Shooting staaarrr |Aki'| -en a marre de faire tous ses rp ici xD -

- ?!!

Une remise en question ? C’était peu dire ! Je vivais bien plus que ça. Tout ce que j’avais pu bâtir en toutes ces années se retrouvait fragilisé, prêt à s’effondrer. En partant de chez Shinji, j’avais décidé de ne plus penser à tout ça et continuer comme avant, sauf que pendant plusieurs jours il semblait que mon subconscient me le refusait. Toujours le gamin, possesseur premier de ce corps, qui refaisait surface, cherchant à reprendre le contrôle. Comme si j’allais abandonner. Il a voulu de moi pour se protéger, c’est trop tard. Je me suis fait avoir par moi-même. J’ai changé pour ne plus souffrir du monde qui m’entoure, je ne veux pas revivre ça. J’étais faible et inutile, inintéressant. Aujourd’hui, je domine, je m’amuse. Utiliser les autres et tellement plus passionnant que sans cesse se faire ignorer ou abuser. Shinji est mon jouet et le restera, mes griffes se sont refermées, plus jamais je ne le lâcherai. Il sait m’apporter l’amour que je recherche, mieux que ces autres qui se contentent de passer d’un petit ami à un autre en pensant me faire souffrir au possible en me laissant. Je suis bien plus aimé qu’eux, ils ne s’imaginent pas combien leur présence me sera facilement remplaçable.

C’est avec l’arrivée des évaluations que toutes mes questions ce sont effacées. Surtout avec celles de musique, évidement. Revoir Shin m’a conforté dans mon idée, m’amuser avec lui est décidément un passe temps délectable. Voir cet air qui se veut sérieux mais qui devient inévitablement rêveur, j’aime ça, oui. Le rendrai-je heureux ? J’espère bien. Une fois de plus, il semblerait que j’ai su faire tourner le jeu en ma faveur, le briser au bon moment pour l’enchaîner avec délicatesse. A jamais, je prendrai soin de lui. Mon plus beau jouet, oui, le plus intéressant et divertissant. Celui qui m’aura fait vaciller, celui qui me force à me reprendre en main pour ne pas m’effacer, celui qui aura vu le gamin qui sommeil en moi. Il est différent de tous ceux dont j’ai profité, tellement à part. Et je me surprends parfois à avoir, à mon tour, un petit sourire dans le vague qui vient étirer mes lèvres. J’ai tellement recherché cet amour. Les plus durs à obtenir sont-ils dont ceux qui aiment le mieux ? Le plus. De cette manière qui les changent radicalement mais, au fond, pas tant qu’on pourrait le croire.

Mon sac sur l’épaule, je rejoignais tranquillement la sortie après une journée assez fatigante. Sauf qu’un cher professeur se trouvait dans le même couloir, ce qui ne m’échappa évidement pas. Accélérant un peu le pas, je le rejoins avec un petit sourire accroché aux lèvres, légèrement joueur. A quelques pas de lui, je me mets à courir pour sauter sur son dos. L’embêter ? Si peu. Je dépose rapidement un baiser au coin de ses lèvres, espérant le faire enrager parce qu’on est au milieu du couloir. C’est tout de même une des choses les plus amusantes avec lui, le voir s’énerver pour ce genre de choses. De toute façon, à part certains qui trouvent ça choquant – les profs surtout – tout le monde est habitué à mon caractère plutôt exubérant … Non ?

« Nee, t’allais partir comme ça, sans me dire au revoir ? »

« C’est bête, moi qui pensais que tu me laisserais tranquille au moins ce soir! Bah, pour la peine, tu as l’autorisation de me suivre, gamin~ »

Ignorant la remarque de Shinji, je le suivais simplement dans les escaliers, restant au plus proche de lui… Pour éviter de le perdre dans la foule d’étudiant allant à l’inverse de nous, on dira. J’attrapais d’ailleurs son haut faiblement, cherchant à le faire sans attirer son attention, histoire de ne pas réellement briser le contact entre nous. Sale prof, il ne fallait pas toucher au gamin sommeillant, pourquoi l’avoir réveillé ? Le sentir proche de moi m’est devenu indispensable, pouvoir le toucher, du bout des doigts, l’avoir toujours là, toujours avec moi, pour moi. Restes miens, à jamais. Laisses-moi t’enchaîner de ces liens dorés. Qu’importe combien je peux être malsain, combien je peux briser, combien je me sens supérieur aux autres, je prends bien plus soin de mes jouets que les autres de leur « âme sœur ». L’amour est-il réellement le plus important ? Non, je n’y crois pas.

Entrant dans la salle, je lâche son haut sans pour autant m’éloigner de lui. Ou pas trop. Je laisse aller mon regard dans la pièce avec un petit sourire. N’est-ce pas à partir de là que nous avons réellement commencé le jeu ? A partir de sa provocation, puis de la mienne, plus osée. Un soupir. J’avais eu du mal à le faire arrêter de fuir après ça. Ce type m’avait vraiment posé problème… Retrouverai-je quelqu’un d’aussi amusant ? Je le rejoins tranquillement, regardant par-dessus son épaule les papiers qu’il range. Sauf que… Sauf que je ne peux m’empêcher d’hausser un sourcil sous son regard insistant. Ce n’est pas tous les jours qu’il a un tel regard, quand même. Mais finalement, c’est un sourire qui vient étirer mes lèvres alors qu’il me force à reculer contre le piano. Moins gêné ? Je ne pensais pas l’avoir changé autant. Je n’aurais jamais imaginé qu’il soit si proche de moi dans l’enceinte du lycée, hormis quand je suis à l’origine de cette proximité évidement. Mes lèvres reçoivent les siennes avec grand plaisir, mes mains passant dans son dos pour rapprocher son corps du mien. Collé à lui, je suis bien. Le sentir contre moi, le plus possible. Je serre légèrement mes doigts sur son vêtement. Le plus lentement possible, je romps le baiser, restant à quelques millimètres de ses lèvres, un petit sourire accroché aux miennes. Pourtant, je n’aime pas le sérieux qui se lit dans son regard. Je me rapproche, mordillant doucement sa lèvre, puis dérive sur sa mâchoire, pour finir dans son cou, sur lequel je dépose quelques baisers.

« Sois pas si sérieux… »

Je reviens vers ses lèvres pour y déposer un court baiser, lui souriant tranquillement, quoi qu’un peu amusé. Mes doigts passent sous son haut, frôlant le creux de ses reins. Autant que mon besoin de violence, j’aime le caresser, j’aime le contact de sa peau contre la mienne. J’aime être doux avec lui tout en lui réclament la pire des brutalités. Je viens mordiller sa lèvre inférieure, passant l’une de mes mains sur son ventre.

(C'est trop nul >__< Désolé ~)

« C’était pas volontaire. »

« Qui aurait crut qu’on en viendrait à là, hein ? »

» Mizu' en a marre de son avatar ^^'
» Et pourquoi c'est à moi de le faire? e.e |•| Inuhiko
» Que puis-je faire pour toi? [PV Kakenai Kuronishi]
» Danser dans le jardin sans se faire voir ?! [HIRO]