| | | Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] |  |
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| Sujet: Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] ![Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mer 14 Oct - 23:58 | |
| ![Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] E38c53a891ee37a42bf283048eea19ce20091014211116](https://2img.net/h/www.weplug.com/images_1/e38c53a891ee37a42bf283048eea19ce20091014211116.png) ![Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] 8f43f6200e8ea2b5d3f419e78174dd5f20091014211116](https://2img.net/h/www.weplug.com/images_1/8f43f6200e8ea2b5d3f419e78174dd5f20091014211116.png) « I want to cry now but I feel happy when you kiss me. »Nous étions l'un auprès de l'autre, assis. Comment était-ce possible ? J'avais céder aux avances d'un homme comme lui ? Ou plutôt, comment LUI avait-il pu succomber à mes caresses, je n'étais qu'un sale gosse après tout.
Dans sa voiture, le temps sembla s'arrêter, tout était calme et serein. Je me sentais vidé après ces longues heures de tendresse. Mon estomac gargouillait un petit peu, j'avais faim... mais j'avais plutôt faim d'amour, de lui. Ma main parcourait la sienne, il était en train de conduire alors je devrais me contrôler. Un petit sourire m'échappa ~ Je voulai l'obliger à nous stopper où nous étions, j'aurai voulu qu'ils se gare dans une ruelle et qu'on s'envoie en l'air. Je ne lâcherai pas l'affaire, ses gémissements m'avait beaucoup trop plu <3
Un petit gémissement sorti de ma gorge, je n'en pouvais plus. JE le voulais. Je regardais son visage, en fait je ne l'avais jamais vraiment observé... il avait un regard dur, une bouche fine mais tellement sensuelle. Il était très mince, et ce détail m'échappa tellement j'aimais son corps. Mais il était vraiment séduisant... je ne ressemblais à rien à côté de lui.
La poche de mon pantalon vibra, mon téléphone ! Merde. Je l'avais pas éteint, si ? Je ne me souvenais plus du tout, du moins il était que sur vibreur, j'ouvris le clapet et je remarqua que dans ma boîte mail j'avais déjà deux messages. Il était bleu turquoise et des petites peluches idiotes pendaient au bout.
Le premier message que j'avais reçu était d'une ancienne petite amie, elle me l'avait envoyé à l'heure où Naara et moi faisions l'amour, si elle savait ça la pauvre. Je soupira, je ne savais pas quoi lui répondre... elle voulait me voir, et alors ?
Je lui répondais tout de même que ce weekend il y aura peut-être des probabilités pour qu'on se voient, mais je n'en avais pas envie. Le second me pinça le cœur, "Maman" était inscrit dans expéditeur... c'était ma mère, que me voulait-elle à cette heure-ci ? « Ayano vient d'être hospitalisé pour un rhume qui ne passe pas, ne t'inquiète pas, tout ira bien. »
Sentant la présence de mon amant, une larme roula le long de ma joue. Non, je ne devais pas pleurer, pas maintenant ! Je refermais mon téléphone et le rangea dans ma poche de nouveau.
« Peu importe où nous mangerons, je n'ai pas de préférence. Veuillez choisir où nous allons, s'il vous plaît... Et puis, si je suis là avec vous, ce n'est pas pour manger enfin si, mais d'une autre façon.»
Je décida d'oublier mes problèmes rien qu'une soirée voir une nuit si j'en avais la chance. Ma main s'échappa de mon genou où je l'avais posé pour atterrir sur les cuisses de Nakamura-sensei, sa cuisse... elle était fine mais j'adorais la sensation qu'elle émanait sous ma paume. Mon esprit vagabondait, j'avais envie de lui et il le savait, ma main parcouru son periple... je remontais doucement jusqu'à ses parties intimes. Il était en train de conduire, c'était risqué mais ça, je m'en foutais. Si je devais mourir alors, autant mourir heureux.
« Je dois être raisonnable car plus on attends, mieux c'est... <3 »
Je retira ma main et la posa dans sa nuque, je la caressais avec tendresse. Je tournais les petits cheveux qui se trouvaient là, je me pencha pour embrasser son cou, il était brûlant et peut-être que je me trompais mais on aurait dit qu'il avait des frissons. ~ Je n'osais pas lui dire qu'il avait été ma "première" fois, en effet avant lui je n'étais jamais allé au delà des baisers et des caresses avec les hommes. J'ai aimé ça, cela dit.
La ville de Tokyo était vaste, mais nous arrivâmes tout de même à l'endroit souhaité. Pourquoi je me faisais entraîner ici ? ~ J'étais simplement fou de ses caresses. J'allumais la radio, une chanson douce passait en cette instant, elle commençait. C'était une musique douce et mélancolique, ça parlait d'aventures d'un soir, de pertes et d'amour oublié. Je regarda mon aîné en coin, il était magnifique décidément. J'avais peur soudainement, bizarrement je n'avais pas envie que cette histoire ne soit qu'une histoire de cul ~ Je voulais le connaître davantage et exploré ses divers facettes. Je voulais apprendre à le connaître, sincèrement. Mais, mon coeur semblait se ralentir, à cet instant je me sentais mal, triste et je n'avais envie que de pleurer. Je pensais au message de ma mère et à ma soeur, Ayano. Je tournais ma tête verre la fenêtre passager et des larmes coulèrent le long de ma joue, s'échappant sur ma mâchoire, je la serra.
« Si j'avais un souhait, ce serait d'être autre chose qu'un simple jouet. Nakamura-sensei. »
Je savais qu'un jour ou l'autre, avec mes manières de tombeur à deux balles et mes techniques pour foutre n'importe qui dans mon pieu ça me tuerait.
[ Suite entre Naara & Yukio. Il n'est pas terrible,
désolée... mais vu que c'est Naara qui les conduit, je ne peux pas
décrire tes faits et gestes. Je me rattraperai pour le suivant ~ *pense
notamment aux toilettes du restaurant* <333 ]
Dernière édition par Tôda Yukio le Mer 21 Oct - 21:10, édité 1 fois |
| | | | Nakamura Naara
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Âge ~ Année : 27 Hivers. Bientôt 28... Et j'ai pas de cheveux blancs !
Activité : Je suis votre Sensei de Mode. J'attends d'excellents résultats, cher amis~
Sexualité : À vous de le découvrir. N'est ce pas excitant comme perspective ?
Humeur : Ras le bol.
Situation : Est ce que j'en ai vraiment une ? Posez-vous la question.
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| | Sujet: Re: Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] Sam 17 Oct - 22:01 | |
| Allez, on se bouge. Quand je conduis, j'aime avoir affaire à des gens réactifs, qui démarrent dès que le rouge passe au vert. Ça m'arrive... une à deux fois sur dix. Quelle poisse. En plus, je suis un peu fébrile. Tôda-kun, ce cher élève de Kyôsô avec qui je viens de passer un moment très intime et pervers - il faut l'avouer - est assis à côté de moi. On ne disait rien depuis notre départ du lycée, environ sept minutes plus tôt. Je préfère me concentrer sur la route, un accident est si vite arrivé. Enfin... Je suis surtout en train de réfléchir sérieusement. Certes, je suis libre comme l'air, de m'envoyer en l'air avec qui je veux... Mais j'ai un noeud au coin de l'estomac. « S'il te plaît promets moi que ce que tu viens de dire est vrai, j'ai trop peur... ». Ces mots résonnent dans ma tête et ce qui ressemble à des remords creusent ma conscience. Mes mains serrent le volant. Je ne sais pas quoi penser de ma conduite ; et je ne sais pas si cela sert à grand chose de me justifier. Qui vivra verra. Il faut que j'essaye de voir les choses sous un angle plus positif...
