Fin des cours [PV ~ Tsuki]

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La fin des cours avait été annoncée par le son de la sonnerie attendue avec impatience par tant d'élèves. Yoko en faisait partie. Ce n'est pas qu'elle n'aimait pas les cours, enfin, un peu quand même, mais il lui était insupportable de rester assise sur une chaise pendant des heures à faire semblant d'écouter un prof donnant des informations pour la plupart barbantes. Il y avait toutefois des exceptions, des cours dont elle ne se lassait pas. Eh oui, c'était possible. Peu importe. Comme à son habitude, elle avait précipitamment quitté la salle de classe avant même que les autres ait eu le temps de sortir eux même. La demoiselle savait être très rapide lorsqu'elle le voulait.

Aujourd'hui, elle n'avait pas pu croiser Shinobu une seule fois, ce que la jolie brune trouvait bien dommage, car elle avait quelque chose à lui dire. Ce n'était pas de la plus haute importance mais tout de même. C'est vrai qu'elle ne pouvait pas la voir tout le temps car elles n'étaient pas dans la même classe, ce qui voulait dire que leurs emplois du temps n'étaient pas forcément compatibles. Tant pis, ce serait pour une autre fois, si elle s'en rappelait d'ici là... Ce qui n'était pas garanti.

Yoko marchait d'un pas vif dans les couloirs bondés d'élèves qui déambulaient en tout sens pour rejoindre des endroits différents. Elle même ne savait pas ce qu'elle allait faire. Elle trouverait bien. Elle n'aimait jamais planifier des taches car elle savait pertinemment qu'elle ne s'y tiendrait pas. C'est pour cela que toutes ses actions sont improvisées. C'est donc tout naturellement qu'elle se dirigea vers les jardins. Ce n'est pas qu'elle affectionnait ce lieu en particulier mais c'était par pur hasard.

Arrivée donc à destination, la demoiselle marcha le long du chemin pour finalement prendre place sur un banc libre. Tout compte fait, elle avait fait
le bon choix, elle était bien ici. Ne prêtant pas vraiment attention au regard des autres, Yoko s'allongea sur le banc, prenant soin de poser son sac sous sa tête, histoire d'être plus confortablement installée. Elle regarda le ciel un moment, ne pensant à rien de particulier. Puis sentant son portable vibrer dans la poche de son pantalon, la jeune fille, sans pour autant se redresser, sortit son portable. Elle avait reçu un message. Et comme elle s'y attendait, il venait de Takeru, le plus âgé de ses frères. En effet, elle était plus proche de lui que de n'importe quel autre membre de sa famille, il était son confident, son protecteur. D'ailleurs, elle avait toujours trouvé stupide de se faire surprotéger à ce point. Après tout, elle pouvait se débrouiller comme une grande fille. Mais son aîné ne semblait pas de cet avis. Bref, comme presque chaque jour, ce dernier lui envoyait un petit message pour lui raconter les dernières nouvelles concernant la famille ou autre. Après avoir lui et répondu au message, Yoko reprit son activité, si on peut appeler ça comme ça. Et finalement, elle s'assoupit...

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La cloche venait de sonner mais le problème est que si elle sortait de son cour c’était celui de cuisine qu’elle affectionnait au plus haut point. Pourquoi les cours de cuisines devait ce terminé. Eux passer trop vite alors que les cours de maths eux avait la fâcheuse tendance à s’éterniser pendant un long très long moment. Enfin Tsuki était maintenant connu pour ses retards répétés au cours qui avait la mauvaise idée d’être après celui de cuisine. Tout le monde étaient en train de ranger ses affaires mais Tsuki elle n’avait pas finit sa dernière création.

« Ah non j’ai pas fini comment faire ? Bon tant pis pour le cour d’après je fini ça vite fait et ensuite j’y vais. »

Elle continua son chef d’œuvre. Elle essaya de se dépêcher mais c’était dur car elle voulait vraiment qu’il soit parfait. Ah son côté très maniaque pour les pâtisseries la perdra surtout pour les cours. Quand elle arriva enfin à mettre la touche finale à sa pièce elle regarda sa montre, sa réaction ne se fit pas attendre.

« AHHH !!! j’ai mis autant de temps. »

Elle avait prit une demi-heure pour finir son travail alors que dans son esprit elle ne prenait que quelques minutes. Elle enleva son tablier qu’elle jeta sur la table et partit en courant prenant au passage son sac et son manteau. Dans sa course elle mit son manteau sur le dos et cria vers le bureau du prof.

