Rencontre avec une sacré fille ! [Pv Misuki-chan]

Il devait être dix heures
du matin quand Masao commença à entendre son ventre gargouiller, comme à son habitude. La routine, un jour comme les autres jusqu'à cet instant pour le jeune coréen de deuxième année dans la célèbre école qu'est Kyoso No Gakuen. Cela faisait déjà un bon moment qu'il s'était levé, son dernier repère de prise alimentaire, à présent il entamait la deuxième partie de sa
mâtiné, la pause de dix heures était enfin là, il allait pouvoir enfin se diriger vers le premier distributeur qu'il croiserait et en acheter n'importe quelle cochonnerie qu'il lui est normalement interdite.

A peine la sonnerie retentit, le voilà partie en courant vers son paradis glucidique, arrivé dans le couloir principale, il aperçus la machine, à travers ses yeux elle scintillait tel un objet créé
par dieu pour lui et lui seul en cette journée divine. Mais dans son
champs de vision il ne pouvait entrevoir que la machine, à cause du
monde dans les couloirs, seulement une façade du parallélépipède et non la totalité. Alors, par crise d'excitation il se mit à marcher de plus en plus vite en direction de toutes ces sucreries et
peu à peu il se reprochait, sans avoir tous les angles de vue dégagés.
Arrivé enfin au bord de celle-ci, la masse de monde s'estompa pour
laisser apparaître, pour son plus grand désarroi, la carrure haute du technicien. En effet la machine était en panne, la journée divine devint alors cauchemardesque, il avait tellement fin qu'il ne pue s'empêcher de crier un énorme :

« NooooN »

Tête baisée, il regarda sa montre, elle indiquait la fin de la
pause, pas le temps de se diriger vers l'autre distributeur, à
l'extrémité de l'école. Alors, il devait patienter jusqu'au déjeuner. Démoralisait, les pieds trainant au sol, il regagna sa place en classe,
le ventre toujours vide. Les cours avait repris, mais Masao ne pouvait s'empêcher de penser à de bon plats typique des terres asiatiques. Les deux heures qui lui restaient parurent alors interminable, à tel point, que lorsque la sonnerie retentit de nouveau pour annoncer midi, Masao la pris pour une hallucination et l'ignora. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il se rendit compte que la classe était vide et que le dirigeant du cour était également à son tour sortie pour se rendre en salle des profs. Alors, d'un bond énorme il se mit debout, à en faire tomber sa chaise et bousculer sa table.

« Ahhh, quel idiot je suis !!! »

Dit-il alors en se tenant la tête. Il regarda sa montre, elle indiquait midi et dix minutes, alors avec de grands yeux il arracha brusquement son sac de l'accroche appropriée, étalant ainsi toutes ses affaires au sol.

* Ahhhhh quelle stupidité viral !! *

Il se mit à ramasser avec précipitation ses affaires étalées au sol, quand soudain, brillante sous la table de la dernière rangée, plaquée contre le mur, se trouvait une barre aux céréales, que Masao avait prit soins de mettre dans son sac ce matin, autour dans l'air
raisonné une mélodie, un projecteur de lumière était figé sur cette
merveilleuse barre au céréales croustillante enrobée de caramel. Une
scène que l'on croirait sortie d'un manga, les yeux ressorties et la bouche salivant, il se jeta sur cette dernière et pris tout son temps pour la savourer.

Vu qu'il se sentait mieux, il pouvait prendre son temps pour tous remettre en ordre dans la classe et finalement se rendre à la cafétéria, où ses amis doivent l'attendre. Tout heureux et souriant comme à son habitude, il alla en direction de ses amis, mais arrivé à l'entrée de cette fameuse cafétéria, une longue queue interminable l'attendait, pas de problème pour lui, d'une part il en avait l'habitude et d'autre part, cette petite barre sucrée lui avait redonné le peu de patience qui lui manquait.