Tôda-kun ne me lâchait pas. Je m'étonne depuis que je l'ai rencontré qu'il s'intéresse à moi autant de vouloir à tout prix être dans mes bras... Je ne me l'explique pas. Lui non plus, très certainement. Oh la la, je crève de faim... Je n'ai pas mangé depuis ce midi, et puis quand même j'ai fait déjà deux fois l'amour en très peu de temps, il faut que je reprenne des forces. Je sais déjà que ça n'en restera pas là avec Yukio... Il n'attend que l'opportunité de se jeter sur moi. Ce qui n'a rien de déplaisant, à mon humble avis.
Je suis libéré des avances de Yukio lorsque son portable émet des vibrations. Il ne l'avait pas éteint ? Quel idiot, de quoi on aurait eu l'air si quelqu'un l'avait appelé ? Il n'est vraiment pas prévoyant... Je lui jette un regard sévère et m'assure qu'il l'intercepte. Traduction : sois plus prudent maintenant. Un klaxon m'empêcha de poursuivre ma leçon et je ne suivis plus les faits et gestes de mon nouvel amant. Je juge préférable pour le moment de traiter de tous les noms d'oiseaux possible cet imbécile qui en plus de me dépasser a failli accrocher ma carrosserie... Eh ! J'ai bossé pour la payer, cette putain de bagnole ! Connard, va !
« ... manger enfin si, mais d'une autre façon. »
« Pardon ? Ah !
Et bien je propose de t'emmener dans un des mes restaurants favoris.
On y mange des yakitori et des nouilles... Je suis désolé, mais je n'aime pas le poisson - je sais, ce n'est pas normal - et que ça t'ira. »
Tiens, je fais des phrases longues, maintenant ? C'est Noël avant l'heure.
Oh, c'est reparti. Je sens la main de Tôda-kun se glisser plus loin qu'avant et se faufiler jusqu'à un endroit particulièrement sensible. Incorrigible ! J'ai l'impression que ma gifle de tout à l'heure n'a pas altéré son égo. Je feins d'ignorer et tente de garder une expression impassible. « Je dois être raisonnable car plus on attends, mieux c'est... <3 ». Cette fois-ci, on était à un feu rouge, alors j'ai carrément tourné mon visage vers lui. J'ai levé la main et lui ai administré une tape à l'arrière du crâne. Légère. Je lui ai accordé un sourire puis je suis retourné à ma conduite. Je m'en fous s'il le comprend rien à mes réactions. Ce ne serait pas le premier ! Ni le dernier je pense.
On va bientôt arriver. Je consulte l'heure du coin de l'oeil et appuie sur l'accélérateur. La nuit va être longue. « Si j'avais un souhait, ce serait d'être autre chose qu'un simple jouet. Nakamura-sensei. ».
Hein ? Je n'ai pas tout saisi sur le coup. Je me remémore ces paroles... et manque de prendre la voiture devant la mienne. Je pousse un grand soupir. Pour moi, les personnes ne sont pas des jouets, surtout pas les hommes avec qui je couche. Je ne me suis pas décidé à nouer une telle relation avec lui comme ça, sur le moment, pour le délire. Je ne réponds rien.
Nous voilà arrivés. J'arrive à trouver une place libre et me gare le plus rapidement possible. Nous sortons de la voiture, et moi j'enfile ma veste noire. Il ne fait pas très chaud à cette époque de l'année, c'est le moins qu'on puisse dire. Je m'avance vers Tôda-kun, a qui je n'ai plus adressé la parole depuis presque dix minutes. Je passe ma main derrière sa nuque et l'attire contre moi. Je l'embrasse en me délectant de ses lèvres. Longtemps.
Je l'entraîne vers le restaurant. L'enseigne rougeoie violemment sur son fond blanc, avec l'inscription : Sappurô. Le nom du propriétaire, quelqu'un de très sympa habitué à me voir. Je ne sais pas qu'il sera là aujourd'hui, je crois que c'est son jour de congé, où il laisse son second gérer toute l'affaire. Bah, tant pis. Je pousse la porte vitrée et Tôda-kun se retrouve propulsé à l'intérieur. Je demande une table pour deux, dans un coin tranquille.
Deux minutes plus tard, manteaux et vestes enlevés, nous sommes assis l'un en face de l'autre, au fond de la salle. L'endroit est très chaleureux, sans être lourd. C'est une ambiance que j'apprécie beaucoup. Le parquet est d'un brun profond, les murs dans les tons rouge, tout s'accorde à merveille. En tant que styliste, je trouve cela magnifique.
Je frotte ma jambe contre celle de Yukio. Mon regard croise le sien, puis je m'empare de la carte, un sourire aux lèvres. Je fais mon choix rapidement, mais auparavant un serveur vient nous demander quelle boisson nous désirions boire. Je demande de la grenadine avec de l'eau... Oui, j'aime beaucoup ça, que ça déplaise ou non à Yukio et compagnie. On a chacun nos petites préférences, etc... Je ne bois pas d'alcool moi, mais du lait et de la grenadine. Un esprit sain dans un corps sain.
Le serveur reparti - si Tôda-kun avait tenté de commander de l'alcool je l'aurais assassiné sur le champ et je crois qu'il l'a compris - je m'apprête à engager la conversation avec lui. Ce serait idiot de ne pas se parler...
« Tôda-kun...
Pourquoi moi ? »
Hein ? | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] Dim 18 Oct - 19:21 | |
| Je n'étais qu'un idiot. Ça c'était un fait et il était bien réel. Avant d'entrer dans le restaurant que Nakamura-sensei avait choisi ; il m'agrippa par la nuque, son touché était agréable. Mon dos se mit a frissonner, j'avais encore envie... j'avais envie de le sentir contre moi, encore une fois. Mais quelque chose me dérangeait chez lui, il semblait être un peu lointain par moment ~ Comme si il aimait quelqu'un ? Mais je pense que je me faisais trop d'idées.
Je le laissa m'embrasser, mais là, non. Je préférai attendre plus tard, dans la soirée. Je le repoussa que légèrement. Nous entrions dans le restaurant, la décoration était simpliste mais la pancarte me donna mal aux yeux mais le nom était prometteur : Sappûro ? J'en avais déjà vu le nom quelque part, peut-être dans une publicité ?
Lorsque nos vestes furent retiré, nous nous installions dans un endroit plutôt calme et agréable. Un serveur dont la tête ne me revenait pas nous tendit les menus, je ne savais pas quoi prendre. Peu importe, je réfléchissais pas. J'en avais pas envie. Je répondis instinctivement : « La même chose, s'il vous plaît. »
Qu'avait-il demandé au juste ? Je ne me souvenais plus. Et je m'en fichais. Je sentais sa jambe contre la mienne, j'avais envie de passer ma main sur sa cuisse mais je devais me retenir, je n'étais pas une bête et lui non plus, se contenir, ça existait. La voix de Naara retentit, elle percuta le fond de mon crâne, elle était agréable sa voix ~ Sur l'instant, je ne compris pas sa question.
[ Naara ] « Tôda-kun...
