Laissez-moi seul { Takuo }

Dernier jour de la semaine : au programme, je n’avais rien prévu, alors sans doute que j’allais me foutre dans un coin et jouer toute la journée, sans me lasser. Puis après tout, le dimanche, ce n’était pas un jour où on se sent naturellement l’envie de faire quelque chose de fatiguant. Au pire, j’aurais presque put rester au dortoir et flemmarder dans mon lit, jusqu’à attendre bêtement le lundi matin, mais ça aussi, je m’en sentais pas le courage, va savoir pourquoi, je trouvais ça encore plus fatiguant. En gros, si je faisais rien, j’allais m’embêter ferme, mais si je faisais quoique ce soit qui nécessite trop de déplacement et de dévouement de moi-même, j’allais être mal aussi. VOILA, C’ETAIT COMME CA CHAQUE DIMANCHE !! Et en fait, ça me faisait chier de me prendre la tête pour des trucs vachement futile dans ce genre. Donc, énervé, j’avais pris ma Nath’ d’amour, et j’étais partis en direction de je ne savais pas trop où.

Je cherchais seulement un endroit calme où personne ne me verrait, si possible ! Et en fait, dans cette école, les lieux tranquilles, il fallait vraiment les trouver… De partout où j’allais, c’était bondé de monde, à croire qu’il n’y avait que moi qui vouait une haine au dimanche… Les autres semblaient bien s’amuser, ça me dégoutais presque. Pas que je n’aimais pas voir les gens rirent et s’occuper, mais c’est juste que c’était le DIMANCHE quoi… Bon d’accord, je vais arrêter là, je suis pathétique. Je soupire et caresse ma petite Nath’, avant de lui murmurer :

- T’inquiètes pas ma fille, je vais rapidement m’occuper de toi mon ange, faut juste que je trouve l’endroit idéal…

Je lève les yeux et mon regard tombe droit sur ceux de deux jeunes filles qui me fixent avec un air bizarre, du genre qui dirait « ‘tain mais regarde ce type, il cause à sa guitare, ça craint… ». Bah quoi ? Mes lèvres s’étirent en un large sourire moqueur, à la limite de la grimace, et les deux demoiselles baissent la tête avant de s’échapper en riant. Mwhahaha, je trouvais ça drôle aussi en fait, quel crétin je fais, c’est trop classe… Je mordille à peine mon magnifique piercing au labret, puis continue ma route, pour arriver bientôt vers un endroit que je reconnaissais, pour y venir assez souvent : mais bon sang bien sur ! Pourquoi n’y avais-je pas pensé ? Le salon est toujours vide, peut-être parce qu’il y fait un peu chaud, mais pour moi qui suit assez frileux par temps d’hiver, c’était presque une aubaine. Je m’avance vers la pièce, et commence à attendre un peu de musique, ce qui me force à bouger un peu la tête, pour être dans le rythme.

Hey mais c’est qui qui joue ? L’est doué mine de rien, pour un peu, je pourrais dire qu’il est aussi fort que moi, mais ça bien sur, c’était pas possible… Bah quoi ? D’accord, j’étais pas trop du genre vantard, mais quand ça concernait la musique, je devenais limite imbuvable, c’est MOI le plus fort… Combien de fois je m’en suis vanté ? J’arrive finalement devant l’entrée, et je vois une jeune demoiselle filer, l’air triste, presqu’au bord des larmes. J’aurais pus l’arrêter, mais je me sentais pas le courage de me mêler de ses affaires. Alors j’hausse les épaules et l’oublie pour entrer dans le petit salon, y découvrant un garçon, que j’ai p’têtre déjà vu, j’en sais trop rien fait. Il a l’air un peu énervé : dispute de couple ? Hey, depuis quand je pense à l’amour moi ? J’ouvre de grands yeux et pars m’assoir discrètement sur un des fauteuils. Mes doigts effleurent les cordes de Nath’, pour la rassurer, et je vais jusqu’à murmurer :