Toujours dans cette queue après quelques minutes déjà, attendant comme tout le monde son tour, il ressentit une orra des plus négatives dans son dos, le genre de sensation qu'il ne pouvait pas supporter, lui qui était si positif et joyeux. Alors, discrètement il se retourna, pour voir de qui il pouvait bien s'agir et à sa plus grande stupeur, derrière lui se tenait une jeune fille des plus charmante.

Agée d'environ le même âge que Masao, debout là, par sa petite taille, corrigée malgré elle par des talons et ses magnifiques longs cheveux qui m'étaient en valeur son mignon visage tout discret, mais redessinait par ses yeux de couleur artificiel et son style rock qui la rend si charismatique. Passant sa frustration sur son collier en forme de croix couronnée et ne cessait de souffler d'impatience, les yeux fixés sur la vitrine présentant les mets du restaurant. En fait ses yeux ne fixaient pas n'importe quelle présentation, mais un gâteau, enfin le gâteau, le dernier qu'il restait. De là où se trouvait Masao, il donnait l'impression d'être au chocolat, un fruit que notre coréen ne supporte pas, se présentant sur un coulis de crème anglaise et des petites pépites gourmandes par son dessus.

En bref un vrai régal pour les amoureux de cette graine de cacao, mais une horreur pour Masao, alors il se dit:

* Pas besoin de paniquer la miss, tu l'auras ton gâteau. *

Mais comme la jeune fille n'était pas télépathe, son comportement ne changea pas suit à la pensée du jeune homme. Alors, pour concrétiser ses pensées il lui laissa avec politesse la place. Pour ce faire il lui indiqua qu'elle pouvait le dépasser à l'aide d'un geste de la main. Ce n'est pas que Masao ne savait pas parler nihon, loin de là, mais comme c'était un peu gênant pour elle, il ne préféra pas l'afficher.


[ Je suis vraiment désolé pour mon absence, je ne m'attendais pas à ça !!!]

Lui qui avait pensé faire une bonne action en la laissant passer, il s'en mordit les doigts. En effet la jeune demoiselle ne le prit pas aussi bien que le désirait Masao. Alors, suite à sa proposition des plus convenables et polis, il vit la jeune fille le dépasser, avec un regard des plus effrayants. Avec un regard froid et fixe elle le dépassa, un regard qui le porta
jusqu'au fonde sa pupille noire, les sourcils froncis et une démarche
de hauteur.

* Mais pourquoi elle réagit comme ça ?, j'ai mal parlé, ou mal abordé cette demoiselle ? *
Masao est coréen, mais ne vous détrompaient pas, son japonais est parfait, ses manières sont imprégnées de l'Hora d'un grand Nihon, c'est pourquoi il n'a que par son faciès l'image d'un étranger. Tout son
histoire repose sur sa maladie, mais de bien grands très furent oubliés
par celui-ci lorsque que l'on fait l'inventaire de son passé. Cela se passe à l'époque de ses Dix ans, à ce moment-là Masao était au courant depuis quelques années déjà pour sa santé fragile, il s'était mit en tête d'être le grand perturbateur coureur de jupon que l'on connaît.
Mais il vivait encore dans son pays natal, la Corée du Sud, un grand pays, doté d'une belle langue et d'une charmante culture. Mais à son entrée dans l'enseignement secondaire ou plus communément appelé chez les occidentaux le collège, Masao rencontre de gros problèmes forçant alors ses parents à confier leur enfant à ses grands parents maternels, car ceux-ci étaient à la retraite. A cet
âge là me direz vous en Asie l'on n'est pas encore au collège, mais Masao s'était avéré être quelqu'un de fort intelligent lui permettant alors de sauter des classes en premier cycle scolaire. Durant donc environ un an, il due vivre chez ces personnes envers qui il portait un grand amour, mais malheureusement pour eux, il se trouvait dans une période de sa vie assez confuse, voir même rebelle, bien trop tôt pour ces gens âgées qui surent guère comment s'y prendre. Suite aux conseils de leur entourage il se vit d'un coup vivre toujours chez ses
mêmes grands parents, mais accompagné d'une voisine de son âge, une vraie terreur qui lui rendit la vie très difficile, c'est d'ailleurs par sa faute si Masao forgea à ce point son côté colérique. Pendant cette année qui lui paraissait interminable, il vivat avec Fumi Julin, elle lui apprit à se comporter de manières tellement désinvolte et grossière que ses hôtes ne purent le supporter. Il s'était juré de ne plus vivre chez eux en la présence de ce démon vivant, mais surtout, il s'était juré de ne plus considérer les filles comme des personnes simples, il leur fera la guerre, quitte à devenir un vrai gigolo, aucune de ses sorcières ne feraient pas de Masao son toutou.