Pourquoi moi ? »
Je le dis répéter et là, je compris enfin le sens. Je restais muet, très silencieux... je ne savais pas quoi lui répondre car moi-même je ne connaissais pas la réponse. Je repensais soudain à ma soeur cadette, j'avais tellement peur pour elle, pourtant je me refusais cette pensée. Mais comment ne pas avoir peur de recevoir, même en pleine nuit, un coup de fil vous annonçant la mo... non, je ne devais pas y penser ! Pourtant, j'avais envie de prendre le premier train et courir à son chevet mais elle me le refusait tout le temps. « Ce n'est rien. Ce n'est qu'un rhume » me dirait-elle.
Nakamura-sensei, durant un instant j'avais presque oublié sa réponse. Mais, la seule réponse plausible fut quelque chose que je regrettais, ça ne se disait pas, surtout pas le "premier jour".
« Peut-être parce que vous me plaisez plus que les autres ? »
Quel con. Je ne suis qu'un CON. Pourquoi devrais-je m'attacher à quelqu'un ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ça me tombait dessus ?! J'en avais marre, je voulais tout envoyer balader... Ah oui ! Dans les traits de caractères on pouvait y ajouter "lunatique". Je n'avais soudain plus le moral. JE tombais sous son charme, et ça je n'accepterais pas. Je devrai continuer à être comme je l'étais ~ Non ?
Le serveur s'approcha de notre table, je n'avais toujours pas répondu à sa question, enfin si, mais ce n'était pas très explicite du moins. Sur la table, il y déposa deux verres, un petit liquide rose se trouvait au fond et deux bouteilles d'eaux devant nous. Une grenadine ? J'avais demandé ça moi ? ~ Je ne m'en rappelais plus.
J'aurai parié qu'un homme de son type aurait rougis en buvant une telle boisson, mais apparemment non. Et puis merde, j'en avais marre de me tenir bien ! Qu'est-ce que ça pouvait faire si j'étais avec lui & si je buvais une grenadine ? Je lui souris et sirota ma boisson, c'était bon ma foi. Un peu trop sucré à mon goût. Je préférais d'autres sortes de sucreries, moi.
Mon coude de trouva sur la table, ma main elle retenait ma tête par le menton et mon autre main était accroché à mon biceps, j'étais un peu musclé mais ça ne se voyait pas. J'étais gêné. Je le regarda, je rougis. Je m'attachais à sa personnalité, à ses paroles, à ses sourires... on ne se connaissait pas, car on avait pour l'instant échangé plus de baisers que de paroles certes, mais quelque chose chez lui m'attirait. Pourtant, il avait l'air sévère et très réservé, du moins c'est ce que je croyais. En fait, c'était plutôt à moi de lui poser la question, pourquoi MOI et pas un autre mec ? ~ Il me plaisait, j'avais envie de le serrer dans mes bras. Pourtant, en le regardant je voyais au fond de ses yeux une douleur qui m'écrabouilla le cœur, je savais que lui et moi, ce ne serait sûrement pas possible. Je me retourna, et fixa deux amis en train de dîner.
« ... » Je soupirai et m'enfonça davantage dans ma chaise.
Je jouais avec une mèche de cheveux comme un petit enfant, ils étaient doux... l'odeur de Nakamura-sensei s'était imprégner. J'espérais que cette odeur ne parte jamais. Pourquoi étais-je attiré par lui ? Pourtant, j'avais tout de différent, déjà la différence d'âge était frappante, il devait bien avoir dix ans de plus que moi, j'étais ensuite un aimant à filles - ce que je regrettais - et je pense que l'ont a aucun point en commun. Mais on était différent, ça se ressentait.
J'avais envie de quitter la table, partir et me soucier de ma famille mais je n'avais pas la force de faire ça, il viendrait au lycée me trouver et ça serait encore comme cet après-midi. Je le savais... je le ressentais.
Je me basculais un tantinet en arrière, AH ! Ce couple... ils étaient mignons. J'avais l'impression d'avoir déjà vu leur tête ? Non... ça ne devait qu'être illusion.
« J'ai peur que l'ont nous aperçoit ensembles, Nakamura-sensei... je ne veux pas vous créer de problèmes. »
Je frissonnai, j'avais froid. Je me mit debout et remit ma veste, je n'en pouvais plus ~ Pourquoi faisait-il si froid ? Si j'avais un souhait ce serait d'aller dans un endroit plus discret, je trouvais ça un peu inconscient, les gens devaient bien remarqué qu'il faisait du pied à un jeune non ? D'ici quelques temps, j'aurai 18 ans, je pourrai alors sortir avec un "vieux" mais LA, c'était risqué... je lançais un regard noir au professeur, j'avais peur qu'on l'ont nous surprennent. Je le laissa faire car, que voulez-vous dire à un homme comme lui ? Pourtant, de ma main, je repoussa légèrement son genou et lui adressant un regard qui disait : « Pas devant tout le monde ! »
Je me pencha en arrière, le dos collé à ma chaise, je soupira et étira mes bras. J'avais mal partout ~ Peut-être était-ce dû à nos activités ?
Mais je repensais toujours à son « Pourquoi moi ? » en effet, je me creusais la tête. Il n'y a qu'une seule réponse qui venait, QU'UNE SEULE. Mais dire que c'était « un coup de foudre » ne serait-ce pas trop sans-gêne ? Alors, je préfère me taire, je le regardais. J'aimais son allure, vraiment ~ Il était bien foutu en plus. J'aimais son débardeur... soudain, les larmes me montèrent aux yeux. Je n'en pouvais plus, j'avais envie de me lâcher, de pleurer. Je me leva brutalement de la table, lançant un petit « Excusez-moi, je reviens. » Ma voix était coupé, je sortis du restaurant, je couru jusqu'à la voiture et appuya mes mains et ma tête contre celle-ci, je ne pouvais plus me retenir.
« Pourquoi ça doit t'arriver à toi Ayano ?! Putain de vie de merde ! »
Je cogna ma tête contre la voiture, je me retourna dos à la voiture, je me laissa tomber. Je n'en pouvais plus... pourquoi MA sœur ?! J'étais accroupi, mes larmes roulèrent sur ma joue et s'échouèrent sur le sol.
[ Ce post est nul, je te l'accorde. Je suis nulle, et c'est pitoyable d'écrire un aussi petit truc. /aucun moral/
EDIT : J'ai essayé de faire en sorte qu'ils se connaissent un peu. Je ne sais pas si ce sera bon... désolée si c'est nul. TwT ] |
| | | | Nakamura Naara
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Sexualité : À vous de le découvrir. N'est ce pas excitant comme perspective ?
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Situation : Est ce que j'en ai vraiment une ? Posez-vous la question.
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| | Sujet: Re: Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] Lun 19 Oct - 21:03 | |
| J'apprécie de plus en plus Tôda-kun. Et je pense pas que les raisons soient sexuelles... Sa compagnie me fait du bien, j'ai l'impression de faire quelque chose de nouveau. C'est une perspective, le nouveau, après laquelle je cours. J'en ai marre de mon train-train habituel, de mon quotidien qui me tue un peu plus jour après jour. Je rencontre des personnes formidables ; après Yuu, c'est Yukio qui entre en scène. Je suis ravi, maintenant, qu'il ait eu le courage de s'approcher de moi. Ça vaut bien un resto, non ?
On se regarde presque en chien de faïence. Mes bras nus sont posés sur la table et je joins les mains. Mon visage d'une pâleur de mort pourfend ses yeux d'un regard inquisiteur ; mes cheveux noirs et fins m'entourent tel un halo d'obscurité. Je me suis toujours figuré comme une représentation de la Mort ; et c'est toujours d'actualité. Mais là je suis plus préoccupé par Tôda-kun que mon apparence physique... Aussi, un léger sourire retrousse mes lèvres, et je ferme les yeux quelques secondes.