- T’en fais pas puce, c’est toi la plus belle…

Aussi je regarde l’autre instrument en face de moi, et je dois avouer qu’il est pas mal non plus. Je lève alors mes yeux sur son possesseur, et poursuit le cours de mes réflexions : lui aussi, l’est mignon dis donc… Là, je me gifle mentalement pour avoir osé penser un truc de ce genre. Kami-Sama, viens-moi en aide, je deviens aussi pervers que Matsue : faudrait peut-être que j’envisage de m’éloigner du groupe, c’est eux qui me rendent comme ça « humain ». J’ose un sourire à mon vis-à-vis, puis j’avoue :

- Tu te débrouilles bien dis-moi… Pour faire pleurer les jeunes filles.

Quoi, vous pensiez vraiment que j’allais le complimenter sur sa façon de jouer ? Non jamais, jamais ! Il m’en faut du temps à moi pour avouer que quelqu’un est doué. Je baisse alors la tête, et tape trois fois du pieds avant de m’amuser avec ma petite Nath’, la faisant gémir comme jamais. Je sais qu’elle aime ça, et moi aussi, j’adore l’entendre crier comme ça. Tiens, v’la que je me mets même à chanter, je suis pas très doué pour ça, mais c’est pas comme si je méritais qu’on se foute de ma gueule aussi. Je suis en train de jouer et fredonner le prochain succès des Sunset, mais ne termine pas le morceau, parce qu’on l’a laissé « en construction ». Je m’arrête donc en plein milieu, puis, laissant Nath’ tranquille, je fais un sourire narquois à la personne qui me fait fasse pour demander :

- Alors ? C’est pas super ? Tu demandes sans doute comment s’appelle la personne qui joue si admirablement bien ? Allez, je peux bien te l’avouer… Moi c’est Takuo ! Hahaha, mais tu peux m’appeller Hasumi-Sama !

Tu vois, y’a toujours des gens avec qui tu sais à l’avance que ça va pas le faire. Tout simplement parce que leur façon d’être te plais pas, ou simplement leur manière de parler t’insupporte. Moi, je suis pas du genre à détester les gens. Non, ça sert à rien la haine je crois. Mais y’a des gens qui peuvent facilement me déranger. Suite aux paroles de ce Ruka, je comprenais que y’a un truc qui allait pas le faire. Je plisse les yeux et l’observe, avant de sourire, posant mes pieds sur une petit table basse qu’était posée devant le fauteuil ou je feignassais encore. Je ne réponds pas sur le coup, et me sépare de Nath’ pour la poser à côté de moi, debout contre mon siège. Mes yeux passent sur les cordes de ma poupée, et je touche celles-ci du bout des doigts, avant de reporter une fois de plus mon regard sur le jeune homme. Il a le droit d’être de mauvais poil, c’est sur, mais alors pas devant moi. Bah, il m’arrive aussi d’être d’une humeur de chien, mais c’est tellement rare qu’on peut pas franchement me le reprocher ! Lui, je savais pas si c’était une de ses habitudes, m’enfin en fait, je m’en fichais. Je réponds en fin de compte :

- Nan, pas besoin que je te fasse réécouter, même une fois teminée, façon j’en aurais pas l’occasion…

J’insinuais ici qu’en gros, je le reverrais sans doute jamais ou plutôt, j’essaierais de l’éviter. Premier contact un peu froid, j’aimais pas trop ça, c’était dérangeant. Ca avait un effet polluant sur l’atmosphère. L’ambiance devenait pourrie je crois. Peut-être que j’étais trop susceptible aussi ? Nan je pensais pas. Bon, en tout cas, je comptais bien rester ici, alors, quitte à jamais revoir Monsieur, autant tenter de briser la glace ? Ca m’a l’air assez difficile, mais sait-on jamais… On pourrait bien s’entendre un peu nan ? P’têtre qu’il aime pas le dimanche lui aussi, vu la tête d’enterrement qu’il tire. Ouais, s’rais cool de me faire un pote qui soit anti-fin-de-week-end aussi, ça me rassurerais en fait, parce que je suis assez con avec cette foutue manie. On peut pas détester les jours en fait ? C’est du grand n’importe quoi… Un peu comme moi en gros. J’hausse les épaules, me retiens de rire face à ma stupidité évidente, puis entame l’objectif : déRukaniser Ruka. DéRukaniser ?

