traité comme une personne parfaitement normale, même après que je lui aie narré tout ce que j'avais pu commettre dans le passé. Il était hors de question que je la laisse se faire détruire par mon ex petit ami. Je levai les yeux. Yukio et Daichi discutaient autour d'un café dans le restaurant d'en face. Je ne pouvais plus m'immiscer directement entre eux. Pour l'instant, il me suffisait de garder un oeil sur Todâ-kun afin de m'assurer qu'il n'aille pas trop loin. Si cela devait se rendre là... Non. Ça ne se rendrait pas là. Je ne lui en laisserai pas l'occasion. Peu importait que l'on pense que je sois jalouse de Daichi ou même... de Yukio (les gens ont souvent des idées saugrenues et particulièrement tordues), j'allais tout faire pour que Chi-chan conserve son innocence. J'entrai donc dans une boutique au hasard, achetai un large chapeau et un foulard, puis ressortit. Rapidement, je posai le chapeau sur ma tête de manière à cacher mes yeux et enroulai l'écharpe autour de mon cou pour dissimuler la moitié de mon visage. Sans plus réfléchir je traversai la rue et entrai dans le café. Une serveuse arriva, je lui demandai une table près de celle de mes deux amis. Je ne lâcherais pas le morceau aussi facilement. Yukio avait voulut s'aventurer trop loin et je n'avais malheureusement pas eut l'occasion de l'arrêter à temps. Néanmoins, je m'assurerait qu'il n'aille pas plus loin...

Tous les yeux étaient rivés sur nous à présent. Je ne cherchais en aucun cas attirer l'attention, mais là, il allait trop loin. Il pouvait me dire ce qu'il voulait, mais pas me toucher ni prétendre quoique ce soit en public. Sans hésiter, je jetai mon foulard et mon chapeau sur la table et poussai violemment Yukio.

-Mais c'est toi qui est pas bien, mon pauvre!! Tout d'abord, je ne sais pas ce que tu es aller t'imaginer dans ton misérable crâne, mais on ne s'est jamais rendu jusqu'au lit et tu peux être certain que ça ne se rendra jamais là! Et puis... Comment peux-tu croire que je sois jalouse de Chi-chan! Qu'est-ce que j'en ai à faire que tu sortes avec d'autres filles!! Seulement, il est hors de question que tu t'approches de Daichi, car oui... t'es qu'un salopard et je ne te laisserai pas lui briser le coeur!!! T'as beau prendre tes airs de: je n'aime pas faire du mal aux autres, mais tu resteras toujours un coureur de jupon incapable de rester fidèle à une seule fille!!!

Tout en parlant, je haussais le ton en m'avançant vers Yukio, le doigt levé vers lui. Mes yeux étincelants de colère lui lançaient des éclairs. Il avait beau me dépasser d'une bonne tête, il ne me faisait pas peur du tout. C'était plutôt lui qui devrait avoir peur.

-Et t'as intérêt à ne plus jamais reposé tes pattes sur moi, sinon tu vas passer un mauvais quart d'heure, c'est claire!!!??

J'étais complètement déchaînée. Il y avait vraiment longtemps qu'on ne m'avait pas fait sortir de mes gonds de la sorte. Et encore plus longtemps que je n'avais pas eut l'incontrôlable envie de casser la gueule d'un individu. Mais, Yukio dépassait les bornes. Il avait beau être comme un frère pour moi, Daichi était encore plus importante à mes yeux. Je savais que si jamais on la trahissait encore une fois, elle ne serait plus jamais la même. Je ne pouvais pas laisser cela arriver. Je ne pouvais laisser la personne à qui je tenais le plus et en qui j'avais le plus confiance tomber entre les griffes de Tôda-kun. Ne plus revoir son magnifique sourire si mignon et réconfortant. Ne plus l'entendre rire avec tant de franchise. Ne plus l'avoir à mes côtés. Je ne pourrais le supporter. Elle était ma meilleure amie, ma petite soeur, ma protégée et ma confidente. Jamais je n'avais tenu autant à quelqu'un. La laisser s'éloigner de moi me paraissait insupportable. Pas elle. Non... Je me sentais désolée pour Todâ-kun, mais, pas elle...

Daichi balançait sa tête de droite à gauche en attendant son ramen. La serveuse arriva, et le posa juste devant elle. Celle-ci lui fit un beau sourire et attrapa les baguettes et se mit à manger habilement ses nouilles. La japonaise déposa ses baguettes et regarda ce que Yukio avait prit une tarte au fraise. Personnellement, Chi n’était pas capable de manger un dessert avant d’avoir avaler un repas. Bref, chacun ses goûts non? Yunyun lui fit un joli sourire et déposa rapidement ses lèvres sur sa joue. La brunette sentit son visage tourner de sa teinte mate au rouge pivoine. Ce dernier approcha sa chaise de la sienne et déposa un doux baiser sur ses lèvres, Daichi ne rechigna pas, mais son visage indiquait qu’elle était sérieusement gênée, elle était toujours indisposé dans ces situations, car elle ne savait pas quoi faire. Ses expressions facial évoquait deux phrases simples : « Mais qu’est-ce qui se passe? Je ne comprends pas! ». Yukio se retira aussi vite qu’il était arrivé, et se dirigea rageusement vers une cliente qui s’avérait être Kiyoko, mais qu’est-ce qu’elle faisait là? Bah, Yukio semblait lui poser la même question.

« Tu me prends pour qui ?! HEIN ?! Non mais je suis pas un sal*pard non plus !! T’étais bien contente de m’avoir dans ton lit !! »

Daichi elle retourna tranquillement à son ramen, bien concentré à manger chacune des bonnes nouilles saveur de miso. Soudainement, des couleurs attirèrent son regard, un chandail jaune canarie et bleu ciel. Ses yeux devinrent ronds comme des billes. Au fond du petit café, derrière le comptoir, une minuscule télévision diffusait une partie de foot. La jeune femme était particulièrement concentré à suivre la progression du ballon sur le terrain, elle ne détournait pas les yeux d’une seconde, malgré les grands discours des deux autres adultes derrière elle. Soudainement, son joueur préféré fit un de ses tires et buta dans le filet.

« BUUUUUUUUUUUT!!!!! hurla Daichi en plein milieu du salon, tout en effectuant une petite danse de victoire, sous les regards interrogateur de ses deux amis.

La japonaise se tourna vers ses deux amis et leur fit un petite sourire avant de reprendre place sur sa petite chaise. La brunette finit son ramen, laissant les deux autres régler se qu’ils avaient à régler et continua à regarder plus tranquillement son match. Mais, ne put s’empêcher de se lever à chaque but en faisait sa petite danse de victoire!