« Peut-être parce que vous me plaisez plus que les autres ? »
Je garde les yeux fermés, mon expression ne change pas. Seul un tremblement subi agite mon genou gauche. Mes mains se serrent davantage. Je rouvre les paupières, et mon regard noir et scintillant inonde son visage.
« J'espère vraiment, Tôda-kun. »
Je me replonge dans la lecture de la carte. Je feuillette les cinq pages, les retourne encore et encore. Je connais le menu presque par coeur mais j'ai mes habitudes bien à moi. Et surtout, c'est une bonne couverture pour pouvoir observer discrètement Yukio par dessus. Seulement voilà ma grenadine qui arrive - enfin, nos grenadines - et je lâche la carte aussitôt. J'adore ce mélange, et en boit immédiatement une longue gorgée. Je passe ma langue sur mes lèvres, pour bien récupérer tout le sucre qui a pu s'y accrocher.
En reposant mon verre, j'observe Yukio. Il me dévoile une autre partie de son corps, ses bras ( et quels bras ! <3 ) sans le vouloir je pense. Que je le fixe ainsi le dérange, il détourne le regard et ses joues rougissent légèrement. Son soupir me plongea dans l'incompréhension totale.
J'ai cette impression... Qu'il a envie de partir. J'ai dû faire quelque de travers, encore une fois. Mon sourire s'est effacé et j'ai l'air aussi lugubre que d'habitude. En fait, je n'exprime rien sur mon visage, ce qui parfois inquiète les gens qui me croisent. Moi, ça m'est égal. Totalement.
Tôda-kun m'adresse enfin la parole, mais pour me dire une phrase qui ne me met pas dans la joie. À mon tour de soupirer, et je marmonne d'un air indifférent que « C'est mal de dîner avec un élève prometteur ?». En plus, cela me plaît vraiment qu'il fasse du sport. Un de mes jeunes frères, Ruka, en fait également et je dois dire que grâce à cela c'est un exemple de la bonne humeur suprême. J'ai un peu le cafard en pensant à lui ; je songe à toute ma famille, à Yokohama, ma ville natale.
J'aimerais essayer d'être aussi sûr de mes paroles, mais lorsqu'il me repousse je perds un peu mes moyens. Il ne veut déjà plus de moi ? Interdit, je le regarde s'effacer vers la sortie du restaurant, l'air préoccupé. Je n'arrive pas à bouger : je me sens coupable. À cause de moi, Tôda-kun risque d'avoir des problèmes... C'est malin. Il a raison : je suis un idiot qui ne réfléchit pas assez...
J'allais me lever pour aller le retrouver lorsque le serveur choisit son moment pour venir nous voir. Yukio absent, je lui commande le même plat que le mien, en espérant que cela lui conviendra ( nouilles simples plus yakitoris de toutes sortes ). S'il n'aime pas cela je lui commanderais autre chose après. Avec un dessert, bien entendu.
Je quitte la table à mon tour, pour aller chercher Tôda-kun dehors. Je préviens le serveur que je reviens et je sors dans la pénombre de la nuit. Seules les lumières fortes et joyeuses paraissent s'amuser. Les gens passent et repassent. J'aperçois Yukio contre ma voiture et court vers lui. L'inquiétude peut se lire dans mes yeux. Je lui agrippe les bras d'abord... Et pousse un hoquet de surprise en le voyant pleurer.
« Tô... Tôda-kun ? Qu'est ce qui ne va pas ? »
Je m'accroupis à sa hauteur, et mes mains glissent sous ses aisselles. Je le relève, et je le serre brièvement contre moi. Je sais qu'il risque de me rejeter si je suis trop proche de lui. Comme tout à l'heure. Mais il est fait froid dehors, alors je le prend par le bras et le remmène dans le restaurant. Je l'accompagne jusque dans les toilettes et lui ordonne gentiment de rester tranquille. Je me lave les mains et sors un mouchoir en tissu ( rayé noir, rouge et blanc - hyper discret ... ) et je m'applique à lui essayer ses larmes. J'ai passé mes doigts dans ses cheveux pour les recoiffer. Je mets le mouchoir dans ma paume et la referme. Je le lui donne, même si c'est mon préféré. Il en a plus besoin que moi.
« Raconte-moi ce qui ne va pas, Yukio-kun.
Je peux te comprendre, je pense... »
Je ne sais pas ce qui le tracasse, mais je peux certainement trouver un remède temporaire à sa tristesse. Je veux savoir ce qui le rend si mélancolique... parce que je déteste voir les gens ainsi, et particulièrement lui, maintenant que je le connais un peu. Je pose ma main, un peu froide, sur sa joue brûlante. Je la caresse doucement. C'est la première fois que je l'appelle par son prénom. Il ne connait pas le mien... Seul Yuu le connait pour l'instant. Je le lui dirais... peut être. Plus tard. Pour le moment, j'ai une demande... ma voix tremble un peu.
« Euh, Yukio-kun... Est ce que je peux... t'embrasser ? ... » | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] Mar 20 Oct - 23:22 | |
| « J'ai peur de dormir ce soir et de faire des cauchemars.
J'ai peur de me réveiller et de me retrouver seul.
Je ne tiens plus. »
Il était venu me chercher sous le froid, je ne me retenais pas de pleurer. Sa chaleur m'enveloppa, sur le coup je ne remarqua pas où il m'amenait, je savais juste que c'était à l'intérieur de Sappûro. La pièce était froide, j'avais cette impression pourtant une sorte d'aura de chaleur me gardait là, bien au chaud.
Je leva la tête, les toilettes. Ce n'était pas un endroit que j'aimais, c'était plutôt intime... je détestais ce genre d'endroits public. Pourtant, c'est là qu'il me déposa. Sous mes yeux un petit mouchoir bariolé apparu, il essuyait mes larmes.
La colère montait tout à petit dans mon corps, j'avais envie de tous les tués ces médecins, les chercheurs. Je voulais massacrer tout le monde, je haïssais tout. Je repoussa mon professeur, mes deux mains maintenait son corps, mes bras étaient étirés. Je pleurais, je ne pourrais plus m'arrêter maintenant c'était trop tard pour ça.
Je leva la tête, mes pensées s'éclaircissaient un peu... je DEVAIS lui expliquer. De ma voix à moitié douce et grave, à moitié sanglante et tremblante.
« Elle est toute ma vie. J'aimerai devenir professionnel pour gagner un peu d'argent et vivre avec elle. Je ne supporterai pas l'idée de la perdre. Elle se bat chaque jour contre s... sa ... m-maladie... elle est faible, extrêmement faible. Je l'aime tellement... »
Je me mit à pleurer, j'arrivais pas à m'arrêter. Je me repris un instant, je souffla et continua.
« Elle est atteinte d'une leucémie... enfin, elle est "guéris" mais il lui reste encore quelques années pour qu'elle le soit totalement. Ah... elle est belle, gracieuse et gentille. Ayano... e-est... ma sœur jumelle. Je suis l'aîné. »
Si quelqu'un osait lui faire du mal je n'hésiterai pas à le frapper, voir à le tuer. C'est ma moitié, nous avons tout en commun. Nos cellules ne sont pas "identiques" parait-il... mais je me vois à travers elle, elle est mon miroir. Ma doublure, mais en mieux ~
Je garde sur moi une photo d'elle, lorsque je vais mal je la regarde. C'est une photo prise avant mon arrivée à Kyôso.