Eeeh ? Ouais, c’est pour dire un truc du style « dérider », en fait, je vais essayer de lui arracher un sourire plus large que sa guitare. Je me racle la gorge et me souhaite mentalement bonne chance, je sens que ça va être très hard ! Je me redresse alors vivement et me lève d’un bon pour me retrouver accroupit sur la table-basse. Tombe bien, elle était juste en face de Ruka aussi, j’aurais pourtant pensé que la distance était plus importante ? Sans doute à cause de sa froideur. J’ai mon visage près du sien et le fixe dans les yeux. Je souris pas forcément, mon visage est neutre, je suis très concentré je crois. Pourtant j’ai pas l’air très sérieux dans cette position, si je me voyais, je serais explosé. Bon, qu’est-ce que je lui fais à notre p’tit Ruka ? Je le frappe ? Ca pourrait avoir son effet… Y’en qu’aime ça à ce qu’il parait ! Non… Bien alors quoi ? Ah tiens, une idée ! Hahaha ça va être marrant. Je fais une étrange grimace, prenant un air niais au possible, avec les yeux pétillants et tout le truc qui va avec, puis je dis, d’un ton moqueur :

- Répètes après moi mon ange : « Soleiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil » !

Ouais, en gros, c’est juste pour dire que sa tronche est pas assez lumineuse pour moi, on dirait un dépressif… Je pose alors mes mains sur ses joues, et décide de lui infliger une lourde torture. Mes pouces s’infiltrent à l’intérieur de sa bouche, aux commissures de ses lèvres, puis j’écarte celles-ci soudainement, le forçant à sourire… Ou à se retrouver avec une tête de crétin, je sais pas bien en fait… Je regarde son visage, et me mets en mode « jeune fille surexcitée », en lâchant :

- Aaaaaaah Kawaiiiiii !

Puis je me mets à rire comme un débile. Il me faut pas grand-chose pour trouver quelqu’un amusant. Suffit que je le titille un peu quoi. Je finis par me calmer, et attends la réaction de Ruka. En y réfléchissant, j’ai peut-être pas utilisé la meilleure solution pour l’enjouer…

Spoiler:

Réaction plus que vive et intéressante, voilà que je me retrouve allongé sur le sol. Non non, on m’a pas poussé, j’ai glissé… P’fuu tu parles ! Ce qu’il peut être violent ! Bah, il a de la chance que je sois de bonne humeur tiens, sinon… Bah sinon rien… Tu vois, je suis tellement de bon poil que je suis incapable d’imaginer ce que j’aurais puis lui faire si j’avais été énervé ! Enfin bref, je reste au sol et observe le plafond, en silence : c’est mon moment « réflexion ». Je croise les bras et essais de relativiser pour trouver un moyen de décoincer Ruka. En fait, je devrais plutôt l’ignorer, et me tirer d’ici, d’un air vexé, Nath’ sous le bras, mais naan… C’est trop facile ça ! Moi je préfère l’embêter, comme ça, la prochaine fois qu’on se verra, il me fuira. Héhé, ouais, je fais souvent cet effet aux gens, c’est marrant non ? Non ? Oh pas grave…

Je finis par me redresser, assit sur le plancher, en tailleur, posant mes yeux sur le garçon. Voyons voir, une chose qui pourrait le faire chier encore plus… J’avais tant d’idées mesquines en tête, mais une seule retint mon attention. Pourquoi je voulais l’embêter encore ? Bah au bout d’un moment il finira bien par en rire nan ? Ah moins qu’il décide d’accrocher une photo de moi au mur de sa chambre et qu’il se fasse une partie de fléchette ! Moi je dis pas non, j’ai toujours aimé les jeux de fléchettes ! Erf… Bon, je me lève, il serait peut-être temps, puis je fais mine d’aller m’assoir vers un fauteuil, ça, c’est pour le côté surprise. Je tapote le coussin du siège, abaisse mes fesses pour les poser, et puis soudain, je m’écris :

- AAAAAH MAIS BIEN SUR !