Ne trouvant pas d'endroit où confier leur enfant en sécurité pendant leur déplacement au Japon, ils décidèrent de le faire venir là-bas, permettant de faire une pierre deux coups, d'un côté il serait soigné avec attention dans l'un des plus grands hôpital de Tokyo et en même temps il découvrirait la vie dans d'autres
horizons. Installaient depuis dans ce grand pays qu'est le Japon, il prit goût à sa culture, sa langue, ses modes et surtout sa scolarité. Sans jamais abandonner son sport favoris : le foot. Il intègre une société aussi complexe que celle-ci avec tellement de facilité que ses parents prirent la décision de le laisser en ces
terres même quand eux n'y sont pas. De retour dans cette cafétéria, son questionnement reste en suspend, rien ne permettait à cette jeune fille de se comporter comme cela avec Masao. Il prit à peine le temps de finir ses pensées quand elle l'interpella : "Euhh ... merci mais pourquoi tu me laisses ta place ? C'était pas la peine, parce que si tu espères quelque chose en retour tu peux toujours courir ..."

Masao était choqué d'entendre ses mots, alors voilà la raison d'un tel regard, elle pensée qu'il la draguait. Cette pensée le fit tellement rire qu'il en perdit son sérieux et l'afficha sur son visage. En riant il observa la demoiselle en face de lui toute déterminée à rebaisser le garçon.
«Je te demande pardon ? »

S'exclamât-il en se baissant vers son interlocutrice, comme pour montrer sa supériorité. Il ne lui manquait que ça, on aura tout vu, les filles qu'il drague en permanence le croient sérieux et les filles avec qui il est galant de nature le traitent de dragueur. Le monde à l'envers.

« J'ai fait cela par simple politesse, je n'attends rien de toi, tu gesticulais depuis tout à l'heure dans mon dos alors... »

Poursuivit il en imitant la demoiselle avec des mimiques imposées. Elle devint tout rouge d'un coup, rien de bien curieux, tout le monde dans la cafétéria les regardaient en se demandant ce qu'il se passait.

Tout le monde dans la cafétéria les observaient en chuchotant, avec tellement peut de discrétion que le jeune homme, toujours dans la queue, se sentit vite concerné. En tendant l'oreille l'on pouvait entendre des choses tel que: "Tu as vu c'est Mizuki de la Sunset Band ... qu'est-ce qui lui arrive ? Je ne l'avait jamais vu dans cet état là, elle qui est toujours sérieuse et ne se laisse jamais marcher dessus …"

Sunset Band, en quoi cela consistait il? Voilà un point sur lequel Masao resta perplexe, mais en entendre les dires, la charmante demoiselle en face de lui n'était pas le genre à se laisser faire, quel charisme. Assez pour rendre le jeune homme sous le charme, lui qui passe sa vie en chasse, indécis sur ses choix sexuel, il avait peut être enfin trouvait la perle qui le rendrai encore plus vivant qu'il ne cherche déjà à le paraître.
Lui qui aimait les défis, c'était l'occasion ou jamais de tester ses capacités, il n'en sortira jamais perdant, dans tout les cas, il aura fait la connaissance de cette bombe à retardement.