L'odeur de Nakamura-sensei émanait dans toute la pièce, je l'appréciais ou plutôt j'aimais son corps. Je ne le connaissais pas mais ça me déplairait pas de le connaître, justement. Je m'assis sur le rebord du lavabo, ça faisait comme un élément de cuisine, mes Doc frappait contre le placard, ça raisonnait... je commençais à me calmer. Je me mit à rire bêtement, j'essuya avec son mouchoir les dernières larmes qui coula, soudain. Une petite phrase qui me fait sourire surgit de ses lèvres ;
[Naara] « Euh, Yukio-kun... Est ce que je peux... t'embrasser ? ... »
Sur le coup, je ne savais pas quoi répondre. Je pris le mouchoir et le remit dans sa poche, j'insistai sur le touché. Je m'approcha de lui et l'embrassa instinctivement, je ne voulais pas laisser passer une occasion comme celle-ci. Mes mains enlaça sa taille, il était mince... je me mettais légèrement sur la pointe des pieds, il était grand !
Je passais une de mes mains dans ses cheveux, j'avais seulement peur d'être surpris. En l'embrassant je le conduisis vers la porte, je la vérouilla. Ces cons avaient laissés la clef... ses lèvres, sa langue. Tout était parfait, je me délectait de cet instant... je le voulais pour moi et moi seul. J'entoura son cou de mes bras, je le serra davantage contre moi, je l'embrassais encore plus, mes larmes coulaient encore un peu, on se croirait dans un mauvais film à l'eau de rose ~ Mais je ne pouvais m'en empêcher.
« J-je... »
Je n'arrivais plus à parler, je le plaqua contre le mur. Ce qui était dur, je ressemblais typiquement au petit lycéen que l'ont retrouve dans les Yaoi avec son professeur hyper sexy. Je me trouvais ridicule, j'avais ENCORE envie de lui. Toute la soirée, toute la nuit... j'étais essoufflé. |
| | | | Nakamura Naara
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Âge ~ Année : 27 Hivers. Bientôt 28... Et j'ai pas de cheveux blancs !
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Sexualité : À vous de le découvrir. N'est ce pas excitant comme perspective ?
Humeur : Ras le bol.
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| | Sujet: Re: Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] Mer 21 Oct - 10:03 | |
| « Elle est toute ma vie. J'aimerai devenir professionnel pour gagner un peu d'argent et vivre avec elle. » Je suis resté figé sur le coup ; il avait donc une petite amie dont il était vraiment amoureux ? J'en était stupéfait. Et honnêtement, j'ai eu un mouvement de recul à cet instant. J'ai détourné le regard ; je sentais comme un étau qui se resserrait autour de mon coeur. Je ne supporte pas l'idée de m'envoyer avec quelqu'un qui se tape des filles en même temps. J'ai été idiot, je n'aurais pas dû croire à ce qu'il me dit, maintenant voilà qu'il faut que je le console... Bordel. J'ai le don de me fourrer dans des situations pas possibles.
Je n'ai qu'une envie : me barrer et m'enfermer chez moi. Ça m'apprendra à jouer les charmeurs auprès des mecs mignons. Je n'ai plus envie d'entendre ce qu'il me dit... Mais je dois écouter quand même. Par politesse, et puis ce n'est pas très malin de le planter là...
« Elle est atteinte d'une leucémie... Ayano... e-est... ma sœur jumelle. »
Sa soeur ?
J'en suis resté encore plus coi que tout à l'heure. Je me suis senti idiot de m'être imaginer autre chose, mais j'ai mes raisons. Mais savoir qu'il est dans la même situation que moi, cela m'a vraiment touché. J'ai pris ses mains dans les miennes et je les ai serrées. Pour les personnes atteintes de leucémie, même si elles sont guéries, il y a souvent des risques de rechute, et les séquelles sont présentes très longtemps. Difficile de rassurer Tôda-kun dans ce cas-là, mais je suis convaincu qu'il connaît très bien la maladie. Et moi donc... Deux des personnes auxquelles je tiens le plus sont touchées par cette maladie. Mais je ne vais pas lui en parler. Pas maintenant.
Je n'ai pas envie de passer le reste de cette soirée dans la morosité et l'angoisse. Il ne faut pas qu'il s'inquiète ; les médecins savent traiter de ce cas et s'occuperont bien d'elle. C'est ce que je lui murmure à l'oreille, en le prenant dans mes bras. Je lui dit aussi que sa mère doit être là pour la soutenir, et qu'Ayano sait que tu penses à elle... C'est évident, il est son frère jumeau.
Il fallait passer, et penser à autre chose. C'est ce qu'on a fait.
Je ne pensais pas qu'il en voudrait autant, mais je n'allais pas dire non. Quand il a verrouillé la porte, j'ai compris immédiatement le message. Avec un certain plaisir. C'était la première fois que Tôda-kun m'embrassait de cette façon, avec tant de force, de désir, de passion même. Il jouait l'égoïste ; et moi aussi. Il essaya de me dire quelque chose mais sans succès.
Je me retrouve soudain plaqué contre le mur. Son souffle rapide se cognait contre mon visage. Il en a envie, encore... Et moi aussi, moi aussi ! J'ai besoin de ce corps et de cette présence qu'il m'offre... Je passe mes mains sous son pantalon et caresse son joli derrière. Après avoir consciencieusement appliqué quelques touches de rouge dans son cou, je lui ai murmuré quelque chose à l'oreille.
« On a cinq minutes... Pas plus. »
Et bien oui ! Nous sommes dans un restaurant, et cela fait déjà vingt minutes qu'on se balade entre la rue, notre table et les toilettes. Et puis, ça a un petit côté excitant ! Enfin pour moi. J'espère que pour lui aussi. Je meurs déjà d'envie de découvrir son corps entier, mais c'est encore pour plus tard. Aaah...
Je suis un pervers qui aime faire les choses comme il le faut. Sous mes multiples baisers, mes doigts font un grand travail. J'ai déjà pratiquement baissé son pantalon. Mes yeux étincèlent : des coquineries en perspective ! En effet, à peine Tôda-kun retrouvé plaqué contre le mur à son tour, je tombe à genoux devant lui. Mes mains tirent lentement son caleçon vers le bas. J'approche mes lèvres et... Chuuut ! Censuré, comme dirait Tôda-kun.
J'ai toujours adoré ce genre de truc. Et en plus, Yukio n'était pas un grand discret lors des ébats, aussi j'étais encore plus excité. J'ai laissé Tôda-kun me faire une chose dont il a envie... On en était à combien de temps ?
Je suis essoufflé, mais pas autant que Yukio-kun. Je me rhabille convenablement et arrange mes cheveux devant le miroir des toilettes. Sept minutes de folie et d'affection... Pour moi, c'est du grand bonheur. Je m'approche de Tôda-kun et l'embrasse sur le front. J'attends qu'il se remette et nous quittons ensemble les toilettes pour rejoindre notre table.
Nous sommes assis depuis trois minutes seulement lorsque notre serveur attitré se présente avec les plats commandés. Il les dépose devant chacun de nous, nous souhaite un bon appétit et s'en va. Mes yeux brillants se pose sur Tôda-kun. J'ai encore un tas d'idées malsaines ! Qu'est ce qu'il m'arrive, aujourd'hui ?
« Itadakimasu ! J'ai commandé pour toi, j'espère que ça te plaira.