« Gomen je vient de finir …. Je suis en retard …. Garder le …. Merci. !!!!! »

Elle sortit de la salle puis du bâtiment pour essayer une nouvelle fois d’aller et d’être accepter au cour suivant. Elle n’avait pas eu le temps de se laver un petit coup mais ne s’en était pas du tout rendu compte. Elle continua donc sa course vers le jardin. Elle regarda vite fait sa montre et vit qu’elle avait vraiment rater le cour et que ce n’était plus vraiment possible d’y aller.
Et voila encore un cour qui saute et devinez lequel …. Ta dam le cour de math.

Elle marcha quelques pas vers le banc le plus proche et la elle crut voir une forme. Elle se rapprocha et vis une jeune fille. Elle commença un peu à paniquer pensant qu’elle avait fait un malaise. Elle sortit donc une de ses nombreuses création et la mis sous le nez de la jeune fille couché. Elle se mit d’ailleurs à se poser les mauvaises questions.

*Oh non et si elle n’aime pas les gâteaux sa va pas la réveillé si ?*

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Yoko profitait de ce moment de tranquillité. D'ailleurs, cela ne lui ressemblait pas vraiment. D'habitude, on avait affaire à une jeune fille qui bougeait sans cesse et qui était incapable de se tenir tranquille. Mais un petit moment paisible une fois de temps en temps n'allait pas se refuser n'est ce pas? De plus, que perdait-elle en faisant cela? La réponse? Pas grand chose. Si. peut être du temps pour réviser ses cours. Mais, là, c'est une toute autre affaire. Non sérieusement, elle était bien ici et n'avait pas l'intention de bouger quoiqu'il arrive ou du moins, pour le moment.

Non détrompez vous, Yoko ne dormais pas. Pas totalement. Elle était encore parfaitement consciente de ce qu'elle faisait et de ce qu'elle entendait. Seulement, elle n'avait pas envie d'y prêter attention. Et puis après tout, que les gens croient ce qu'ils veulent, ce n'était pas son problème. La jeune fille, les yeux fermés, laissait vagabonder son esprit seulement il y avait des ondes parasites. Une groupe de filles étaient assises dans l'herbe non loin de là où se trouvait la jeune Yoko. Et que n'aurait t-elle pas fait pour ne plus entendre des conversations aussi futiles. Pourquoi étaient -elles obligées de parler si fort? A les entendre, elles étaient parfaites en tout point. Yoko ne prit pas la peine de regarder quelles étaient ces personnes, mais elle savait quel genre de filles elle étaient. En général, les plus narcissiques sont celles qui ont le plus progrès à faire au niveau du caractère. Peut être se trompait-elle, mais jusqu'à maintenant, cette hypothèse s'était toujours révélée exacte...

A sa plus grand regret, la conversation s'éternisa, et dévia sur un sujet incontournable, celui des garçons. Yoko s'était étonnée de ne pas les entendre traiter du sujet dès le départ. Mais comme on le dit si bien, chaque chose en son temps. De quoi donc parlaient ces jeunes demoiselles en particulier? Des garçons sur qui elles avaient craqué et se satisfaisaient des derniers potins. Dieu qu'elles pouvaient être superficielles! Yoko se félicitait intérieurement de ne pas leur ressembler. Bien sur, elle était loin d'être parfaite, mais elle s'en fichait pas mal, du moment qu'elle n'étaient pas comme ces filles là. Après, il y en a à qui cela plaisait. Chacun ses goûts. Les noms des heureux élus étaient donnés, avec ses qualités, ses défauts, ou plutôt, et surtout, leur physique. A croire qu'il n'y avait que cela qui comptait, l'apparence. Les noms se succédèrent donc et lorsqu'elles évoquèrent celui de Tôda Yukio, Yoko ne put s'empêcher d'écouter davantage, sans pour autant bouger d'un pouce. Elle savait que le jeune homme avait du succès auprès des filles, comme beaucoup d'autres garçons de cette école d'ailleurs. A vrai dire, les filles n'avaient que l'embarras du choix, seulement Yoko n'en voyait qu'un. Devinez lequel...

L'esprit de la jeune demoiselle commençait à s'égarer lorsqu'elle sentit une délicieuse odeur qu'elle associait plus à un gâteau. Yoko fronça légèrement les sourcils avant de se décider à ouvrir un œil, puis le second. Voilà d'où venait cette odeur. Une jeune fille lui avait mis un gâteau sous le nez. Mais pour quelle raison au juste? La demoiselle se redressa alors et fixa le gâteau, puis celle qui l'avait fait sortir de ses pensées. Elle la vit légèrement paniquée. Que lui arrivait-il donc? Elle voulait connaître la cause de ses agissement pour le moins étrange. Étrange? Non pas vraiment, mais essayez un peu de vous mettre à la place de Yoko qui vient seulement de débarquer...