Devant lui se tenait la proie, au aires colérique et honteux après tout il l'avait affichée devant tout le monde. Alors pour en finir avec tout ce vacarme, elle se retourna et pris la part de gâteau au chocolat tant attendu, ainsi que son plateau et passa à la caisse où se tenait une dame faisant fonction de caissière. Même cette dernière ne pue se retenir de se sentir gênée pour la demoiselle, alors elle l'encaissa avec un petit regard en coin. Comme on pouvait s'y attendre de la part de la jeune fille, elle lui lança en regard sévère, rien de plus normal vu la scène.

Quant à Masao, il ne pouvait s'empêcher de se demander qui elle était, alors d'un petit air de satisfaction il regarda la demoiselle s'éloigner de la longue queue pour allé retrouver une table vide.
Pendant ce temps, il enchaina son plateau plein de cochonneries comme d'habitude, et se présenta à son tour devant la caissière, à qui il fit un clin d'œil, pour exprimer ses remerciements pour sa complicité dans l'affaire.

Enfin sortit de c'est horrible fil, il repéra ses amis dans le coin de la grande pièce, alors d'un geste difficile de la main, pris par le plateau, il leur fit un petit coucou, mais son intention n'était de les rejoindre.
En effet à se moment là, la seul envie qui le chatouillait était de faire comprendre à cette demoiselle qui était le grand Masao. Alors sans attendre il se rendit sur sa droite, pour s'assoir au final sur une table pour deux, vide ? Non pas tellement car sur celle-ci se trouvait la rockeuse de tout à l'heure. Avant de prendre place il lui fit signe de sa présence en lui posant la main sur l'épaule, car elle avait ses écouteurs au oreilles, un sentiment que Masao connaissait bien, car lui même adepte du grand seigneur : l'Mp3.
Mais elle mit plus de temps que prévu pour se rendre compte de la situation, alors quand elle leva la tête pour voir de qui il s'agissait elle sursauta et baissa les yeux vers son assiette. Comme si ils se connaissaient depuis toujours, pris l'initiative de se rapprocher d'elle pour lui retirer l'un de ses écouteurs, ainsi elle pouvait rester connectée à sa musique tout en faisant attention à Masao.
Mais son geste crispa la jeune fille, elle riposta brusquement : "Qu'est tu veux ?!! Ça ne t'as pas suffit tout à l'heure ?!!"

Masao se mit à rire discrètement, laissa les yeux puis les releva pour la fixer avec ferveur sur la demoiselle au bord de la crise d'anévrisme.

« Regarde les choses du bon côté, les gens vont penser qu'en réalité je te connait et que la scène de tout à l'heure, n'était rien d'autre qu'un eu entre amis. »

Dit il avec une voix des plus douces et posées.
Pendant un instant il se tue pour laisser librement le temps à celle-ci de répondre à sa guise.

« Ah au faite, moi c'est Chiba Masao, je suis un Taiiku. Et toi ? »

Le jeu avait commençait et le premier round était partie sur les bases d'une simple présentation, alors sur ces quels mots il commença à boire avec élégance sa boisson préférée, je site l'Ice Tea.
Voyant la demoiselle mettre du temps à répondre il poursuivie:

« Tu ne peut pas me refuser ce petit caprice, n'oublie pas que tu ma traité de coureur de jupon devant tout le monde à l'instant, c'est pas très gentil ne cherchait qu'à te rendre service. »

Il est vrai que Masao était un grand charmeur, mais il ne devait pas être affiché devant toute l'académie quand même. Les coudes sur la table, les mains entrelacés et le menton reposé sur ceux-ci, il l'analysa, la dévisagea enfin bref la mit encore plus mal avec son regard qui exprimait tout le charme de sa personnalité.