Et euh... C'est toujours d'accord pour ce soir, hein ? Parce que j'ai hâte ! »
Je m'empare de mes baguettes et commence à manger mes nouilles avec appétit. J'ai intérêt à reprendre des forces !
Je crains tout de même qu'après tout à l'heure Tôda-kun ne se montre pas aussi enclin à ces projets de nuit. Comme il met du temps à répondre, je relève la tête et m'essuie la bouche. Au fond de mes yeux, une lueur d'inquiétude s'enflamme. D'une voix basse et légèrement déçue ( enfin... très très déçue ), je marmonne.
« Tu peux le dire si tu en as marre, tu sais.
Je ne t'en blâmerais pas... »
J'essaye de sourire, mais je n'y arrive pas. Décidément, je suis bizarre aujourd'hui ! Et qu'est ce que j'ai l'air idiot... | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] Mer 21 Oct - 10:42 | |
|
[ Je t'ai réponduuu ~ J'ai essayé de faire vite èwé donc c'est pourri. ]
Il m'avait presque sauté dessus. Bon, d'accord ~ JE lui avais sauté dessus. Même si les hommes n'avaient été que secondaire dans ma vie, je commençais à changer d'avis, je n'avais jamais éprouvé autant de désires avec une de mes ex... elles étaient nombreuses pourtant.
Sa chaleur, son odeur... son touché lorsqu'il baissa mon pantalon. Et ce qu'il fit ensuite, m'excita davantage. Cela dit, j'avais toujours en tête sa réaction, et le recul entre nous lorsque je lui parla d'Ayano. Les gens ne comprennent pas que je puisse l'AIMER, je l'aime. Pas comme un amoureux non, c'est ma sœur jumelle voyons ! Mais on ne comprenait pas cette proximité, peut-être parce qu'on était jumeaux que nous, on la voyait ?
Tant pis pour ce soir, je n'y penserai pas. J'ai bien trop peur de m'endormir seul dans mes malheurs alors j'irai chez lui. Je le laissa faire mais il ne s'en tirerait pas comme ça ... Nakamura-sensei ! Arrête, vos caresses & autres me font crier. Mais comme mes cris étaient assez aiguës, on pourrait toujours penser que c'est une serveuse ? Non ?
Que suis-je con, putain.
J'étais fatigué mais j'avais envie de plus, cinq minutes étaient le temps qu'il nous restait. Je regarda l'horloge qui se trouvait dans les toilettes, elle indiquait ... je ne sais plus, je ne voyais plus rien. Un voile blanc se mit devant mes yeux, j'étais près de l'orgasme. ~ J'étais un coquin, moi. J'adorais caresser ses cheveux, ils étaient doux et fins, j'aimais leur couleur. Lorsqu'il eu fini, je m'accroupis à sa hauteur en remontant mes affaires, quand même. Je le regardait, les yeux humides, je lui souris. Dans mes mains se trouvait son très beau visage, doucement et comme si c'était la première fois je l'embrassa. Le baiser fut délicat et doux, il était remplis de tendresse et de passion. Même si je n'exerça pas une pression énorme sur ses lèvres, ce baiser me plut.
Bien sûr, j'avais mes habitudes de petits dragueurs ~ je mit mon doigt sur ses lèvres histoire dire « Chut » et je tapota son nez avec celui-ci, je me mit à rire comme un gosse, toute façon j'en étais encore un. Pas vrai, Nakamura-sensei ? Mes lèvres rencontrèrent de nouveau les siennes, les gâteries seraient pour plus tard. J'ai faim moi ~ TwT Moi aussi j'aime manger, mon cher amant. « Amant » ? J'aimerai bien être chose qu'un jouet. Je ne suis que ça ~
Je me recoiffa, me rhabilla, et Dieu merci j'avais toujours un petit échantillon de parfum sur moi. Je lança une petite dose sur le cou du professeur, de ma main, je l'étala. Je me rapprocha de lui, je souris, encore et toujours et je l'enlaça.
« J'aime sentir mon odeur sur vous, Nakamura-sensei. »
Je le suivis jusqu'à notre table, le serveur qui m'avait l'air curieux apporta nos plats. Des nouilles et des yakitori en tout genre ? J'aimais ça, je n'étais pas japonais pour rien.
Je remercia le serveur pour ensuite remercier mon amant, je joignis mes mains et fit une bièvre prière bouddhiste. J'étais un tantinet croyant, et on m'avait toujours appris à remercier les esprits pour ce qu'ils nous apportent. Il allait me prendre pour un débile, et je m'en fichais. C'était délicieux, vraiment délicieux ! Alors que je mangeais à petite bouchée mon bol de nouilles, je sentis les yeux de Nakamura-sensei se poser sur moi.
[ Naara ] « Et euh... [size=9]C'est toujours d'accord pour ce soir, hein ? Parce que j'ai hâte ! »
Je ne répondis rien, je trouvais sa phrase très gamine. « Parce que j'ai hâte » , dites-le, si vous avez envie de me violer ! J'avais envie de lui répondre ça, mais je resta muet. Une demi minute après, je le regarda. Septique ... il y a des moments où je prenais mal certaines phrases, celle-ci en l'occurrence. Pourtant, je lui souris. Je reposa mes baguettes sur le petit dragon ~ On était au Japon, et c'était quand même un dragon qui servait de porte-baguette. Je repoussa mon bol, j'avais plus faim.
Je leva les yeux au Ciel, mon Dieu ! Pourquoi m'étais-je sentis attiré par lui ? Je pensais que ce serait sa dernière phrase mais non, il me dit quelque chose qui me fit réagir.
[ Naara ] « Tu peux le dire si tu en as marre, tu sais.
Je ne t'en blâmerais pas... »
Je soupira, et tapa du pied. Il m'arrivait de m'énerver pour un rien.
« Je suis attiré par vous ! Ne comprenez-vous donc pas ?! Ne dites pas de choses puéril, normalement c'est MOI qui devrait dire ça. C'est moi le gamin ici... je vous rappele. »
Je suis con, pourquoi je dis ça moi ?!
« J-je ... ce que je voulais vous dire, dans les toilettes est que ... j-je ...
Je ne désire pas devenir votre jouet. Je suis humain, et même si je ne suis qu'un dragueur à deux balles.
J'ai des sentiments. »
Sous la nappe, je caressa sa cuisse... et lui sourit. Je regretta mes premières paroles, je n'aurai pas du m'énerver. Mais j'espérais alors que mon sourire serve à ce qu'il me pardonne.
« Je commence à VRAIMENT, vous aimez ~ Alors oui, je suis toujours d'accord. » |
| | | | Nakamura Naara
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| | Sujet: Re: Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] Mer 21 Oct - 16:13 | |
| Comme si je disais quelque chose de puéril... Quel idiot, Tôda-kun se considérait visiblement comme un adulte avant l'âge. Je déteste qu'on critique ce que je dis aussi, j'ai agrippé le bord de la table pour essayer de me contenir un peu. Je suis surpris ; le voilà qui se lance dans un monologue et tape du pied comme un enfant. Honnêtement, il ne m'en faut pas plus pour m'énerver et le prendre en grippe. Non mais Tôda-san me prend vraiment pour un imbécile ! Je le regarde avec des yeux noirs et m'empare brutalement de mes baguettes, sans porter attention à ses semblants d'excuses. Il fallait réfléchir avant.