Bien sur quoi ? Et bah « bien sur mon p’tit Ruka tu vas en baver ». Puis dans un sens, il le méritait un peu non ? Il a pas le droit de squatter ce salon, il est à MOI ! Bah ouais quoi… d’habitude c’est tout vide, et j’aime pas devoir changer mes habitudes. Je m’avance alors vers Ruka, bien sagement, puis j’attrape sa guitare, délicatement. Je voudrais pas la blesser, je sais comment on peut rapidement s’attacher à ce genre d’objet ! Je pose donc cette dernière un peu plus loin, puis je me penche vers mon vis-à-vis, avant de dire :

- Je vais te donner une vraie bonne raison de jouer les grincheux !

Et sur ces quelques mots, je m’en vais furtivement lui voler un baiser, ou plutôt un petit bisou sur les lèvres, rien de bien exceptionnel, mais je suis quand même un mec, ça à de quoi être déroutant, voir vexant ? Lorsque je me recule, je lui décoche un magnifique sourire triomphant, puis je clame :

- Voilà mon ange ! Maintenant : tu peux me détester !

Je tire alors la langue, puis retourne près de mon fauteuil et attrape ma Nath’. Je m’assieds sur le siège et ne prête déjà plus attention à Ruka. Enfin pas en apparence, puisque je me mets à jouer, tranquillement, l’air neutre. Mais dans ma tête, ça réfléchit beaucoup ! Oh ouais ! Ce type veut me faire la tronche ? Bah qu’il fasse, mais alors, je vais faire en sorte qu’il s’en aille rapidement, histoire qu’il me mine pas mon superbe moral de vainqueur !

Quelle réaction de ME**E ! J’en croyais pas mes yeux et restais figé de stupéfaction. Naaan Kami-Sama, pourquoi me fais-tu ça ? Il est vraiment pas marrant, t’était obligé de me le faire rencontrer ? Même pas il rougit, même pas il s’énerve, même pas… même pas… Erf, ça me gonfle, ma tentative a complètement raté. C’est horrible, je m’étais franchement donné du mal, j’aurais espéré vachement mieux, mais je devais être le seul à vouloir jouer. Je pouvais quand même pas laisser les choses en l’état non ? Bon allez, j’arrête de m’amuser avec ma petite Nath’, plus le moral pour l’instant. Nan, j’ai d’autres projets en tête. Malgré lui, ce sale type aura réussit à attirer un peu trop ma curiosité. Ce baiser… C’était seulement le début de la taquinerie, et crois-moi, je n’allais pas m’arrêter là ! Y’avait plus qu’à réfléchir à un bon stratagème, quelque chose qui pourrait réellement le faire réagir.

Je m’en foutais, que ce soit en bien ou en mal, ça me mettais simplement les boules qu’il ose m’ignorer comme ça. Pourtant d’habitude, c’est pas le genre de chose qui m’importe énormément, au contraire… Je l’apprécie bien la solitude, mais faut croire qu’aujourd’hui, ce sera dur pour moi à supporter. Il veut rester ici hein ? Ok, mais il allait devoir subir mon comportement de dingue. Tant pis, il avait choisit son destin… Aaah je suis pathétique ! Je me demande pourquoi ce mec me donne autant envie de jouer ! Peut-être parce que, justement, ça a pas l’air d’être son genre ? Ah et puis qu’est-ce que je m’en tape qu’il soit coincé du c*l ? Pourquoi je devrais l’aider à se défaire de sa vilaine tête de Monsieur-qui-s’est-levé-du-pied-gauche-et-qui-en-plus-bah-ce-matin-il-a-marché-dans-une-merde-de-chien-et-après-il-s’est-fait-renversé-par-un-cycliste ! Ouais, le gars paumé de la vie qui en veut à tout le monde parce que sa putain de journée et morne et plate !