"Hmm... un problème?"

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Tsuki avait toujours le gâteau sous le nez de la jeune fille attendant que celle-ci réagisse. Ci ce n’était pas le cas dans cinq minutes elle devrait encore courir pour aller à l’infirmerie. Oh non pas encore courir c’est bien la seule chose que Tsuki n’aime pas faire. Bon ok elle courait bien pour aller au cour de cuisine mais c’est bien la seule chose qui la fera courir. Pour vous dire même les garçons ne lui font pas cet effet. Enfin elle était un peu trop timide pour avoir un petit copain et il fallait aussi que celui-ci est des nerfs d’acier pour supporter ses changements d’humeur qui était assez fréquent. Tsuki commença à paniquer et regarda à droite à gauche voir qui pourrait l’aider. Dommage pour elle personne autour d’elle.

Tout d’un coup elle entendit une voix au loin dans son monde. Elle semblait lui poser une question mais c’est quoi cette question ?

"Hmm... un problème?"

Elle se retourna vivement et se mit à sursauté. Elle se recula du banc et regarda la jeune fille d’un regard plus qu’effrayé. La bouche vers le bas les yeux grand ouvert. La jeune fille n’était pas super sexy mais en même temps elle y peux rien quand elle à peur elle ne peux pas cacher ses expressions. Enfin tout le temps tout le monde sait à peut près ce qu’elle pense et ce qu’elle ressent au moment où il lui parle en la regardant dans les yeux.
Elle eux d’ailleurs un geste plutôt gamin en cachant ses yeux comme si le fait de faire ça allait lui sauver la vie si bien sur elle était en danger.

Elle commença à ce retourner doucement et s’éloigner de la jeune fille comme si elle allait s’enfuir. Elle ne voulait pas être impolie mais comme elle ne connaissait pas elle avait peur des conséquences. Peut être qu’elle avait fait une bêtise en la réveillant. Peut être qu’en quelques minutes elle s’était fait une ennemie dans le lycée. Elle imaginait déjà les gros titres sur le journal de l’école. « Une jeune fille tuée dans les jardin. La cause reste encore inconnue. Il semblerait qu’elle est réveiller quelqu’un. » Bon ok le titre et le résumé était pas top mais le plus important maintenant était de savoir si elle allait rester en vie ou non. Elle secoua la tête et fit un sourire crispé à la jeune fille encore inconnu.

« Euh non …. Tout va bien. Enfin je veux dire je pensais que c’était vous qui n’allait pas bien. »

Elle n’osait pas soutenir le regard de la belle nipponne qui était en face d’elle. Elle se forçait donc à regarder le sol comme si elle tentait d’y voir apparaître un pépite d’or ou quelque chose dans le genre. Malheureusement pour elle ce n’est pas vraiment l’endroit où les pépites d’or tombaient du ciel.

« Alors vous n’avez pas de problème ? »

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Quelqu'un avait sortit Yoko de ses pensées à l'aide d'un gâteau et de la délicieuse odeur qu'y s'en dégageait. Pas bête l'idée. C'était un moyen comme un autre. La jeune inconnu avait préféré la manière douce. Yoko elle, ne se serait pas gênée et aurait secouée la personne. Eh oui, elle n'était pas toujours délicate. Enfin, elle s'en fichait du moment que c'était efficace. Et il n'y a pas de honte à cela. La niponne s'était donc redressée et cherchait à savoir ce que lui voulait l'inconnue au gâteau. Elle trouvait son comportement étrange, mais son idée se renforça davantage lorsqu' après lui avoir adressé la parole, la jeune fille sursauta et se recula de quelques pas avec un regard effrayé. Qu'est ce qui n'allait pas? Yoko avait beau se creuser la tête, elle ne voyait pas où était le problème. La demoiselle n'était tout de même pas effrayante si? Et jusqu'à preuve du contraire, elle n'avait jamais mangé personne XD. Elle était donc intriguée par cette jeune fille qui s'agitait devant elle sans qu'elle sache vraiment pourquoi.

Ce ne fut que quelques secondes après qu'elle obtint une réponse. Enfin elle allait savoir. Il y avait par contre quelque chose qui lui échappait.
Affaire à suivre...