J'ai besoin de me calmer. Je m'irrite trop vite, je suis susceptible ? Rien à faire. Je suis son professeur, je suis plus âgé et il OSE me dire des trucs pareils. Et la politesse ? Et sait-il a moins de qui il parle ? Tôda-san ne me connaît pas, je ne prends pas mes amants pour des jouets, bien au contraire. C'es leur côté humain et leurs sentiments pour moi que j'affectionne le plus, leur personnalité. Et là, je commence à regretter d'avoir couché avec lui avant de le connaître. Je me serais trompé ? Putain, quoi... Moi qui pensais passer une bonne soirée. Me voilà comme un idiot en face de quelqu'un qui estime m'apprendre des choses.
Je suis furax. Je dégage ma cuisse de ses caresses et rejette son regard. J'ai autre chose à faire, merci. Je continue à manger avec des gestes fébriles, conséquences de ma colère contenue. Je crève d'envie de lui coller une gifle, comme tout à l'heure. Mais encore plus forte, pour lui faire comprendre que sa connerie, il peut se la garder.
J'ai fini mon bol et mes yakitoris, je repousse le tout et m'essuie la bouche. Je pose mes instruments sur le porte baguette et joins les mains, sur la table. Mon visage n'a aucun expression, comme si j'étais un cadavre ou quelque chose qui n'existait pas vraiment. C'est ce genre de truc qui fait que je fais peur aux gens. Quelle bande d'imbéciles. En tout cas mon cher Tôda-san, j'ai bien envie de te remonter les bretelles à ma façon... Crétin.
« Je ne sais pas pourquoi je me fais chier à essayer de te rendre un peu heureux durant les moments que tu passes avec moi.
Je ne fais pas partie de ces cons ou connasses qui jouent avec le monde parce qu'ils sont convaincus qu'il leur appartient. Tu as bien mal compris qui je suis, jeune homme.
Je suis soupe au lait et je ne SUPPORTE PAS que quelqu'un d'inférieur puisse oser me parler ainsi. Tu as intérêt à ta place lorsque tu me parles sinon je suis désolé mais je me verrais contraint de t'infliger une correction.
Je ne suis pas quelqu'un de méchant ; aussi je te respecte mais tu dois en faire autant. Si tu ne t'excuses pas, je te déposerai à Kyôsô et tu ne me reverras plus en tant qu'amant.
Tu n'es pas le seul à cette table à avoir des problèmes.
Me suis-je bien fait comprendre ? »
Ma voix est calme, posée. Mais froide, et donc terrifiante sur certains côtés. Ça m'est égal si je passe pour un moralisateur, mais pour vivre avec moi il y a des règles à respecter. Déjà, on me parle sur un ton poli.
Tôda-san a tout gâché. Je me sentais bien, et il a fallu qu'il pique sa crise. Il ne peut donc pas se contrôler ? Résultat je suis dans un état pas possible, et il en a rajouté avec ses paroles qui blessent. J'en ai assez. S'il répond un mot de travers, ça va mal se terminer. Mes réactions me désolent parfois, mais merde. Je veux simplement qu'on me respecte et qu'on ne me mêle pas aux autres débauchés. Ce qu'il vient de faire.
Je sens des larmes de rage me monter aux yeux. J'ai besoin d'être un peu seul. Je jette de l'argent sur la table et me barre du restaurant, laissant Yukio seul. Il n'aura qu'à m'attendre auprès de la voiture, et puis j'ai laissé largement assez pour qu'il se paye un dessert en plus.
J'entre dans un café assez tranquille en face. Je m'assieds sur les hautes chaises, et commande un capuccino avec beaucoup, beaucoup de crème. La gourmandise devrait me calmer. En attendant que le serveur m'apporte ma commande, j'ajuste ma veste et pose mes coudes sur le bar, la tête dans les mains. J'ai eu ma dose de rabaissement au lycée, alors bon. Tout le monde me prend pour un incapable... Les élèves sont si hautains. Ils ne comprennent rien à la vie, ils n'ont pas l'expérience... Ils devrait choisir leurs mots avec discernement et faire attention. Mais ils en ont rien à foutre.
Yukio n'en a rien à foutre de moi. Il est content, il a eu de ce qu'il voulait, et puis voilà il fout la merde pour que je le lâche. C'est réussi !
Je bois ma boisson en vitesse et sors du café. Le vent froid me frappe en plein visage. Je m'approche de la voiture ; Tôda n'est toujours pas là. Je jette un coup d'oeil vers Sappurô et aperçoit sa silhouette lointaine. Blessé, malheureux presque, je monte dans la voiture et m'immobilise. Il n'y a plus qu'à l'attendre...
J'en ai marre. | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] Mer 21 Oct - 17:37 | |
| Je ne savais que faire, j'étais là. Seul et comme un con, tout le monde me regardait. J'étais gêné, je pris l'argent de Nakamura-sensei et le rangea dans ma poche, je sortis mon porte-feuille en cuir noir et je paya l'addition. Il n'avait pas à me payer un repas, non ? Je ne le méritait pas. Je me rédigeais vers les toilettes, j'avais envie de pleurer, comme d'habitude. Je passa de l'eau sur mon visage, j'étais épuisé. Je me trouvais vraiment TRÈS con. Je ne savais pas si je devrais l'attendre ou repartir à pieds, il faisait nuit et la route serait longue... en sortant de Sappurô, j'aperçus qu'à l'entrer ils vendaient des petites pâtisseries, je me baissa sur le comptoir et les examinas, celle-ci au chocolat me semblait bonne. Ça s'appelait "Royal" ... je ne connaissais pas, mais ça avait l'air délicieux. J'achetais une seule part, elle serait pour lui.
Avant de repartir, je demanda un stylo et un papier. J'y inscrivis un petit mot ; « Je suis peut-être qu'un con. Peut-être qu'un enfant gâté ou un pleurnichard, mais je commence réellement à tomber sous votre charme, si ce n'est pour dire, devenir amoureux. Je n'ai JAMAIS été amoureux alors, ce sera la première fois. Je dois vous avouez aussi, que vous avez été MA première fois... »
Dans la petite boîte, je mit le mot et m'en alla vers la sortie, il était là dans sa voiture. Si je m'approchais, il allait sûrement me tuer. Mais il ne m'impressionna pas, je marchais vite mais pas trop pour pas faire le gars impatient. Je me mit du côté conducteur, je le regardais de dehors, le paquet à la main. Je ne savais pas quoi lui dire, même si je m'excuserai il m'enverrait balader. Je leva les yeux au ciel, je m'étais emporté... je le sais et je le regrettais. J'ouvris la portière, elle n'était pas fermée, je me baissa et allongea mon corps pour mettre la pâtisserie sur le siège passager, celui de devant. Comme un espèce de dévergondé - et je l'étais un peu - je m'assis face à Nakamura-sensei, j'osais le faire. Il allait m'envoyer une gifle, je le sentais !
Je referma la porte et la verrouilla... je me sentais bien quand la pièce ou la voiture en l'occurrence était verrouillée, je me sentais plus proche de lui. Je le regarda, j'étais à genoux, les fesses sur ses genoux. Je savais qu'il me repousserait, qu'il m'enverrait balader mais MOI, j'avais envie que d'une chose ; Être dans ses bras.
