Ha..... Kazuo, c'est toi ? Ôò (PV Kazuchan)

La jeune Satoshi se rendait-elle compte de ce qu'elle chantait depuis ce matin? Car oui, cette chanson la poursuivait depuis son réveil, Mizuki l'ayant entendu à la radio quelques minutes seulement avant de fermer les yeux, la veille. Et à présent elle se la coltinait.
Mizuki passait donc son temps à la chanter, à la fredonner sans même sans rendre compte... Cette histoire d'amour un peu enfantine.
Aujourd'hui, on était mercredi, et Mizuki.... séchait. Mais chut, ce n'était qu'un cours de mathématiques après tout. Et ce qu'ils apprenaient en ce moment était si.... atrocement facile. Alors, à quoi bon s'embêter pendant une heure ? De plus, c'était son seul cours de l'après-midi.... et puis son prof l'aimait bien tout de même. Il ne dirait rien. Pas juste ? Oui, et alors ? C'était comme ça, un point c'est tout.

La jeune Satoshi déambulait donc dans les couloirs, sans même prendre gare au fait qu'un quelconque membre du personnel puisse l'apercevoir... Au pire, elle tomberait sur cette jeune folle de Muhari Aya, la technicienne de service de l'école... Et elle risquait pas mal de choses si elle la rencontrait. elle se souvenait qu'une fois, toute une classe avait glissée sur une bonne dizaine de mètres car la madame avait décidé qu'elle ne rincerait pas après avoir tout nettoyé... Et cela n'était qu'une des nombreuses choses qu'elle avait faites... De toutes manières ils étaient tous fous dans cet établissement!
Mizuki soupira, se passa la main sur le visage et... jura. Devinez qui se trouvait en face d'elle. Muhari? BINGO!
Alors qu'elle s'apprêtait à faire demi tour en toute hâte, la technicienne de service l'apostropha:

« Hey Satoshi! attends donc un peu! »

Mizuki s'arrêta, hésitant à se retourner. Muhari la connaissait, pour l'avoir relativement souvent vu trainer dans les couloirs de jour... comme de nuit. Elle fit volte face et la regarda droit dans les yeux.

« Hai ?
- Je te défies! »

Et Muhari sortit un paquet de cartes à jouer de sa poche. Mizuki sourit tout en se passant la main dans les cheveux puis s'avança vers la femme avant de s'asseoir en tailleur en face d'elle, au beau milieu d'un des nombreux couloirs de Kyôsuke no Gakuen.
Trois parties de bataille corse plus tard (toutes remportées par Satoshi, of course 8D), Mizuki se leva puis s'étira en gémissant. Elle salua Muhari et continua sa route.

Et recommença à chantonner. La sonnerie annonçant la fin de la pause déjeuner retentit, et alors que Mizuki était censée se diriger vers sa salle de mathématiques, elle tourna et se dirigea vers l'aile opposée. Une deuxième sonnerie retentit, et les élèves disparurent chacun dans leur classe respective.

Quelques minutes plus tard, alors que Mizuki venait de tourner à un carrefour de couloirs, elle se mis à chanter un peu plus fort tout en fixant un point devant elle. Le dos d'une personne. Se rendant compte alors des paroles qu'elle prononçait et trouvant une drôle de coïncidence au fait que cette chanson illustre parfaitement la situation, Mizuki reconnut alors la personne se trouvant devant elle.
Un sourire aux lèvres, et la pince qu'il lui avait donnée clipsée dans ses cheveux lui dégageant le visage, Mizuki s'approcha de lui, et, une fois grimpée sur le rebord d'un fenêtre à coté, elle se pencha vers lui , lui murmurant à l'oreille.

« Très sex', en papa noël, tu devrais t'habiller plus souvent comme cela... »

Elle laissa échapper un petit éclat de rire, perchée sur son rebord de fenêtre et les jambes croisées. Kazuo, lui, se retourna. Elle ne l'avait revu qu'une seule fois depuis leur échange aux toilettes, et cela n'avait duré que quelques instants. Ils s'étaient croisés dans les couloirs, et Kazuo lui avait hurlé de venir le voir faire son show lors de la compétition. Alors Mizuki était venu et elle avait trouvé cela.... fort divertissant.

« Qu'est-ce que tu fiches ici, tu devrais pas être en cours? »

Ha, la bonne blague. Après tout, que faisait-elle, elle même ici? La même chose que lui sûrement. A ça près.
Alors qu'elle l'observait en souriant, une drôle d'odeur lui arriva aux narines.... une drôle de... puanteur. Vous pensez que Kazuo se serait.... lâche ? OWO Après tout, elle l'avait bien rencontré aux toilettes, alors ils n'en étaient pas au stade des politesses. Mais tout de même...

« Kazuo, ça bient détoi cette odeur? Ôò »

Se pinçant le nez de son index et de son pouce, Mizuki se disait que quand même, il aurait pu faire preuve de plus de délicatesse.