« Euh non …. Tout va bien. Enfin je veux dire je pensais que c’était vous qui n’allait pas bien. »

Tiens donc! Elle est bonne celle là. Pendant un instant, elle fit les yeux ronds, étonnée par ce que l'inconnue venait de lui dire. Elle mis d'ailleurs un certain temps à savoir pourquoi cette dernière lui avait dit cela. Elle ne s'était tout de même pas qu'il lui était arrivé quelque chose, la voyant allongée si? Si c'était le cas, c'était absurde. Mais d'un autre côté, elle n'était pas censé le savoir non plus. Yoko continua de regarder l'inconnue qui elle, regardait le sol, tout en demandant si elle n'avait pas de problème. La niponne se rassit donc normalement sur le banc, saisissant son sac et le posant à côté d'elle. Puis d'un ton qui se voulait sympathique, elle lança à l'adresse de la jeune inconnue:

"Non non, je te rassure je n'ai rien. Absolument rien. Inutile donc de se mettre dans cet état."

Après ces paroles, Yoko laissa quelques secondes passer. Au fait, pourquoi avait-elle droit au vouvoiement? Okay elles ne se connaissaient pas mais même. Beaucoup de personnes se tutoient sans se connaître vraiment. Ou alors, il y avait une autre raison. mais peu importe.

"Tu sais, tu n'es pas obligée de me vouvoyer..."

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Tsuki avait vraiment honte de ce qu’elle venait de faire. Si sa se trouve elle ne voulait pas être déranger et que venais de faire Tsuki la déranger. Et voila une nouvelle boulette pour la demoiselle. Bravo Tsuki tu vas te mettre à dos une troisième année. Même si elle regardait le sol elle vit quand même la jeune fille s’asseoir sur le banc en posant son sac à côté d’elle. Elle sentait maintenant sur elle le regard de la jeune fille qui la fixait. Tsuki ne savait pas si c’était de bons ou mauvais augures mais releva doucement les yeux pour voir comme était réellement la jeune fille. Un regard pouvait en dire long. Soit c’est on peut, peut être s’en tirer avec une simple engueulade ou c’est courage fuyons et vite.

Quand elle leva enfin complètement la tête elle vit que ses yeux étaient ronds comme des billes. Elle devait se poser des questions mais à qu’elle sujet exactement ? Oh non j’ai encore de la farine ou autre ingrédient sur la tête. Elle se mit droite et regarda ses vêtements. Rien de bizarre. Pas de morceaux de salade encore accroché sur le manteau.

"Non non, je te rassure je n'ai rien. Absolument rien. Inutile donc de se mettre dans cet état."

Ouf Tsuki était rassuré des paroles de la jeune fille. Comment aurait elle fait si elle avait eu un problème. Elle n’avait pas assez de force dans les bras pour la porter à l’infirmerie. Manque de pot pour elle car elle avait encore oublié son portable sur sa table de nuit. Ah quelle tête de linotte elle pouvait faire quand elle s’y mettait un coup c’était ses clef puis le portable ou encore ses cours. Bien évidement côté cuisine ça n’arrivait pas souvent. Elle avait du oublier une fois un gâteau au four mais rien de bien méchant. Bon passons le côté un peu étourdie de Tsuki et revenons à la situation plutôt épineuse de l’histoire.

« ouf vous m’avez fait peur j’ai cru que vous étiez morte. »

Et oui un peu trop direct mais au moins maintenant c’était dit. Si Tsuki ne l’avait pas dit directement elle n’aurait pas pu dormir correctement ce soir. Ah il ne lui en fallait pas grand-chose pour paniquer. Ah la jeunesse je vous jure stressant pour un rien. Et la pauvre Tsuki qui est une fille sur ressort était souvent dans des moments de stress intense. Elle continua quand même à essayer de cacher ce stress et essayer de comprendre ce que lui disait la jeune fille en face d’elle.

"Tu sais, tu n'es pas obligée de me vouvoyer..."

Quand elle dit ses mot Tsuki rebaissa les yeux et commença à jouer avec les cailloux du coin. Elle ne pouvait pas s’empêcher de vouvoier ses ainés. Sa grand-mère l’ayant tellement réprimandé sur le sujet qu’elle ne pouvait désormais pas tutoyer quelqu’un de plus vielle qu’elle-même si celui-ci n’était plus vieux que de quelques années.

« Ah euh excusez moi mais vous êtes mon ainée je n’ai pas à vous tutoyer. »

Ah satané habitude faudrait qu’elle arrive un jour à arrêter de vouvoyer tout le monde.

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