« Frappez-moi si vous le souhaitez, ça ne changera rien à mes sentiments pour vous. »
Les larmes aux yeux, je m'approcha de son visage, je passa mes bras autour de son cou, j'avais ENVIE de lui, très envie... je me mit à pleurer comme, comme d'habitude. Je mit ma main sur ma bouche. J'y arrivais plus, je pleurais de tristesse et de joie... je me sentais tellement bien lorsqu'il était contre moi. Je le serra dans mes bras, mon étreinte était tendre et très passionnée, je voulais qu'il ressente mes sentiments, je ne voulais pas lui expliquer je voulais seulement qu'il ressent ce que je ressentais tout au fond de mon coeur. Je pris sa main dans la mienne, continuant à pleurer je la mit sur mon coeur, il battait très fort. « J'ai confiance en vous, alors ; Ayez confiance en mes sentiments. »
Il sentait encore mon parfum, j'étais séduit. J'approcha mes lèvres des siennes et je l'embrassa, Je me laissa aller, je passa ma main sous son débardeur, il abordait toujours sa veste et moi aussi, la mienne tomba que très légèrement sur mon épaule.
Pourtant, je me sentais mal, j'avais mal au ventre. Je commençais à croire que je ne pourrais plus l'abandonner, c'était trop tard... non ?
Je me recula légèrement, appuyant mon dos contre le volant. Je tenais sa taille, j'avanca que mon visage et mon cou, je l'embrassa de nouveau. Mes yeux étaient remplis de larmes, je caressais sa nuque. Elle était douce, mais j'avais envie de plus ; Je lui fais sentir mon envie, je frôla la zone que l'ont a de plus sensibles, nous, les hommes. Je passais ma main sous sa veste et son débardeur pour caresser sa colonne vertébrale, qu'il était maigre ! J'aimais ça. Moi-même je l'étais, je ressemblais presque à un anorexique parfois. Je voulais qu'il me saute dessus, je ne rêvais que de ça.
« Je vous prie de me pardonnez ... je ne voulais pas vous faire du mal. Je ne suis qu'un gros connard, je vous l'accorde. Mais, je crois que... non, oubliez ! » |
| | | | Nakamura Naara
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| | Sujet: Re: Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] Mer 21 Oct - 18:37 | |
| Tôda est là. Il se pencha au-dessus de moi et pose quelque chose sur le siège du passager. Quelque chose pour moi. Sans rien dire, je prends le petit paquet et découvre une pâtisserie au chocolat accompagnée d'un mot. Écrit de la main de mon élève, visiblement. Je prends mon temps pour le lire. Je baisse la tête et ma main tombe sur ma cuisse. Je sens un poids brusque sur mes jambes qui me fait brutalement relever la tête. C'est Tôda... Je prends le gâteau et le reste et le repose sur le siège. La voiture est fermé, nous sommes seuls, dans un face à face presque tendu.
Je suis gêné parce qu'il m'avoue dans son mot. Pour la simple raison parce que je sors déjà avec Yuu. Mais je ne peux pas lui avouer une chose pareille, parce que j'ai peur de le perdre. Tôda-kun... Tu me fais ressentir de nouvelles choses, et je ne peux pas l'ignorer. Je ne suis plus fâché, je me suis calmé. La solitude me fait souvent du bien. Mais là j'ai besoin de douceur... Nous avons besoin de douceur, je crois. Je secoue la tête en entendant ses prédictions ; non, je ne le frapperai pas. Mes punitions sont psychologiques et non physiques. Je ne suis pas un enfoiré... mais quelqu'un qui laisse des traces, d'une certaine façon. Pour qu'on se rappelle de mes dires.
Je suis en train de découvrir Yukio, qui il est vraiment. Je le vois fondre en larmes, je le vois s'accrocher désespérément à moi et m'embrasser. J'en passe. D'un geste, je passe mes bras autour de lui et le serre contre mon corps, doucement. Déjà Tôda-kun s'emballe et je sens son désir se manifester. Ses hanches qui se pressent contre le bas de mon corps pour me faire plier à ses envies. Je veux, moi aussi. Mais je veux qu'on soit tous les deux, chez moi, et qu'on se remette un peu de nos émotions avant. C'est le mieux à faire. Je l'ai serré une dernière fois contre moi et je lui ai murmurer de ne plus s'en faire maintenant.
« Tais-toi. Je te pardonne. »
Je le fais glisser vers le siège du passager, en évitant qu'il n'écrase ce qu'il venait de m'offrir. D'ailleurs, j'ai une idée. Je coupe la pâtisserie en deux et il en donne une partie. Je mange la mienne avec délice - c'est comme une sorte de lien entre nous, encore quelque chose qu'on partage. J'aime bien cette idée, même si elle plutôt enfantine. Quelle importance, tant que ça représente quelque chose pour nous. Je pose mes lèvres sur les siennes pour un dernier baiser - chocolaté ! - avant de partir.
J'attache ma ceinture et démarre. Dans la nuit noire, les lumières de Tôkyô se reflètent partout. Je trouve cela magnifique : j'adore cette ville. Je suis heureux d'y vivre de façon permanente à présent. Yokohama me manque beaucoup, mais je suis bien ici aussi. Et puis, ce n'est pas si loin... Quand on regarde sur une carte dans un manuel de géographie ! Vu ainsi, c'est autre chose.
Il faut à peu près vingt cinq minutes pour arriver chez moi. Il y a beaucoup de feux, de longs boulevards... Mais quelle plaisir de conduire à une heure pareille. Les gens paraissent plus sereins je trouve. Mais nous arrivons ! Je gare la voiture en face de mon immeuble. J'habite dans un quartier assez coquet, avec des immeubles sympathiques de trois ou quatre étages, avec des jardins et tout. C'est tranquille et plaisant ici, l'idéal quoi ! Je me plais dans mon appartement.
Je plie la papier de Tôda-kun et le glisse dans ma poche. Je vais le garder précieusement. J'attrape la main de mon amant et j'entre avec lui dans l'immeuble. Nous prenons les escaliers jusqu'au deuxième étage et j'ouvre la porte tout au fond du couloir. Je laisse le jeune homme entrer avant moi et ferme à clef la porte. Je suis un stressé des portes fermées...
Je viens de me souvenir de quelque chose et je fonce vite vers ma chambre, laissant Yukio découvrir le salon et la cuisine. Je m'approche de ma table de nuit et prend un cadre entre mes mains. Il y a une photo de Yuu, souriant mais fatigué, qui me regarde. J'ai pris moi-même cette photo, il y a deux semaines. Je ne peux pas la laisser là, ce serait l'insulter. Un peu coupable, je la range dans mon placard, avec mes objets précieux. Je mets également le papier de Tôda-kun dans la boîte puis ferme l'armoire.
Je viens retrouver Yukio. D'abord, je range nos chaussures et l'invite à mettre des chaussons - mon parqueeeeeet ! - et je prends sa veste pour l'accrocher avec la mienne sur le porte manteaux. Comment ça, maniaque ? Je sais. Je le pousse vers le salon ; une de mes pièces favorites. Il y a là tout mon matériel de styliste professionnel, mes livres, ma télévision et mes jeux vidéos. Et regardez qui arrive, la queue frétillante !
Je gratouille la tête de mon chaton, Naitomea, et celui-ci va se frotter contre les jambes de Yukio. Puis il disparaît en direction de salle de bain ; il va encore dormir dans le panier à linge sale... Sale bête, va. Mon chatounet d'amour !
Concentre toi sur Tôda-kun, Naara.
Je m'approche de lui et prends ses mains dans les miennes. Un baiser, sur les lèvres et dans le cou. Un prélude, un tout petit de rien du tout.
« Alors, que penses-tu de mon chez moi ? » | |
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| | Sujet: Re: Serrez moi contre vous ~ [ Terminé ] Mer 21 Oct - 21:10 | |
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