A moins que ce soit son truc de rester insensible comme personne ? P’têtre que ça le faisait triper de rester imperturbablement méchant et froid ? Et en plus il m’ignorait : ah beurk ! Quelle cruauté, moi, on est censé me remarquer ! Bah quoi, je suis pas assez bizarre ? Nan mais quand même, j’te jure… Bon allez, Takuo Fight ! Round Two… Je me lève, motivé comme jamais, puis je retournes près de Ruka, ensuite je lui attrape un de ses bras, tout en le séparant une fois de plus de sa guitare, que je pose sur le canapé : bah ma fois, la place est libre désormais, parce que tu vois, je l’ai pas tiré pour rien le garçon, non, je viens de le faire se lever, mais ça dure pas longtemps, puisque je le fais basculer doucement sur le sol, et une fois qu’il est par terre, je me fous à quatre pattes au-dessus de lui, en souriant, tel le plus grand des salops… ou des pervers.

Non non, t’inquiètes pas, je vais pas le violer, je suis pas de ce bord là… Enfin je crois pas… Ma petite expérience avec Matsue est là pour m’en faire douter, mais vaut mieux pas que j’y repense ! Bref… Revenons à nos moutons ! La, je suis dans une position où forcément, on doit s’attendre à une suite hein ? Le suspens s’est bien, mais si je tarde trop, bah l’autre il aura le temps de s’échapper, et moi, j’aurais pas pu jouer… Donc allez, je me lance. Me voilà penché un peu trop près sur Ruka, nos lèvres doivent être séparées de peut-être un centimètre à peine. Je l’embrasse encore ou pas ? C’est pas comme s’il était moche hein ? D’ailleurs la première fois que je l’ai vu je l’ai bien trouvé mign***… Faut que j’arrête d’y penser à ça ! Tant pis, je prends le risque… Alors finalement, je repose mes lèvres sur les siennes, mais bizarrement, cette fois le baiser est un peu plus long, et surtout plus langoureux. J’ose pas aller jusqu’à lui voler sa langue, mais à peine je quitte ses lèvres pour « respirer » que je retourne les chercher la seconde d’après, allant même mordiller doucement sa lèvre inférieure. Une fois que j’ai finis mon petit vice, j’écarte mon visage, puis j’avoue :

- T’as raison, un baiser, c’est pas la mort, donc je pense que tu crèveras pas après celui-là…

Je pose alors mes fesses sur lui, au niveau de son bas-ventre : j’allais quand même pas rester à quatre pattes toute ma vie, c’est que c’était assez fatiguant ! Puis il a pas intérêt à se plaindre et me dire que je suis lourd, parce que c’est pas vrai, enfin ça dépend dans quel sens… Non mais je veux dire, ok, je suis grand, mais c’est pas comme si j’étais Monsieur Muscle, alors bon… Je pose une main sur le haut de son torse, puis pianote doucement sur celui-ci, avant de dire :

- T’es vraiment chiant dans ton genre, les gens comme toi, en général, c’est pas que je peux pas me les voir, mais je préfère les éviter… Pas de chance pour toi mon ange, mais j’ai pas franchement envie de te laisser dans cet état. Va savoir pourquoi, j’ai plutôt tendance à vouloir t’enquiquiner. Ouaip ! Ton manque de réaction m’emmerde, alors je compte bien en changer…

Je souris encore, puis, moment « frisson », je vais glisser ma main libre sous son haut, caressant à peine son ventre du bout des doigts, avant d’enchainer :

- T’es un gros con, mais je crois que j’taime bien… C’est pas vraiment une question, je pense pas que je te laisserais le choix, mais bon… Soyons amis !?